Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1929-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juillet 1929 01 juillet 1929
Description : 1929/07/01 (A18,N139)-1929/07/31. 1929/07/01 (A18,N139)-1929/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63834132
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
- Pages.
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
- .......... Page(s) .......... 193
- .......... Page(s) .......... 200
- .......... Page(s) .......... 206
- .......... Page(s) .......... 214
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 217
- .......... Page(s) .......... 218
- REVUE COMMERCIALE
194 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Aux époques d'invasion des sauterelles, leurs hordes envahis-
santes survolent toute l'île et se reproduisent dans tous les
endroits déboisés. C'est surtout le versant ouest, qui leur offre,
avec ses plaines herbeuses et son climat sans variations brusques
de température, des conditions extrêmement favorables à leur
développement.
Les sauterelles se reproduisent également dans les vallées et
sur les plateaux du centre, sans y créer, d'ailleurs, de foyers
durables.
A leur passage, les sauterelles dévorent des quantités considé-
rables de graminées et de feuilles de palmier, et provoquent un
désastre dans les rizières, les plantations de maïs et de canne à
sucre.
Parmi les palmiers de rapport, ce sont surtout les cocotiers
et les raphias qui sont préférés par les acridiens. Dans la brousse
sont attaqués les lataniers : Medemia nobilis et Hyphoerw
Parfois les bananiers et les ananas sont également dépouillés de
leur feuillage. Comme curiosité, signalons les dégâts causés
quelquefois par les sauterelles aux exploitations de graphite.
Après le passage des sauterelles, des quantités prodigieuses
d'excréments restent sur place. Ces excréments, désagrégés par
les pluies, libèrent de petits brins d'herbes non digérés, qui,
entraînés par les eaux de lavage du graphite, se mélangent aux
paillettes et sont difficiles à éliminer.
La lutte contre les sauterelles à Madagascar a dû être entre-
prise par l'Administration presque aussitôt après l'occupation
française, et c'est précisément M. PRUDHOMME qui, un des pre-
miers, a combattu les invasions de sauterelles dans la Grande Ile.
En ce moment, Madagascar possède une organisation concen-
trée dans le Bureau Central de lutte contre les sauterelles, créée
par l'arrêté du gh mars 1928. Le Bureau est incorporé au
Service de l'Agriculture comme service technique.
L'arrêté institue, dans chaque province de la colonie visitée
par les sauterelles, l'emploi de contrôleur antiacridien. Cet emploi,
réservé à un Européen, est confié à un agent du Service de
l'Agriculture ou, à défaut, à un représentant de l'Administration.
Sous la direction du contrôleur antiacridien, se trouvent des
agents antiacridiens indigènes, qui circulent dans leurs circon-
Aux époques d'invasion des sauterelles, leurs hordes envahis-
santes survolent toute l'île et se reproduisent dans tous les
endroits déboisés. C'est surtout le versant ouest, qui leur offre,
avec ses plaines herbeuses et son climat sans variations brusques
de température, des conditions extrêmement favorables à leur
développement.
Les sauterelles se reproduisent également dans les vallées et
sur les plateaux du centre, sans y créer, d'ailleurs, de foyers
durables.
A leur passage, les sauterelles dévorent des quantités considé-
rables de graminées et de feuilles de palmier, et provoquent un
désastre dans les rizières, les plantations de maïs et de canne à
sucre.
Parmi les palmiers de rapport, ce sont surtout les cocotiers
et les raphias qui sont préférés par les acridiens. Dans la brousse
sont attaqués les lataniers : Medemia nobilis et Hyphoerw
Parfois les bananiers et les ananas sont également dépouillés de
leur feuillage. Comme curiosité, signalons les dégâts causés
quelquefois par les sauterelles aux exploitations de graphite.
Après le passage des sauterelles, des quantités prodigieuses
d'excréments restent sur place. Ces excréments, désagrégés par
les pluies, libèrent de petits brins d'herbes non digérés, qui,
entraînés par les eaux de lavage du graphite, se mélangent aux
paillettes et sont difficiles à éliminer.
La lutte contre les sauterelles à Madagascar a dû être entre-
prise par l'Administration presque aussitôt après l'occupation
française, et c'est précisément M. PRUDHOMME qui, un des pre-
miers, a combattu les invasions de sauterelles dans la Grande Ile.
En ce moment, Madagascar possède une organisation concen-
trée dans le Bureau Central de lutte contre les sauterelles, créée
par l'arrêté du gh mars 1928. Le Bureau est incorporé au
Service de l'Agriculture comme service technique.
L'arrêté institue, dans chaque province de la colonie visitée
par les sauterelles, l'emploi de contrôleur antiacridien. Cet emploi,
réservé à un Européen, est confié à un agent du Service de
l'Agriculture ou, à défaut, à un représentant de l'Administration.
Sous la direction du contrôleur antiacridien, se trouvent des
agents antiacridiens indigènes, qui circulent dans leurs circon-
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