Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1910 31 décembre 1910
Description : 1910/12/31 (A10,N114). 1910/12/31 (A10,N114).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383299w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/12/2012
No 114 - DÉc. 1910 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 3il
la récolte américaine 1910-1911, ont été les
facteurs principaux qui font que nous retrouvons
les positions rapprochées de notre cote autour de
96 fr. 50.
Le chiffre d'estimation de Washington patu le
9 courant est de 11.426.000 balles, linters non
compris.
Ce chiffre se compare avec 10.088.000 balles en
1909-1910,12.920.000 balles en 1908-1909,11 678.000
balles en 1907-1908, 12.546.000 balles en 1906-1907,
10.168.000 balles en 1905-1906 et 12.163.000 balles
en 1904-1905.
Il faut reconnaître que l'appréciation du total
de la récolte par le Bureau d'Agriculture de
Washington ne concorde pas souvent avec le
rendement final au 31 août; cependant comme il
s'agit d'un chiffre officiel, le monde du coton
l'attend chaque année impatiemment et à l'annonce
de 11.426.000 balles, le découvert, impressionné
par cette estimation si peu en rapport avec les
besoins de la consommation, a influencé les
cours par ses rachats.
La dernière saison s'est terminée avec un
approvisionnement très restreint, alors qu'il eût
fallu une belle production pour entrevoir la
reconstitution des stocks mondiaux en cotons
utilisables; ce n'est certes pas avec le chiffre de
récolte très moyen qui vient d'être publié que les
stocks du monde prendront l'importance désirable
pour permettre à l'industrie de travailler à pleine"
marche.
Nous en concluons que les cours resteront bien
tenus dans l'avenir rapproché et que seules les
perspectives de la saison future pourront con-
tribuer à modifier nos vues sur ce sujet.
Pour les sortes autres que l'américain le stock
havrais est réduit à sa plus simple expression.
A cette époque de l'année, la saison d'importation
des cotons péruviens et haïtiens est virtuellement
terminée et il faut attendre le printemps de 1911
pour leur réapparition.
Il s'est récemment pratiqué quelques transac-
tions en cotons brésiliens ; mais les hauts prix
incitent les acheteurs à ne traiter qu'au jour le
jour et conformément à leurs besoins immédiats.
En général, la demande est active pour les
cotons de toutes provenances réalisant les qualités
requises et dont nous avons entretenu fréquem-
ment les lecteurs du « J. d'A T. » : en premier lieu
la longueur, puis la finesse et la régularité de la
fibre en même temps que sa résistance, sans que
ces qualités soient indépendantes de la netteté du
produit et de la régularité de la nuance.
Les arrivages de nos colonies continuent assez
irréguliers et peu importants, ce qui est regrettable ;
la rareté de coton qui contribue depuis de longs
mois au maintien des prix devrait inciter les
producteurs à ensemencer les régions propices à la
culture du cotonnier.
Ci-après quelques chiffres indiquant « l'en vue »
de la récolte américaine au 16 décembre 1910 depuis
le 1er septembre, en balles de 220 kg. en moyenne;
en regard les statistiques des années précédentes
à la même date :
1910/1911 1909/1910 1908/1909 1901/1908
- - - -
7.292.000 6.500.000 7.693 000 5.789.000
; L'approvisionnement visible du monde entier au
16 décembre 1910, en balles de 50 à 300 kg. selon
provenance.
1910 1909 1908 1907
- - - -
4.552.000 4.266.000 4.158.000 3.915.000
Cours du coton disponible par sortes en francs
au 16 novembre, les 50 kg. entrepôt :
Upland tMiddling). 97 »
Sea Island (Fine). 214 »
Sea Island (Extra-Fine) 256 »
Haïti (Fair) 90 »
Savanilla (Fair).. N. 88 »
Céara (Fair) 109 »
Pérou dur (Good Fair). 130 »
Broach (Fine). 93 Nm.
Bengale (Fine) 82 Nm.
Chine (Good) Nominal
Egyp. brun (Good Fair). 123 »
Egyp. blanc (Good Fair). 179 »
Afrique Occid. (Fair). 99 Nm.
Saïgon (Egrené).. Nominal
Autres sortes cotations et renseignements sur
demande.
E. et J. FOSSAT.
Le Havre, le 17 décembre 1910.
Sucre de Canne et sous-produits.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par M. G. DE PRÉAUDET.
Généralités. — Une importante discussion a eu
lieu ce mois-ci à la Chambre des députés au sujet
de l'accaparement des sucres sur le marché de
Paris et des exagérations de la spéculation. Le
Gouvernement semble disposé, enfin, à régle-
menter les Bourses de commerce par l'institution
de caisses de liquidation et par le contrôle des
opérations au moyen du répertoire ce qui entraî-
nera un droit proportionné à l'importance des
affaires à terme. -
- Les cours mondiaux faiblissent sous l'influence
de la grande production sucrière qui dépassera de
28 0/0 celle de l'an passé. Seule la France est en
déficit, mais il y existe un stock de vieux sucre
entre les mains du gros spéculateur SANTA MARIA,
ce qui, joint au déficit prévu des exportations,
fait compensation.
1 Au surplus, la France est obligée de suivre l'é-
tranger tout au moins dans les limites de la taxe
instituée par la Convention de Bruxelles; sans cela
les sucres des pays voisins pourraient y pénétrer.
C'est la soupape qui empêchera les cours de trop
s'exciter.
Réunion. — La récolte bat son plein, mais les
arrivages ne se font pas assez vite au gré des
la récolte américaine 1910-1911, ont été les
facteurs principaux qui font que nous retrouvons
les positions rapprochées de notre cote autour de
96 fr. 50.
Le chiffre d'estimation de Washington patu le
9 courant est de 11.426.000 balles, linters non
compris.
Ce chiffre se compare avec 10.088.000 balles en
1909-1910,12.920.000 balles en 1908-1909,11 678.000
balles en 1907-1908, 12.546.000 balles en 1906-1907,
10.168.000 balles en 1905-1906 et 12.163.000 balles
en 1904-1905.
Il faut reconnaître que l'appréciation du total
de la récolte par le Bureau d'Agriculture de
Washington ne concorde pas souvent avec le
rendement final au 31 août; cependant comme il
s'agit d'un chiffre officiel, le monde du coton
l'attend chaque année impatiemment et à l'annonce
de 11.426.000 balles, le découvert, impressionné
par cette estimation si peu en rapport avec les
besoins de la consommation, a influencé les
cours par ses rachats.
La dernière saison s'est terminée avec un
approvisionnement très restreint, alors qu'il eût
fallu une belle production pour entrevoir la
reconstitution des stocks mondiaux en cotons
utilisables; ce n'est certes pas avec le chiffre de
récolte très moyen qui vient d'être publié que les
stocks du monde prendront l'importance désirable
pour permettre à l'industrie de travailler à pleine"
marche.
Nous en concluons que les cours resteront bien
tenus dans l'avenir rapproché et que seules les
perspectives de la saison future pourront con-
tribuer à modifier nos vues sur ce sujet.
Pour les sortes autres que l'américain le stock
havrais est réduit à sa plus simple expression.
A cette époque de l'année, la saison d'importation
des cotons péruviens et haïtiens est virtuellement
terminée et il faut attendre le printemps de 1911
pour leur réapparition.
Il s'est récemment pratiqué quelques transac-
tions en cotons brésiliens ; mais les hauts prix
incitent les acheteurs à ne traiter qu'au jour le
jour et conformément à leurs besoins immédiats.
En général, la demande est active pour les
cotons de toutes provenances réalisant les qualités
requises et dont nous avons entretenu fréquem-
ment les lecteurs du « J. d'A T. » : en premier lieu
la longueur, puis la finesse et la régularité de la
fibre en même temps que sa résistance, sans que
ces qualités soient indépendantes de la netteté du
produit et de la régularité de la nuance.
Les arrivages de nos colonies continuent assez
irréguliers et peu importants, ce qui est regrettable ;
la rareté de coton qui contribue depuis de longs
mois au maintien des prix devrait inciter les
producteurs à ensemencer les régions propices à la
culture du cotonnier.
Ci-après quelques chiffres indiquant « l'en vue »
de la récolte américaine au 16 décembre 1910 depuis
le 1er septembre, en balles de 220 kg. en moyenne;
en regard les statistiques des années précédentes
à la même date :
1910/1911 1909/1910 1908/1909 1901/1908
- - - -
7.292.000 6.500.000 7.693 000 5.789.000
; L'approvisionnement visible du monde entier au
16 décembre 1910, en balles de 50 à 300 kg. selon
provenance.
1910 1909 1908 1907
- - - -
4.552.000 4.266.000 4.158.000 3.915.000
Cours du coton disponible par sortes en francs
au 16 novembre, les 50 kg. entrepôt :
Upland tMiddling). 97 »
Sea Island (Fine). 214 »
Sea Island (Extra-Fine) 256 »
Haïti (Fair) 90 »
Savanilla (Fair).. N. 88 »
Céara (Fair) 109 »
Pérou dur (Good Fair). 130 »
Broach (Fine). 93 Nm.
Bengale (Fine) 82 Nm.
Chine (Good) Nominal
Egyp. brun (Good Fair). 123 »
Egyp. blanc (Good Fair). 179 »
Afrique Occid. (Fair). 99 Nm.
Saïgon (Egrené).. Nominal
Autres sortes cotations et renseignements sur
demande.
E. et J. FOSSAT.
Le Havre, le 17 décembre 1910.
Sucre de Canne et sous-produits.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. ».
Par M. G. DE PRÉAUDET.
Généralités. — Une importante discussion a eu
lieu ce mois-ci à la Chambre des députés au sujet
de l'accaparement des sucres sur le marché de
Paris et des exagérations de la spéculation. Le
Gouvernement semble disposé, enfin, à régle-
menter les Bourses de commerce par l'institution
de caisses de liquidation et par le contrôle des
opérations au moyen du répertoire ce qui entraî-
nera un droit proportionné à l'importance des
affaires à terme. -
- Les cours mondiaux faiblissent sous l'influence
de la grande production sucrière qui dépassera de
28 0/0 celle de l'an passé. Seule la France est en
déficit, mais il y existe un stock de vieux sucre
entre les mains du gros spéculateur SANTA MARIA,
ce qui, joint au déficit prévu des exportations,
fait compensation.
1 Au surplus, la France est obligée de suivre l'é-
tranger tout au moins dans les limites de la taxe
instituée par la Convention de Bruxelles; sans cela
les sucres des pays voisins pourraient y pénétrer.
C'est la soupape qui empêchera les cours de trop
s'exciter.
Réunion. — La récolte bat son plein, mais les
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