Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1910 31 décembre 1910
Description : 1910/12/31 (A10,N114). 1910/12/31 (A10,N114).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383299w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/12/2012
DIXIÈME ANNÉE o 114 31 DÉCEMBRE 1910
Journal d'Agriculture Tropicale
L'exploitation du Palmier à huile
et les travaux de M. Aug. Chevalier et d'Eug. Poisson. 1
Les « Documents sur le Palmier à huile », par M. AUG. CHEVALIER (bibliographie).
Observations importantes sur la biologie et la botanique de ÏEIseis guineensis.
Aménagement des palmeraies.
Par M. E. BAILLAUD.
Cet excellent VILBOUCHEVITCH se déses-
pérait parfois de ce qu'AUG. CHEVALIER ne
publiait pas le résultat de ses travaux au
fur et à mesure de ses découvertes ; à sa
hâte d'en faire profiter le monde colonial
s'ajoutait certainement la crainte affec-
tueuse de voir le labeur formidable de
notre ami un peu défleuré par la publica-
tion d'études d'autres spécialistes africains
sur les mêmes sujets. Nous sommes sûr
qu'il eût éprouvé une vive satisfaction en
voyant enfin paraître le « Palmier à
huile » (1).
Ce nouveau fascicule des « Végétaux
Utiles de l'Afrique Tropicale Française »
a été rédigé par CHEVALIER au fond du
Dahomey et sa publication surveillée et
rapidement menée à bien par les soins
de M. COLRTET, son précieux compagnon de
la Mission Chari-Tchad.
Le propre de l'œuvre de CHEVALIER, c'est
qu'elle est le fruit de ses marches journa-
lières dans la brousse et dans la forêt, de
ses observations ininterrompues faites avec
cette conscience admirable, qu'il nous est
d'autant plus permis de vanter que notre
ami vient une fois de plus d'échapper aux
mille dangers de son apostolat.
(1) AUG. CHEVALIER : Documents sur le Palmier à
huile. 1 vol. in-8o, 127 pages. Prix : 6 fr.
On ne saurait trop le répéter, avant
lui l'inconnu régnait sur tout ce qui tou-
chait la végétation de l'Afrique Occiden-
tale. Peu à peu quelques monographies
ont été esquissées, mais il lui était réservé
de s'acharner d'une manière unique à la
vaste enquête scientifique d'où devaient
sortir peu à peu les éléments solides de Ja
connaissance des richesses végétales de
nos possessions.
Avant de se prononcer sur la valeur
d'une plante ou de préconiser un mode
d'exploitation qui pouvait paraître appro-
prié, il s'est toujours attaché à l'étude
complète de cette plante et de ses varia-
tions.
C'est ainsi qu'il m'écrivait dernière-
ment : « C'est surtout cette question de la
détermination des variétés qui m'absorbe;
tu te souviens que jadis au Soudan on
voyait seulement le coton, le mil, le riz,
le maïs, etc. Aujourd'hui, on s'aperçoit que
chacune de ces plantes renferme une infi-
nité de variétés ; les unes spéciales à cer-
taines régions, les autres très dispersées,
toutes en général connues des Indigènes,
ayant des qualités qui les font rechercher
ou éliminer. Cela montre que l'agriculture
africaine est réellement très ancienne,
peut-être beaucoup plus âgée que l'agri-
culture d'Europe et il faut d'abord observer
Journal d'Agriculture Tropicale
L'exploitation du Palmier à huile
et les travaux de M. Aug. Chevalier et d'Eug. Poisson. 1
Les « Documents sur le Palmier à huile », par M. AUG. CHEVALIER (bibliographie).
Observations importantes sur la biologie et la botanique de ÏEIseis guineensis.
Aménagement des palmeraies.
Par M. E. BAILLAUD.
Cet excellent VILBOUCHEVITCH se déses-
pérait parfois de ce qu'AUG. CHEVALIER ne
publiait pas le résultat de ses travaux au
fur et à mesure de ses découvertes ; à sa
hâte d'en faire profiter le monde colonial
s'ajoutait certainement la crainte affec-
tueuse de voir le labeur formidable de
notre ami un peu défleuré par la publica-
tion d'études d'autres spécialistes africains
sur les mêmes sujets. Nous sommes sûr
qu'il eût éprouvé une vive satisfaction en
voyant enfin paraître le « Palmier à
huile » (1).
Ce nouveau fascicule des « Végétaux
Utiles de l'Afrique Tropicale Française »
a été rédigé par CHEVALIER au fond du
Dahomey et sa publication surveillée et
rapidement menée à bien par les soins
de M. COLRTET, son précieux compagnon de
la Mission Chari-Tchad.
Le propre de l'œuvre de CHEVALIER, c'est
qu'elle est le fruit de ses marches journa-
lières dans la brousse et dans la forêt, de
ses observations ininterrompues faites avec
cette conscience admirable, qu'il nous est
d'autant plus permis de vanter que notre
ami vient une fois de plus d'échapper aux
mille dangers de son apostolat.
(1) AUG. CHEVALIER : Documents sur le Palmier à
huile. 1 vol. in-8o, 127 pages. Prix : 6 fr.
On ne saurait trop le répéter, avant
lui l'inconnu régnait sur tout ce qui tou-
chait la végétation de l'Afrique Occiden-
tale. Peu à peu quelques monographies
ont été esquissées, mais il lui était réservé
de s'acharner d'une manière unique à la
vaste enquête scientifique d'où devaient
sortir peu à peu les éléments solides de Ja
connaissance des richesses végétales de
nos possessions.
Avant de se prononcer sur la valeur
d'une plante ou de préconiser un mode
d'exploitation qui pouvait paraître appro-
prié, il s'est toujours attaché à l'étude
complète de cette plante et de ses varia-
tions.
C'est ainsi qu'il m'écrivait dernière-
ment : « C'est surtout cette question de la
détermination des variétés qui m'absorbe;
tu te souviens que jadis au Soudan on
voyait seulement le coton, le mil, le riz,
le maïs, etc. Aujourd'hui, on s'aperçoit que
chacune de ces plantes renferme une infi-
nité de variétés ; les unes spéciales à cer-
taines régions, les autres très dispersées,
toutes en général connues des Indigènes,
ayant des qualités qui les font rechercher
ou éliminer. Cela montre que l'agriculture
africaine est réellement très ancienne,
peut-être beaucoup plus âgée que l'agri-
culture d'Europe et il faut d'abord observer
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