Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1910 31 décembre 1910
Description : 1910/12/31 (A10,N114). 1910/12/31 (A10,N114).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383299w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/12/2012
366 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 111 - DÉc. 1910
A la suite des nombreux déboires
éprouvés avec les vaches laitières d'origine
européenne, lesquelles supportaient mal le
déplacement et le climat, on s'en tient
exclusivement à l'importation des taureaux
de race étrangère et ce commerce laisse
d'assez jolis bénéfices à ceux qui s'y
adonnent. Partout où l'on a introduit des
taureaux en vue du croisement avec la
race du pays, celle-ci s'est promptèment
améliorée, ainsi qu'en témoignent les prix
de vente des animaux. Un jeune taureau
de race indigène vaut environ 75 fr. à
l'âge de deux ans. C'est également le prix
ordinaire d'une vache du pays; mais dès
que celle-ci a été croisée avec un taureau
étranger, le produit atteint de 300 à 1.000 fr.
à la fin de sa deuxième année, tandis que
celui résultant de père ou mère déjà
métissés vaut encore de 200 a 300 fr. Les
grands éleveurs venus ici des Etats-Unis
déclarent les métis irréprochables et de
vente facile. Aussi voit-on les capitaux
américains affluer au Mexique pour se con-
sacrer à l'élevage en terre chaude, depuis
qu'il semble établi que cette entreprise est
exempte d'aléa et susceptible d'un bon
rapport.
Dans les parties basses et alluvionnaires
des terres chaudes, les pâturages persistent
toute l'année, même en saison sèche. En
d'mfre adroits moins favorisés, l'herbe
devient plus maigre dans les périodes de
sécheresse et les bêtes s'en ressentent;
cependant elles trouvent encore une nour-
riture assez substantielle dans les forêts qui
font partie de toutes les grandes propriétés.
Le régime du pâturage, suffisant pour
entretenir les animaux, gagne à être com-
plété par quelques autres aliments lorsqu'on
se consacre spécialement à la production
du lait. Les vaches de race indigène sont
de très médiocres laitières; à peine laissent-
elles 1 1. à 1 1. 1 /2 de lait par jour, après
avoir allaité leur veau. Avec les vaches
de croisement, on arrive en moyenne à
obtenir 4 à 5 1. de lait par jour, pendant la
période d'allaitement.
Je donne à mes vaches laitières en pâ-
turage une ration journalière com plémen-
taire de farine de riz et de paille de riz que
je remplace aussi quelquefois par des
tourteaux. Ceci ne m'occasionne qu'une
petite dépense et, en temps de sécheresse,
mes animaux soutiennent leur production
lactée en augmentant légèrement la ration
sèche. Je dois ajouter que les feuilles de
bananier et de canne à sucre constituent,
pendant la saison sèche, de précieux four-
rages, très goûtés du bétail.
Le prix du lait varie, suivant la saison,
entre 0 fr. 25 et 0 fr. 45 le litre; le beurre
vaut de 2 à 3 fr. la livre et sa qualité laisse
souvent fort à désirer.
Les États de Chiapas, Campêche et
Tabasco possèdent d'immenses terrains
propres à l'élevage et traversés par de nom-
breux cours d'eau ; il n'est pas douteux que
cette branche agricole n'y devienne très
prospère le jour où ces provinces seront
mieux desservies par les communications.
B. Luiz.
r
Etat des cultures d'Indigo
Améliorations entreprises à Java et dans l'Inde : engrais, effeuillage, choix des espèces d'Indigotier.
Valeur comparative du produit naturel et de l'Indigo de synthèse.
Symptômes favorables au relèvement de la culture dans l'Inde et à Java.
Par M. V. CAYLA.
Cette note se rattache à celle de notre n° 113
(p. 325 et suivantes) où M. V. CAYLA a exposé, avec
beaucoup de justesse et de clarté, les conditions
dans lesquelles se débattait l'indigo naturel en
face du produit de synthèse. Elle expose les amé-
liorations qui commencent enfin à pénétrer dans
les milieux culturaux de Java et de l'Inde, où l'on
constate déjà une certaine reprise. Sans qu'il soit
possible de prévoir maintenant les conséquences
de cette évolution, nous devons la signaler et en
suivre les mouvements dans l'intérêt d'un bon
nombre de lecteurs du « J. d'A. T. ». Une récente
A la suite des nombreux déboires
éprouvés avec les vaches laitières d'origine
européenne, lesquelles supportaient mal le
déplacement et le climat, on s'en tient
exclusivement à l'importation des taureaux
de race étrangère et ce commerce laisse
d'assez jolis bénéfices à ceux qui s'y
adonnent. Partout où l'on a introduit des
taureaux en vue du croisement avec la
race du pays, celle-ci s'est promptèment
améliorée, ainsi qu'en témoignent les prix
de vente des animaux. Un jeune taureau
de race indigène vaut environ 75 fr. à
l'âge de deux ans. C'est également le prix
ordinaire d'une vache du pays; mais dès
que celle-ci a été croisée avec un taureau
étranger, le produit atteint de 300 à 1.000 fr.
à la fin de sa deuxième année, tandis que
celui résultant de père ou mère déjà
métissés vaut encore de 200 a 300 fr. Les
grands éleveurs venus ici des Etats-Unis
déclarent les métis irréprochables et de
vente facile. Aussi voit-on les capitaux
américains affluer au Mexique pour se con-
sacrer à l'élevage en terre chaude, depuis
qu'il semble établi que cette entreprise est
exempte d'aléa et susceptible d'un bon
rapport.
Dans les parties basses et alluvionnaires
des terres chaudes, les pâturages persistent
toute l'année, même en saison sèche. En
d'mfre adroits moins favorisés, l'herbe
devient plus maigre dans les périodes de
sécheresse et les bêtes s'en ressentent;
cependant elles trouvent encore une nour-
riture assez substantielle dans les forêts qui
font partie de toutes les grandes propriétés.
Le régime du pâturage, suffisant pour
entretenir les animaux, gagne à être com-
plété par quelques autres aliments lorsqu'on
se consacre spécialement à la production
du lait. Les vaches de race indigène sont
de très médiocres laitières; à peine laissent-
elles 1 1. à 1 1. 1 /2 de lait par jour, après
avoir allaité leur veau. Avec les vaches
de croisement, on arrive en moyenne à
obtenir 4 à 5 1. de lait par jour, pendant la
période d'allaitement.
Je donne à mes vaches laitières en pâ-
turage une ration journalière com plémen-
taire de farine de riz et de paille de riz que
je remplace aussi quelquefois par des
tourteaux. Ceci ne m'occasionne qu'une
petite dépense et, en temps de sécheresse,
mes animaux soutiennent leur production
lactée en augmentant légèrement la ration
sèche. Je dois ajouter que les feuilles de
bananier et de canne à sucre constituent,
pendant la saison sèche, de précieux four-
rages, très goûtés du bétail.
Le prix du lait varie, suivant la saison,
entre 0 fr. 25 et 0 fr. 45 le litre; le beurre
vaut de 2 à 3 fr. la livre et sa qualité laisse
souvent fort à désirer.
Les États de Chiapas, Campêche et
Tabasco possèdent d'immenses terrains
propres à l'élevage et traversés par de nom-
breux cours d'eau ; il n'est pas douteux que
cette branche agricole n'y devienne très
prospère le jour où ces provinces seront
mieux desservies par les communications.
B. Luiz.
r
Etat des cultures d'Indigo
Améliorations entreprises à Java et dans l'Inde : engrais, effeuillage, choix des espèces d'Indigotier.
Valeur comparative du produit naturel et de l'Indigo de synthèse.
Symptômes favorables au relèvement de la culture dans l'Inde et à Java.
Par M. V. CAYLA.
Cette note se rattache à celle de notre n° 113
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beaucoup de justesse et de clarté, les conditions
dans lesquelles se débattait l'indigo naturel en
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liorations qui commencent enfin à pénétrer dans
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constate déjà une certaine reprise. Sans qu'il soit
possible de prévoir maintenant les conséquences
de cette évolution, nous devons la signaler et en
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nombre de lecteurs du « J. d'A. T. ». Une récente
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