Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-12-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 décembre 1910 31 décembre 1910
Description : 1910/12/31 (A10,N114). 1910/12/31 (A10,N114).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6383299w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/12/2012
No 114 - DÉc. 1910 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 363
trouver le moyen de produire facilement
des fibres acceptées d'emblée par l'indus-
trie.
Une brève conclusion.
Oui, produire des fibres, mais pas exclu-
sivement sous les espèces et apparences de
rubans, de lanières, comme l'est le china-
grass mais plutôt une matière se rappor-
tant à telle ou telle qualité de lin. Voilà ce
que réclame la grande industrie.
CH. RIVIÈRE,
Directeur du Jardin d'essais d'Alger.
A propos des Hévéas cultivés en Afrique occidentale
Par M. YVES HENRY.
Nous publions bien volontiers la note ci-des-
sous, que M. Y. HENRY, inspecteur de l'Agriculture
en Afrique occidentale française, nous a adressée
sur la question des Hévéas ouest-africains, assez
longuement disculée dang les nos 101, 107 et 113
du « J. d'A. T. n.
Tout d'abord, M. Y. HENRY explique comment il
a été amené à désigner, sous le nom d'Hevea Spru-
ceana,les six exemplaires de la propriété MEDEIROS
considérés, à tort ou à raison, comme provenant
d'un envoi de 12 plantes ainsi étiquetées, que les
Jardins de Kew auraient adressées au jardin
d'Ebule Meta. Il admet volontiers qu'une confusion
d'espèces a pu se produire, à la suite d'une erreur
d'étiquetage, entre les Hevea brasiliensis et le soi-
disant H. Spruceana. Mais le grand intérêt de cette
note apparaît dans les résultats de saignée obtenus
à Porto-Novo et à Dabou, et dans les conséquences
pratiques qu'il est permis d'en tirer.
Les tableaux de rendement établis pour les
Hévéas « Medeiros,, montrent que la plantation de
ce caoutchoutier pourrait sans doute être tentée
dans des conditions rémunératrices en certaines
localités du Dahomey et de la Côte d-'Ivoire. Il serait
alors nécessaire de se conformer aux indications
très judicieuses de M. Y. HENRY, pour le- choix des
graines. Nous avons nous-mêmes insisté à maintes
reprises sur l'application rationnelle de la sélection
à la culture, des essences à caoutchouc, et attiré
particulièrement l'attention des planteurs afri-
: cains sur l'importance qu'il convenait d'attacher au
choix des semences. [Voy. J. d'A. T., n°'101 (p. 325.)]
En ce qui concerne la question botanique, nous
considérons, jusqu'à preuve du contraire, que l' H.
brasiliensis doit être propagé à l'exclusion de toute
autre espèce, aussi bien en Afrique Occidentale
que partout ailleurs où ce genre de caoutchoutier
peut offrir de l'intérêt cultural. — (N. D. L. R.)
La note sur les Hévéas cultivés en
Afrique occidentale parue dans le « J. d'A.
T. » du 31 mai 1910, appelle de ma part
quelques indications complémentaires.
La dénomination d'Hevea Spruceana que
j'ai conservée aux arbres d'Ebute Meta, de
Porto-Novo et d' Abui, n'est nullement
mon fait. Ces arbres originaires du Demé-
rara sont ainsi dénommés dans les Jardins
d'essais où on les a introduits : Ebute Meta
et Aburi. Aux renseignements obtenus de
Kew et que je possédais également, j'ajou-
terai que les recherches faites sur place
par l'aimable conservateur des forêts,
M. TIIOMPSO, lui avaient fait acquérir la
certitude, que c'étaient bien là les arbres
adressés de Kew en 1892 sous le nom
d'H. Spruceana. Qu'il y ait eu erreur à
l'envoi du Demerara ou confusion ultérieure
dans l'étiquetage, cela est fort possible.
Je ne doute point, étant données les
connaissances acquises en la matière, que
la dénomination soit inexacte, mais je
n'avais aucun titre à l'infirmer et me
suis contenté de la reproduire en mention-
nant l'origine. Je tiens à bien préciser ce
point. Je ne saurais donc, à aucun titre,
être en contradiction avec qui que ce soit
sur ce point de botanique.
Le but de la communication faite sur les
Hévéas en Afrique occidentale était tout
d'abord de montrer l'influence du milieu et
en particulier delà distri bution des pluies sur
les rendements d'une même forme d'hévéa.
En second lieu, d'appeler l'attention des
planteurs sur un type d'hévéa existant à
Porto-Novo et descendant d'arbres du Lagos
où ils étaient dénommés H. Spruceana.
Je me suis trouvé, par voie de consé-
trouver le moyen de produire facilement
des fibres acceptées d'emblée par l'indus-
trie.
Une brève conclusion.
Oui, produire des fibres, mais pas exclu-
sivement sous les espèces et apparences de
rubans, de lanières, comme l'est le china-
grass mais plutôt une matière se rappor-
tant à telle ou telle qualité de lin. Voilà ce
que réclame la grande industrie.
CH. RIVIÈRE,
Directeur du Jardin d'essais d'Alger.
A propos des Hévéas cultivés en Afrique occidentale
Par M. YVES HENRY.
Nous publions bien volontiers la note ci-des-
sous, que M. Y. HENRY, inspecteur de l'Agriculture
en Afrique occidentale française, nous a adressée
sur la question des Hévéas ouest-africains, assez
longuement disculée dang les nos 101, 107 et 113
du « J. d'A. T. n.
Tout d'abord, M. Y. HENRY explique comment il
a été amené à désigner, sous le nom d'Hevea Spru-
ceana,les six exemplaires de la propriété MEDEIROS
considérés, à tort ou à raison, comme provenant
d'un envoi de 12 plantes ainsi étiquetées, que les
Jardins de Kew auraient adressées au jardin
d'Ebule Meta. Il admet volontiers qu'une confusion
d'espèces a pu se produire, à la suite d'une erreur
d'étiquetage, entre les Hevea brasiliensis et le soi-
disant H. Spruceana. Mais le grand intérêt de cette
note apparaît dans les résultats de saignée obtenus
à Porto-Novo et à Dabou, et dans les conséquences
pratiques qu'il est permis d'en tirer.
Les tableaux de rendement établis pour les
Hévéas « Medeiros,, montrent que la plantation de
ce caoutchoutier pourrait sans doute être tentée
dans des conditions rémunératrices en certaines
localités du Dahomey et de la Côte d-'Ivoire. Il serait
alors nécessaire de se conformer aux indications
très judicieuses de M. Y. HENRY, pour le- choix des
graines. Nous avons nous-mêmes insisté à maintes
reprises sur l'application rationnelle de la sélection
à la culture, des essences à caoutchouc, et attiré
particulièrement l'attention des planteurs afri-
: cains sur l'importance qu'il convenait d'attacher au
choix des semences. [Voy. J. d'A. T., n°'101 (p. 325.)]
En ce qui concerne la question botanique, nous
considérons, jusqu'à preuve du contraire, que l' H.
brasiliensis doit être propagé à l'exclusion de toute
autre espèce, aussi bien en Afrique Occidentale
que partout ailleurs où ce genre de caoutchoutier
peut offrir de l'intérêt cultural. — (N. D. L. R.)
La note sur les Hévéas cultivés en
Afrique occidentale parue dans le « J. d'A.
T. » du 31 mai 1910, appelle de ma part
quelques indications complémentaires.
La dénomination d'Hevea Spruceana que
j'ai conservée aux arbres d'Ebute Meta, de
Porto-Novo et d' Abui, n'est nullement
mon fait. Ces arbres originaires du Demé-
rara sont ainsi dénommés dans les Jardins
d'essais où on les a introduits : Ebute Meta
et Aburi. Aux renseignements obtenus de
Kew et que je possédais également, j'ajou-
terai que les recherches faites sur place
par l'aimable conservateur des forêts,
M. TIIOMPSO, lui avaient fait acquérir la
certitude, que c'étaient bien là les arbres
adressés de Kew en 1892 sous le nom
d'H. Spruceana. Qu'il y ait eu erreur à
l'envoi du Demerara ou confusion ultérieure
dans l'étiquetage, cela est fort possible.
Je ne doute point, étant données les
connaissances acquises en la matière, que
la dénomination soit inexacte, mais je
n'avais aucun titre à l'infirmer et me
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point. Je ne saurais donc, à aucun titre,
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sur ce point de botanique.
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d'abord de montrer l'influence du milieu et
en particulier delà distri bution des pluies sur
les rendements d'une même forme d'hévéa.
En second lieu, d'appeler l'attention des
planteurs sur un type d'hévéa existant à
Porto-Novo et descendant d'arbres du Lagos
où ils étaient dénommés H. Spruceana.
Je me suis trouvé, par voie de consé-
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