Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1910 31 octobre 1910
Description : 1910/10/31 (A10,N112). 1910/10/31 (A10,N112).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63832972
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/12/2012
DIXIÈME ANNÉE
N-112
31 OCTOBRE 1910
Journal d'Agriculture Tropicale
Observations pratiques sur la culture de la Ramie
Culture, épuisement du sol et fumure. Rhizome et racine. Durée d'une plantation.
Efficacité des engrais chimiques.
Par M. Ch. RIVIÈRE.
Dans le n° 109 du « J. d'A. T. », quel-
ques faces de la question Ramie sont expo-
sées dans un ordre pratique par MM. MAIN
et FAURE : je me bornerai simplement à
y ajouter des observations f personnelles
présentant quelques divergences.
La ramie, malgré ses insuccès écono-
miques depuis un demi-siècle, continuerait
à préoccuper certains planteurs et indus-
triels, si j'en juge d'après les envois assez
considérables de plants qui ont été faits
cette année par le Jardin d'Essai d'Alger, à
destination du Portugal, à la Société d'Agri-
culture de Rio-de-Janeiro, et en France
pour être réexpédiées sur divers autres
points du globe.
D'autre part, les. demandes de tiges
vertes ou sèches sont devenues nombreuses
■ pour servir à expérimenter des systèmes
de traitement, mécaniques ou chimiques :
l'attention est donc de nouveau attirée sur
cette belle fibre, ce qui d'ailleurs se re-
marque par périodes depuis bien longtemps
sans pourtant provoquer encore une heu-
reuse solution.
1° La ramie offre-t-elle des difficultés de
culture et l'épuisement du sol qui la porte
en est-il une cause?
La réussite est certaine quand la planta-
tion est faite dans un sol convenable, c'est-
à-dire de bonne qualité, profond, riche en
humus, argilo-calcaire ou argilo-silico-cal- 1 -
caire, mais où l'argile ne domine pas trop ;
quand les eaux hivernales sont bien drai-
nées en pays tempérés "et que la nappe
aquifère n'est pas salée et ne remonte pas
jusqu'aux racines, car ces dernières des-
cendent assez profondément vers le sous-
sol. Dans les plantations faites il y a trois
ans dans les plaines de l'Habra (province-
d'Oran) par M. OSER, agent industriel expé-
rimenté, la salure du sous-sol a bientôt nui
à la ramie, en ce sens que les façons don-
nées au sol ont provoqué par capiIÍarité
des effervescences salines assez préjudi-
ciables à la végétation pour la réduire ou
la détruire par places.
- Mais, quelle que soit l'excellente nature
du sol, l'arrosage est absolument néces-
saire pour obtenir plusieurs coupes dans
les climats à longues périodes de sécheresse,
et, dans ceux-ci, il faut compter au moins
500 ou 600 mètres cubes d'eau à l'hectare,
surtout dans les plantations déjà âgées, où
l'eau circule difficilement.
De la culture proprement dite, je ne par-
lerai pas. A mon sens, elle n'existe pas
quand une plantation a été bien exécutée,-
c'est-à-dire quand de bons rhizomes ont,
au bout de quelques mois, envahi complè-
tement le sol : jusqu'à ce moment de
simples binages, puis des désherbages sui-
vis d'arrosages sont seuls à pratiquer.
N-112
31 OCTOBRE 1910
Journal d'Agriculture Tropicale
Observations pratiques sur la culture de la Ramie
Culture, épuisement du sol et fumure. Rhizome et racine. Durée d'une plantation.
Efficacité des engrais chimiques.
Par M. Ch. RIVIÈRE.
Dans le n° 109 du « J. d'A. T. », quel-
ques faces de la question Ramie sont expo-
sées dans un ordre pratique par MM. MAIN
et FAURE : je me bornerai simplement à
y ajouter des observations f personnelles
présentant quelques divergences.
La ramie, malgré ses insuccès écono-
miques depuis un demi-siècle, continuerait
à préoccuper certains planteurs et indus-
triels, si j'en juge d'après les envois assez
considérables de plants qui ont été faits
cette année par le Jardin d'Essai d'Alger, à
destination du Portugal, à la Société d'Agri-
culture de Rio-de-Janeiro, et en France
pour être réexpédiées sur divers autres
points du globe.
D'autre part, les. demandes de tiges
vertes ou sèches sont devenues nombreuses
■ pour servir à expérimenter des systèmes
de traitement, mécaniques ou chimiques :
l'attention est donc de nouveau attirée sur
cette belle fibre, ce qui d'ailleurs se re-
marque par périodes depuis bien longtemps
sans pourtant provoquer encore une heu-
reuse solution.
1° La ramie offre-t-elle des difficultés de
culture et l'épuisement du sol qui la porte
en est-il une cause?
La réussite est certaine quand la planta-
tion est faite dans un sol convenable, c'est-
à-dire de bonne qualité, profond, riche en
humus, argilo-calcaire ou argilo-silico-cal- 1 -
caire, mais où l'argile ne domine pas trop ;
quand les eaux hivernales sont bien drai-
nées en pays tempérés "et que la nappe
aquifère n'est pas salée et ne remonte pas
jusqu'aux racines, car ces dernières des-
cendent assez profondément vers le sous-
sol. Dans les plantations faites il y a trois
ans dans les plaines de l'Habra (province-
d'Oran) par M. OSER, agent industriel expé-
rimenté, la salure du sous-sol a bientôt nui
à la ramie, en ce sens que les façons don-
nées au sol ont provoqué par capiIÍarité
des effervescences salines assez préjudi-
ciables à la végétation pour la réduire ou
la détruire par places.
- Mais, quelle que soit l'excellente nature
du sol, l'arrosage est absolument néces-
saire pour obtenir plusieurs coupes dans
les climats à longues périodes de sécheresse,
et, dans ceux-ci, il faut compter au moins
500 ou 600 mètres cubes d'eau à l'hectare,
surtout dans les plantations déjà âgées, où
l'eau circule difficilement.
De la culture proprement dite, je ne par-
lerai pas. A mon sens, elle n'existe pas
quand une plantation a été bien exécutée,-
c'est-à-dire quand de bons rhizomes ont,
au bout de quelques mois, envahi complè-
tement le sol : jusqu'à ce moment de
simples binages, puis des désherbages sui-
vis d'arrosages sont seuls à pratiquer.
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