Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1910-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1910 31 mars 1910
Description : 1910/03/31 (A10,N105). 1910/03/31 (A10,N105).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63832905
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 24/12/2012
DIXIÈME ANNÉE N° 105 31 MARS 1010
Journal d'Agriculture Tropicale
Remarques sur la sélection et la saignée
du « Manihot Glaziowi »
La question des types bons et mauvais producteurs. — Ne pas limiter la sélection à la pépinière.
Bouturage. — Semis en place et en pépinière. — Doit-on écimer les plantes?
Age et heures de saignée. — Le problème de la saignée rationnelle.
Emploi des «Drip-tins ». — La méthode Lewa.
Par M. 0. LABROY.
à
Depuis la note très autorisée que M. AUG.
CARDOZO a consacrée (« J. d'A. T. », n° 84) à
l'exploitation rationnelle du Manihot Gla-
ziowi, nous n'avons publié que fort peu
de chose sur cette espèce, qui continue
pourtant à occuper bon nombre de plan-
teurs. Cette apparente négligence est due
beaucoup moins à l'importance prise dans
ces derniers temps par l'Hévéa et les Mani-
çobas de Bahia et Piauhy qu'à l'absence
presque complète de. nouvelles observa-
tions sur la culture du caoutchoutier de
Céara. L'intérêt qui s'attache à cette der-
nière essence n'a pu s'atténuer considéra-
blement du fait de l'extension donnée à
l'Hévéa en Indo-Malaisie, les deux arbres
ayant des exigences assez bien définies au
point de vue du climat et du terrain pour
ne pas s'entre-nuire; d'aulre part, nous ne
pensons pas que les Maniçobas de Jéquié
et de Piauhy aient fourni des preuves suffi-
santes de leur supériorité pour, à l'heure
actuelle, entamer sérieusement l'avenir du
Céara, tel qu'il apparaissait deux ans plus
tôt. Le dépouillement d'un assez volumi-
neux dossier nous amène à cette conclu-
sion que l'article de notre distingué colla-
borateur d'lnhambane a bien peu perdu de
son actualité.
M. CARDOZO attribuait avec raison l'in-
succès de la plupart des entreprises cultu-
rales de Maniçoba à l'énorme proportion
u
de sujets mauvais producteurs dans l'en-
semble d'une plantation et à l'ignorance
d'une méthode rationnelle pour l'extraction
du latex. Ce sont ces deux points que nous
voudrions reprendre aujourd'hui avec
quelques nouveaux éléments d'apprécia-
tion. -
Sélection. — D'après M. CARDOZO, le
pourcentage des arbres bons producteurs
n'excéderait pas 20 0/0 dans une planta-
tion établie par semis. En admettant en-
core, avec certains auteurs, que cette pro-
portion soit généralement plus élevée, il
n'en reste pas moins démontré qu'un très
grand nombre d'arbres sont élevés en pure
perte jusqu'à l'âge de production et qu'il y
a là un gros écueil au développement cul-
tural du Maniçoba de Céara.
Quels sont les moyens pratiques à mettre
en œuvre pour limiter cette extrême varia-
bilité des individus et régulariser, en l'aug-
mentant autant que possible, la valeur
caoutchoutifère des arbres d'une planta-
tion?
Nous savons, grâce à l'enquête du
« J. d'A. T. » (nOS41,49 et 59), qu'il n'existe
aucun type défini de Céara bon producteur
et que les facies pleureur et candélabre ne
fournissent aucune indication d'ordre éco-
nomique. Tout en confirmant ce fait à la
suite d'observations personnelles, faites à
Guara-Guara, M. JOHNSON, l'habile agro-
Journal d'Agriculture Tropicale
Remarques sur la sélection et la saignée
du « Manihot Glaziowi »
La question des types bons et mauvais producteurs. — Ne pas limiter la sélection à la pépinière.
Bouturage. — Semis en place et en pépinière. — Doit-on écimer les plantes?
Age et heures de saignée. — Le problème de la saignée rationnelle.
Emploi des «Drip-tins ». — La méthode Lewa.
Par M. 0. LABROY.
à
Depuis la note très autorisée que M. AUG.
CARDOZO a consacrée (« J. d'A. T. », n° 84) à
l'exploitation rationnelle du Manihot Gla-
ziowi, nous n'avons publié que fort peu
de chose sur cette espèce, qui continue
pourtant à occuper bon nombre de plan-
teurs. Cette apparente négligence est due
beaucoup moins à l'importance prise dans
ces derniers temps par l'Hévéa et les Mani-
çobas de Bahia et Piauhy qu'à l'absence
presque complète de. nouvelles observa-
tions sur la culture du caoutchoutier de
Céara. L'intérêt qui s'attache à cette der-
nière essence n'a pu s'atténuer considéra-
blement du fait de l'extension donnée à
l'Hévéa en Indo-Malaisie, les deux arbres
ayant des exigences assez bien définies au
point de vue du climat et du terrain pour
ne pas s'entre-nuire; d'aulre part, nous ne
pensons pas que les Maniçobas de Jéquié
et de Piauhy aient fourni des preuves suffi-
santes de leur supériorité pour, à l'heure
actuelle, entamer sérieusement l'avenir du
Céara, tel qu'il apparaissait deux ans plus
tôt. Le dépouillement d'un assez volumi-
neux dossier nous amène à cette conclu-
sion que l'article de notre distingué colla-
borateur d'lnhambane a bien peu perdu de
son actualité.
M. CARDOZO attribuait avec raison l'in-
succès de la plupart des entreprises cultu-
rales de Maniçoba à l'énorme proportion
u
de sujets mauvais producteurs dans l'en-
semble d'une plantation et à l'ignorance
d'une méthode rationnelle pour l'extraction
du latex. Ce sont ces deux points que nous
voudrions reprendre aujourd'hui avec
quelques nouveaux éléments d'apprécia-
tion. -
Sélection. — D'après M. CARDOZO, le
pourcentage des arbres bons producteurs
n'excéderait pas 20 0/0 dans une planta-
tion établie par semis. En admettant en-
core, avec certains auteurs, que cette pro-
portion soit généralement plus élevée, il
n'en reste pas moins démontré qu'un très
grand nombre d'arbres sont élevés en pure
perte jusqu'à l'âge de production et qu'il y
a là un gros écueil au développement cul-
tural du Maniçoba de Céara.
Quels sont les moyens pratiques à mettre
en œuvre pour limiter cette extrême varia-
bilité des individus et régulariser, en l'aug-
mentant autant que possible, la valeur
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tion?
Nous savons, grâce à l'enquête du
« J. d'A. T. » (nOS41,49 et 59), qu'il n'existe
aucun type défini de Céara bon producteur
et que les facies pleureur et candélabre ne
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nomique. Tout en confirmant ce fait à la
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