Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1897-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1897 05 novembre 1897
Description : 1897/11/05 (A1,N6,T1). 1897/11/05 (A1,N6,T1).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381462x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
VARIÉTÉS 209
botanique; par conséquent, les avis et l'intervention. de Kew sont acceptés
sans contrôle par les gouvernements coloniaux. Quoique Kew n'exerce pas de
contrôle sur les institutions coloniales, ses fonctionnaires sont régulièrement
consultés pour ce qui est relatif à ces établissements et ils sont souvent priés
de faire une sélection d'hommes capables de répondre aux exigences de ces
institutions. En raison de leurs connaissances et de leurs capacités spéciales,
ils sont toujours désignés pour donner leur opinion dans toutes les questions
relatives aux plantes et aux produits .dérivant de ces plantes. Le célèbre
herbier de Kew, le plus complet qui existe, est maintenu et constamment
augmenté dans l'intérêt de la science botanique. Il est d'une ressource pré-
cieuse pour l'étude des flores de l'empire anglais. Les musées de botanique
économique sont d'une richesse remarquable : toutes les plantes offrant
quelque intérêt scientifique, économique ou autre, sont exhibées avec indica-
tion des différentes transformations de leurs produits. Les collections de
plantes vivantes sont également très riches et constituent un matériel de tout
premier ordre pour l'étude et l'observation. Tout cela permet aux personnes
intéressées de se familiariser avec les ressources végétales de l'empire
colonial.
Mais ce n'est pas tout. Kew.. c'est encore un lieu de transaction et un entre-
pôt pour les graines et les plantes de toutes les parties du monde. C'est une
université de jardinage formant des praticiens distingués et des botanistes et
fournissant aux jeunes gens appelés à participer à l'œuvre coloniale tous les
moyens nécessaires pour acquérir une bonne instruction botanique, ainsi que
la théorie et la pratique de l'horticulture.
Le fonctionnement et le rôle des stations botaniques feront l'objet d'un
article spécial, que nous pourrons documenter après avoir rendu visite à notre
ancien collègue M. F. Willey, curateur de la station de Sierra-Leone.
Louis GENTIL.
LA VANILLE AU CONGO
PLANTATIONS. RENDEMENTS. ESSAIS DE CULTURE
La Société commerciale, industrielle et agricole du Haut-Ogooué a bien voulu nous
permettre de publier l'intéressant rapport suivant qu'elle vient de recevoir de M. J.
Bouyssou, jeune ingénieur-agronome récemment envoyé en mission par elle au Congo
français..
Le rendement des plantations faites au jardin d'essai de Libreville et prin-
cipalement à la mission catholique, le développement normal de la vanille
dans la colonie et les résultats obtenus m'Ont fait envisager la possibilité de
l'extension de cette cu-lture, qui pourrait être pour la Société une source de
bénéfices. J'ai résumé; dans ce qui suit, les renseignements que j'ai pu
recueillir et les observations faites à la suke de la visite de ces plantations.
J'ai tenu, en même temps, à indiquer la façon de procéder pour l'établisse-
ment d'une vanillerie, ainsi que les procédés à employer pour transformer
la gousse recueillie sur la liane en vanille commerciale, afin de faire faire, aux
environs des factoreries qui possèdent un terrain convenable, des essais, si on
botanique; par conséquent, les avis et l'intervention. de Kew sont acceptés
sans contrôle par les gouvernements coloniaux. Quoique Kew n'exerce pas de
contrôle sur les institutions coloniales, ses fonctionnaires sont régulièrement
consultés pour ce qui est relatif à ces établissements et ils sont souvent priés
de faire une sélection d'hommes capables de répondre aux exigences de ces
institutions. En raison de leurs connaissances et de leurs capacités spéciales,
ils sont toujours désignés pour donner leur opinion dans toutes les questions
relatives aux plantes et aux produits .dérivant de ces plantes. Le célèbre
herbier de Kew, le plus complet qui existe, est maintenu et constamment
augmenté dans l'intérêt de la science botanique. Il est d'une ressource pré-
cieuse pour l'étude des flores de l'empire anglais. Les musées de botanique
économique sont d'une richesse remarquable : toutes les plantes offrant
quelque intérêt scientifique, économique ou autre, sont exhibées avec indica-
tion des différentes transformations de leurs produits. Les collections de
plantes vivantes sont également très riches et constituent un matériel de tout
premier ordre pour l'étude et l'observation. Tout cela permet aux personnes
intéressées de se familiariser avec les ressources végétales de l'empire
colonial.
Mais ce n'est pas tout. Kew.. c'est encore un lieu de transaction et un entre-
pôt pour les graines et les plantes de toutes les parties du monde. C'est une
université de jardinage formant des praticiens distingués et des botanistes et
fournissant aux jeunes gens appelés à participer à l'œuvre coloniale tous les
moyens nécessaires pour acquérir une bonne instruction botanique, ainsi que
la théorie et la pratique de l'horticulture.
Le fonctionnement et le rôle des stations botaniques feront l'objet d'un
article spécial, que nous pourrons documenter après avoir rendu visite à notre
ancien collègue M. F. Willey, curateur de la station de Sierra-Leone.
Louis GENTIL.
LA VANILLE AU CONGO
PLANTATIONS. RENDEMENTS. ESSAIS DE CULTURE
La Société commerciale, industrielle et agricole du Haut-Ogooué a bien voulu nous
permettre de publier l'intéressant rapport suivant qu'elle vient de recevoir de M. J.
Bouyssou, jeune ingénieur-agronome récemment envoyé en mission par elle au Congo
français..
Le rendement des plantations faites au jardin d'essai de Libreville et prin-
cipalement à la mission catholique, le développement normal de la vanille
dans la colonie et les résultats obtenus m'Ont fait envisager la possibilité de
l'extension de cette cu-lture, qui pourrait être pour la Société une source de
bénéfices. J'ai résumé; dans ce qui suit, les renseignements que j'ai pu
recueillir et les observations faites à la suke de la visite de ces plantations.
J'ai tenu, en même temps, à indiquer la façon de procéder pour l'établisse-
ment d'une vanillerie, ainsi que les procédés à employer pour transformer
la gousse recueillie sur la liane en vanille commerciale, afin de faire faire, aux
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