Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1897-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1897 05 novembre 1897
Description : 1897/11/05 (A1,N6,T1). 1897/11/05 (A1,N6,T1).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381462x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
208 REVUE DES CULTURES COLONIALES
7,500 et 12,000 francs. Des jardins similaires existent à Hong-Kong, dans l'île.
de la Trinité, dans la Guyane anglaise, dans les provinces nord-ouestet dans
beaucoup de régions de l'Inde.
30 Arrivent en dernier lieu les fameuses stations botaniques, le point de
départ de la transformation avantageuse d'une colonie, l'institution primitive
par excellence et la plus'indispensable à créer dans une colonie récemment
annexée. C'est par la station botanique qu'on étudie et qu'on améliore la flore
locale, qu'on introduit de nouvelles plantes, qu'on crée de nouvelles ressources.
La station botanique est de création récente ; c'est aux Anglais que l'on doit
-l'établissement de la première institution de ce genre. Il est à remarquer
que, contrairement à ce qui existe dans les colonies françaises et allemandes
qui engouffrent chaque année de nombreux millions de francs, les colonies
anglaises, sans exception, sont self-supporting, c'est-à-dire que leurs revenus
suffisent à payer largement les frais de colonisation et d'exploitation.
Les autorités coloniales anglaises (les bureaux coloniaux et Kew), recon-
naissant la nécessité de créer des jardins botaniques dans les petites îles des
Indes occidentales et tout le long de la côte d'Afrique, s'ingénièrent à trouver
une nouvelle combinaison permettant à ces colonies d'importance restreinte
de prendre à charge un jardin botanique. On ne pouvait naturellement pas
établir des jardins sur le pied de celui de Hong-Kong et autres. D'où la créa-
tion d'une institution de troisième.importance, la station botanique. En 1886,
Grenade possédait déjà cette station idéale.
La station botanique, diminutif du jardin botanique, a pour synonyme sta-
tion d'essais et d'expérimentation. Ses attributions sont de se dévouer entiè-
rement au travail pratique nécessité par le maintien de pépinières destinées à
fournir un stock de plantes économiques pour distribution.
Le chef de ces stations doit être un praticien expérimenté, un jardinier aux
connaissances variées, capable d'établir des cultures fructueuses et possédant
une grande initiative personnelle. Il porte le titre de curateur et jouit d'un
traitement variant entre 4,500 et 5,000 francs au début, mais qui peut être
porté au maximum de 6,250 francs par augmentations annuelles de 420 francs.
La station botanique s'étend sur une surface variant entre 3 et 30 acres, né-
cessitant une dépense annuelle de 7,500 à 20,000 francs.
Aux Indes occidentales les Anglais possèdent auj ourd'hui les stations bota-
niques de Grenade, Barbaie, Saint-Vincent, Sainte-Lucie, Dominique, Mont-
serrat, Antigua, Saint-Kitts-Nevis et de Honduras britannique. La côte occi-
dentale'd'Afrique a vu s'établir les stations ae Lagos, Côte-d'Or (Aburi),
Gambie, Sierra-Leone.
Toutes ces institutions, soit de premier, deuxième ou troisième ordre, sont
maintenues et supportées par les gouvernements locaux. Tous les fonction-
naires sont assurés de la jouissance d'une pension de retraite.. Dans quelques
cas (Natal, Tasmanie) les jardins botaniques sont sous le contrôle d'une
société ou d'un comité scientifique subsidié par le gouvernement. La balance
est établie par une souscription' faite entre les membres et par la vente de
plantes.
Les relations intimes entre Kew et les institutions botaniques des Indes et
des colonies existent depuis une époque éloignée. Il y a cinquante ans le
Parlement anglais imposait à Kew le devoir d'être l'autorité' prépondérante,
dans toutes les parties de l'empire britannique, en ce qui concernait la science
7,500 et 12,000 francs. Des jardins similaires existent à Hong-Kong, dans l'île.
de la Trinité, dans la Guyane anglaise, dans les provinces nord-ouestet dans
beaucoup de régions de l'Inde.
30 Arrivent en dernier lieu les fameuses stations botaniques, le point de
départ de la transformation avantageuse d'une colonie, l'institution primitive
par excellence et la plus'indispensable à créer dans une colonie récemment
annexée. C'est par la station botanique qu'on étudie et qu'on améliore la flore
locale, qu'on introduit de nouvelles plantes, qu'on crée de nouvelles ressources.
La station botanique est de création récente ; c'est aux Anglais que l'on doit
-l'établissement de la première institution de ce genre. Il est à remarquer
que, contrairement à ce qui existe dans les colonies françaises et allemandes
qui engouffrent chaque année de nombreux millions de francs, les colonies
anglaises, sans exception, sont self-supporting, c'est-à-dire que leurs revenus
suffisent à payer largement les frais de colonisation et d'exploitation.
Les autorités coloniales anglaises (les bureaux coloniaux et Kew), recon-
naissant la nécessité de créer des jardins botaniques dans les petites îles des
Indes occidentales et tout le long de la côte d'Afrique, s'ingénièrent à trouver
une nouvelle combinaison permettant à ces colonies d'importance restreinte
de prendre à charge un jardin botanique. On ne pouvait naturellement pas
établir des jardins sur le pied de celui de Hong-Kong et autres. D'où la créa-
tion d'une institution de troisième.importance, la station botanique. En 1886,
Grenade possédait déjà cette station idéale.
La station botanique, diminutif du jardin botanique, a pour synonyme sta-
tion d'essais et d'expérimentation. Ses attributions sont de se dévouer entiè-
rement au travail pratique nécessité par le maintien de pépinières destinées à
fournir un stock de plantes économiques pour distribution.
Le chef de ces stations doit être un praticien expérimenté, un jardinier aux
connaissances variées, capable d'établir des cultures fructueuses et possédant
une grande initiative personnelle. Il porte le titre de curateur et jouit d'un
traitement variant entre 4,500 et 5,000 francs au début, mais qui peut être
porté au maximum de 6,250 francs par augmentations annuelles de 420 francs.
La station botanique s'étend sur une surface variant entre 3 et 30 acres, né-
cessitant une dépense annuelle de 7,500 à 20,000 francs.
Aux Indes occidentales les Anglais possèdent auj ourd'hui les stations bota-
niques de Grenade, Barbaie, Saint-Vincent, Sainte-Lucie, Dominique, Mont-
serrat, Antigua, Saint-Kitts-Nevis et de Honduras britannique. La côte occi-
dentale'd'Afrique a vu s'établir les stations ae Lagos, Côte-d'Or (Aburi),
Gambie, Sierra-Leone.
Toutes ces institutions, soit de premier, deuxième ou troisième ordre, sont
maintenues et supportées par les gouvernements locaux. Tous les fonction-
naires sont assurés de la jouissance d'une pension de retraite.. Dans quelques
cas (Natal, Tasmanie) les jardins botaniques sont sous le contrôle d'une
société ou d'un comité scientifique subsidié par le gouvernement. La balance
est établie par une souscription' faite entre les membres et par la vente de
plantes.
Les relations intimes entre Kew et les institutions botaniques des Indes et
des colonies existent depuis une époque éloignée. Il y a cinquante ans le
Parlement anglais imposait à Kew le devoir d'être l'autorité' prépondérante,
dans toutes les parties de l'empire britannique, en ce qui concernait la science
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