Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1933 01 octobre 1933
Description : 1933/10/01 (A22,N190)-1933/10/31. 1933/10/01 (A22,N190)-1933/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381315x
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
LES ENGRAIS AUX COLONIES. 113
Les rendements moyens seront évalués. Le potentiel après
récolte sera établi pour chaque fraction de l'essai.
La troisième année sera une année de confirmation des effets
de la chaux. Le potentiel après enlèvement de la récolte sera de
nouveau établi.
Dans l'état actuel de nos connaissances, il nous est impossible
de dire quelle sera la réaction des plantes. Supposons-la maximum
pour un pH de 6 pour une d'entre elles.
Sur une parcelle amenée au pH (6), on entreprendra métho-
diquement et comme précédemment les essais de fumures di-
verses.
Je n'ignore pas que l'on objectera que cela nécessitera des
études suivies consciencieusement et systématiquement pendant
un temps assez long. C'est exact, mais, si des résultats appréciables
viennent couronner les efforts, les colons et indigènes, le terri-
toire tout entier, en tireront profit éternellement. Jusqu'alors
rien n'empêche l'empirisme et l'ignorance de continuer leur
œuvre. Ces essais, s'ils ne sont pas entrepris maintenant, dans une
dizaine d'années, un autre inspecteur général d'agriculture
viendra à nouveau vous en parler, et pendant ce laps de temps la
France aura manqué à sa principale raison de nation colonisa-
trice, qui est de rechercher l'amélioration de la production et le
mieux-être des producteurs. Si, contre toute attente, ils échouaient,
un point serait acquis, et les agronomes auraient à chercher une
direction nouvelle, un facteur étant éliminé.
Mais, pour que l'opération soit menée avec toutes les chances
de succès, il faut que, dans les Colonies, les services d'agriculture
soient stables et se sentent techniquement surveillés par une auto-
rité supérieure. Il faut que les résultats soient rigoureusement
établis et régulièrement transmis au Ministère des Colonies, où
un service compétent, assisté des conseils d'agronomes qualifiés,
coloniaux ou métropolitains pourront, les discuter, établir s'il
y a lieu des règles nouvelles et présenter au Ministre leurs conclu-
sions pour les opérations économiques en faveur des engrais.
Que le Ministre invite les Gouverneurs généraux à faire recher-
cher dans leur territoire, par les services géologiques, tous les
gisements calcaires susceptibles d'être employés en agriculture.
Les rendements moyens seront évalués. Le potentiel après
récolte sera établi pour chaque fraction de l'essai.
La troisième année sera une année de confirmation des effets
de la chaux. Le potentiel après enlèvement de la récolte sera de
nouveau établi.
Dans l'état actuel de nos connaissances, il nous est impossible
de dire quelle sera la réaction des plantes. Supposons-la maximum
pour un pH de 6 pour une d'entre elles.
Sur une parcelle amenée au pH (6), on entreprendra métho-
diquement et comme précédemment les essais de fumures di-
verses.
Je n'ignore pas que l'on objectera que cela nécessitera des
études suivies consciencieusement et systématiquement pendant
un temps assez long. C'est exact, mais, si des résultats appréciables
viennent couronner les efforts, les colons et indigènes, le terri-
toire tout entier, en tireront profit éternellement. Jusqu'alors
rien n'empêche l'empirisme et l'ignorance de continuer leur
œuvre. Ces essais, s'ils ne sont pas entrepris maintenant, dans une
dizaine d'années, un autre inspecteur général d'agriculture
viendra à nouveau vous en parler, et pendant ce laps de temps la
France aura manqué à sa principale raison de nation colonisa-
trice, qui est de rechercher l'amélioration de la production et le
mieux-être des producteurs. Si, contre toute attente, ils échouaient,
un point serait acquis, et les agronomes auraient à chercher une
direction nouvelle, un facteur étant éliminé.
Mais, pour que l'opération soit menée avec toutes les chances
de succès, il faut que, dans les Colonies, les services d'agriculture
soient stables et se sentent techniquement surveillés par une auto-
rité supérieure. Il faut que les résultats soient rigoureusement
établis et régulièrement transmis au Ministère des Colonies, où
un service compétent, assisté des conseils d'agronomes qualifiés,
coloniaux ou métropolitains pourront, les discuter, établir s'il
y a lieu des règles nouvelles et présenter au Ministre leurs conclu-
sions pour les opérations économiques en faveur des engrais.
Que le Ministre invite les Gouverneurs généraux à faire recher-
cher dans leur territoire, par les services géologiques, tous les
gisements calcaires susceptibles d'être employés en agriculture.
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