Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 30/09/2013
LA LAINE DU MOUTON. A7
Des tableaux qui précèdent, nous déduirons les conclusions suivantes :
t ° Le poids des jeunes à la naissance, comparé à celui de la mère, chez les sujets issus de greffés, s'est montré supérieur à celui des animaux témoins (nos 170, 175, 177, 176 et un agneau bizet) ; 2° Avec la greffe pratiquée chez les sujets prépubères, les résultats sont plus favorables (nos 170, comparé à n°. 175, 177); 3° L'accroissement, dans la suite, est plus lent chez les greffés, que chez les témoins (nos 177 et 176); 4° Le croisement favorise la croissance, qu'il s'agisse pour cette opération de l'emploi de sujets greffés ou non greffés; si le poids des jeunes, comparé à celui de la mère est, à la naissance, inférieur à celui des jeunes issus de greffés, dans la suite l'aug- mentation mensuelle est plus forte chez les sujets provenant de croisements.
Dans le croisement d'une brebis bizet avec un bélier mérinos non greffé, le poids du jeune à la naissance, toujours comparé à celui de la mère, s'est montré sensiblement égal avec le poids de ceux issus de béliers greffés (nos 173, 175, 177); dans la suite, l'accroissement mensuel s'est montré plus régulier. Le poids des jeunes à la naissance est évidemment sous la dépen- dance d'un grand nombre de facteurs, inhérents aux deux reproducteurs, à leur individualité, à leur alimentation. Il con- vient également de tenir compte des réactions de l'organisme, pendant la gestation, aussi ne faut-il pas s'étonner si dans une même race, ce poids peut devenir très variable.
Voici d'ailleurs quelques chiffres, que l'un de nous a notés, soit sur le troupeau de bizet de M. Gros, soit dans différentes races.
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