Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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LA CULTURE DES CAFÉIERS À MADAGASCAR"',
PAR
A. LEDREUX Ingénieur d'Agronomie coloniale, Ingénieur en chef des Travaux d'agriculture.
(Suite.)
RÉCOLTE.
Les espèces, cultivées sur la côte Est, ne mûrissent pas exac- tement leurs fruits à la même époque; chaque espèce mûrit, en effet, ses fruits irrégulièrement. Il faut toujours revenir trois à cinq fois sur le même arbre pour terminer la récolte.
Le C. Kouilou est le plus hâtif, et a une maturité plus régulière que les Robusta. Cependant, trois à quatre passages sont encore nécessaires. La récolte des petits cafés s'étend depuis mai jusqu'à fin octobre. Les espèces Liberia, Excelsa mûrissent leurs fruits surtout d'octobre à fin janvier et on récolte le C. Congo en pleine période sèche d'octobre à fin novembre.
Ce travail se fait sur les plantations à la tâche, un ouvrier récolte de 25 à 5o kilogrammes de petits cafés par jour suivant les espèces et l'époque. Les enfants et les femmes sont choisis de préférence pour la cueillette. Il y a lieu, cependant, de leur recommander de ne récolter que les cerises mûres. Les cerises vertes ne peuvent donner qu'un café très inférieur.
RENDEMENT DES PLANTATIONS DE CAFE.
Le rendement des plantations est très variable. Ce manque d'uniformité dans les récoltes provient d'une série de facteurs : nature du sol, situation de la plantation, connaissances agricoles du planteur, etc.
(1) Voir L'Agronomie coloniale, n° 178, octobre, p. îai; n° 180, décembre, p. 21a ; n° 181, janvier, p. 7; n° 182, février, p. 53 et n° 183, mars, p. 92.
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