Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
LA CULTURE DES CAFÉIERS À MADAGASCAR. 55
est dénudé (Fig. 2). Dans ce cas il faut receper la tige au-des- sus de la robe en B, et pincer les branches latérales. Puis on
Fig. 2.
laissera développer un gourmand, qui reformera l'arbrisseau.
Dans ce cas encore, il faudra généralement modifier le milieu par un apport de fumier ou ombrager davantage.
CAS D'UN CAFÉIER QUI JAUNIT ENTIÈREMENT.
Il faut rechercher les causes de cet accident et si l'on estime que le caféier peut encore vivre, il faut le sectionner c'est-à-dire le rabattre à quelques centimètres du sol, 1 o au maximum. On lais- sera subsister 1 ou 2 gourmands qui reformeront le caféier. Si le pied est très attaqué, par une pourriture des racines, il faut l'arracher.
En général, on doit chercher à donner, aux caféiers, une forme cylindrique. Ils doivent être pourvus sur toutes leurs faces, de nombreuses branches latérales.
Le plus possible, il faut chercher à obtenir un caféier à une seule tige ; en pratique c'est parfois difficile à réaliser. Cependant le nombre des tiges maîtresses importe peu. Lorsqu'un pied de caféier s'est ramifié dès la base, la sève est répartie assez unifor- mément dans les deux tiges et l'équilibre se maintient assez facilement. Mais lorsque le pied est formé de plusieurs tiges
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