Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A22,N181)-1933/01/31. 1933/01/01 (A22,N181)-1933/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63813044
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA CULTURE DES CAFÉIERS À MADAGASCAR. lô
rateurs, il faut tenter d'obtenir le maximum de rendement par
hectare ; et si le cocotier et le caféier pouvaient s'associer, plusieurs
colons du littoral pourraient adopter ce type de plantation. Des
essais méritent d'être faits dans ce sens.
Il est vrai que l'ombrage du cocotier n'a pas une valeur égale
à celui de l'Albizzia, mais si les cocotiers sont suffisamment rap-
prochés, il est possible que les caféiers se comportent assez bien
sous cet ombrage. Le planteur retirerait, de ses cocotiers, un reve-
nu annuel intéressant.
L'essai d'implanter une deuxième culture, dans les caféiers,
mérite d'être fait, car il ne faut pas oublier que les caféiers que
nous cultivons ne donnent que des produits classés dans les
cafés secondaires et dont les prix seront toujours inférieurs à celui
de l'Arabica. En conséquence, une deuxième culture, permettrait
au colon de réaliser un bénéfice à l'Ha au moins analogue aux
pays grands producteurs de café. Le poivrier W devrait être lar-
gement multiplié dans les caféières.
A Java, par exemple, dans plusieurs plantations, les C. Robusta
sont cultivés entre les rangées d'Hevea. Cependant à Madagascar,
au début des plantations de caféiers, cet arbre fut employé comme
ombrage mais il a été abandonné pour différents motifs : bois très
fragile et insuffisance de production des caféiers.
L'arbre ou les arbres choisis, le planteur doit déterminer la
densité de l'ombrage. On peut établir, comme règle générale, que
l'ombrage sera d'autant plus dense que le sol est plus pauvre et que la
plantation se trouve à une plus faible altitude. En effet, les plantations
situées à l'intérieur de ce pays très accidenté, sont souvent recou-
vertes le matin, jusqu'à 9 heures, par un épais brouillard; les
parcelles situées au bas des collines à forte pente et exposées à
l'Est sont ombragées naturellement dans l'après-midi; quelques
arbres dans ce cas seront suffisants. Mais celles exposées à l'Ouest
devront être, malgré l'altitude, ombragées assez fortement, parce
que généralement, les terres de l'intérieur sont plus légères, et,
retiennent moins bien l'eau.
Beaucoup de plantations indigènes et même certaines plan-
tations européennes sont encore insuffisamment ombragées, et
(1) Toutefois, il ne faut pas oublier que le poivrier est surtout cultivé en Extrême-
Orient, dans des pays à population dense (N. D. L. R.).
1/AGKONOMIE COLONIALE. Janvier 1933. 3
rateurs, il faut tenter d'obtenir le maximum de rendement par
hectare ; et si le cocotier et le caféier pouvaient s'associer, plusieurs
colons du littoral pourraient adopter ce type de plantation. Des
essais méritent d'être faits dans ce sens.
Il est vrai que l'ombrage du cocotier n'a pas une valeur égale
à celui de l'Albizzia, mais si les cocotiers sont suffisamment rap-
prochés, il est possible que les caféiers se comportent assez bien
sous cet ombrage. Le planteur retirerait, de ses cocotiers, un reve-
nu annuel intéressant.
L'essai d'implanter une deuxième culture, dans les caféiers,
mérite d'être fait, car il ne faut pas oublier que les caféiers que
nous cultivons ne donnent que des produits classés dans les
cafés secondaires et dont les prix seront toujours inférieurs à celui
de l'Arabica. En conséquence, une deuxième culture, permettrait
au colon de réaliser un bénéfice à l'Ha au moins analogue aux
pays grands producteurs de café. Le poivrier W devrait être lar-
gement multiplié dans les caféières.
A Java, par exemple, dans plusieurs plantations, les C. Robusta
sont cultivés entre les rangées d'Hevea. Cependant à Madagascar,
au début des plantations de caféiers, cet arbre fut employé comme
ombrage mais il a été abandonné pour différents motifs : bois très
fragile et insuffisance de production des caféiers.
L'arbre ou les arbres choisis, le planteur doit déterminer la
densité de l'ombrage. On peut établir, comme règle générale, que
l'ombrage sera d'autant plus dense que le sol est plus pauvre et que la
plantation se trouve à une plus faible altitude. En effet, les plantations
situées à l'intérieur de ce pays très accidenté, sont souvent recou-
vertes le matin, jusqu'à 9 heures, par un épais brouillard; les
parcelles situées au bas des collines à forte pente et exposées à
l'Est sont ombragées naturellement dans l'après-midi; quelques
arbres dans ce cas seront suffisants. Mais celles exposées à l'Ouest
devront être, malgré l'altitude, ombragées assez fortement, parce
que généralement, les terres de l'intérieur sont plus légères, et,
retiennent moins bien l'eau.
Beaucoup de plantations indigènes et même certaines plan-
tations européennes sont encore insuffisamment ombragées, et
(1) Toutefois, il ne faut pas oublier que le poivrier est surtout cultivé en Extrême-
Orient, dans des pays à population dense (N. D. L. R.).
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