de les arroser quelquefois, car souvent un nombre important de ces boutures périssent.
Les graines de bois noir mûrissent en août-septembre; elles sont semées en pépinière et lorsque les plants ont 4 o centimètres ils peuvent être mis en place. Mais si dans la plantation, il existe des pieds issus de graines ayant de 2 à à mètres de haut et même davantage, ces pieds pourront être transplantés en motte ou à racines nues avant l'épanouissement des feuilles en août-sep- tembre généralement.
Albizza fastigiata (Sambala) (originaire de Madagascar). Cette légumineuse malgache, lorsqu'elle forme des peuplements, est parfois utilisée par certains indigènes, pour ombrager leurs caféiers ; mais ils ne plantent jamais cet arbre, car sa croissance est reconnue trop lente. Elle donne un ombrage tamisé, mais son faible développement ne lui permet d'ombrager que quelques pieds; elle se multiplie par graine.
Les Inga (Inga dulcis). Dans certaines plantations on trouve quelques spécimens d'Inga. Cet arbre atteint un grand déve- loppement ; l'ombrage est dense, et il convient plutôt aux planta- tions de cacaoyers, qui demandent, dans ce pays, un ombrage dense et permanent.
Les autres arbres : Hevea, Castilloa, arbres à caoutchouc qui autrefois étaient plantés comme arbre d'ombrage, sont abandonnés actuellement, car ils ont montré leur peu de résistance aux cyclones.
Les (Erythrina). Quelques jexemplaires d'Erythrina existent parfois dans certaines plantations, mais leur feuillage est conti- nuellement mangé par certaines chenilles ; ils donnent donc un ombrage insufifsant, de plus ils atteignent un développement énorme.
Certains arbres indigènes : Hazomboay (Erythrina sp.) en particulier ont été également employés autrefois, mais ils sont actuellement abandonnés.
Le cocotier. Nous avons vu une petite plantation de caféiers établie sous cocotiers ; les caféiers étaient assez beaux. Aussi, nous estimons qu'actuellement, où les cours de café sont peu rémuné-
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