Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1933-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 janvier 1933 01 janvier 1933
Description : 1933/01/01 (A22,N181)-1933/01/31. 1933/01/01 (A22,N181)-1933/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63813044
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LA CULTURE DES CAFÉIERS À MADAGASCAR. 11
raires : bananier, manioc, ambrevade, mimosa fourrager, lors-
qu'on utilise uniquement cet arbre d'ombrage.
A côté de cet inconvénient, un autre plus important c'est d'être
à feuilles caduques. Cet arbre reste pendant plusieurs mois,
depuis juillet jusqu'en octobre, sans feuillage. Les caféiers sont
alors exposés en plein soleil, et ceux plantés sur des terres pauvres
et même assez riches souffrent de cet absence d'ombrage. Aussi
nous ne pouvons le conseiller seul sur les terres pauvres; sur
les terres fertiles, il mérite cependant d'être largement employé.
Sur les terres pauvres nous préférerions le voir en mélange avec
des Albizzia stipulata afin que la caféière soit continuellement
ombragée pendant la période de sécheresse.
Mais à côté de cet inconvénient, il a le mérite d'apporter
chaque année, au sol, une fumure assez abondante.
Les feuilles et les gousses de cette légumineuse, riches en azote,
restituent une partie de ce qui a été enlevé par la récolte.
Cet arbre atteint un développement bien inférieur aux deux
premiers Albizzia, et en conséquence il doit être planté plus
rapproché, ce qui entraine un plus grand nombre de pieds
à l'hectare. Dans une plantation de café à 3 mètres X 3 mètres,
les arbres pourront être plantés, par exemple 9 mètres X 9 mètres
en quinconce, et dans les autres types de plantation soit à
3 m. 5o x 3 m. 5o ou 4 mètres x à mètres, il sera néces-
saire de se rapprocher, le plus possible, de cette densité d'om-
brage.
Cette légumineuse se multiplie par bouture ou par graine.
Par bouture, les arbres ont un enracinement moins profond que
ceux issus de semis ; et de ce fait sont moins résistants aux cyclones.
Les boutures se font avec des branches bien développées et
aussi droites que possible, longues de 2 à 3 mètres et ayant
un diamètre qui varie de 5 à 15 centimètres. La meilleure époque
pour les prélever sur les arbres varie un peu chaque année, mais
c'est généralement en août et septembre, c'est-à-dire quelques
semaines avant l'épanouissement des bourgeons que le bouturage
est le plus facile. Ces boutures sont enterrées de 3o à 4o centi-
mètres et la terre est fortement tassée au pied. Il est aussi recom-
mandé de laisser sécher les sections pendant un jour avant de les
mettre en terre. Si le temps est sec après la plantation, il est bon
raires : bananier, manioc, ambrevade, mimosa fourrager, lors-
qu'on utilise uniquement cet arbre d'ombrage.
A côté de cet inconvénient, un autre plus important c'est d'être
à feuilles caduques. Cet arbre reste pendant plusieurs mois,
depuis juillet jusqu'en octobre, sans feuillage. Les caféiers sont
alors exposés en plein soleil, et ceux plantés sur des terres pauvres
et même assez riches souffrent de cet absence d'ombrage. Aussi
nous ne pouvons le conseiller seul sur les terres pauvres; sur
les terres fertiles, il mérite cependant d'être largement employé.
Sur les terres pauvres nous préférerions le voir en mélange avec
des Albizzia stipulata afin que la caféière soit continuellement
ombragée pendant la période de sécheresse.
Mais à côté de cet inconvénient, il a le mérite d'apporter
chaque année, au sol, une fumure assez abondante.
Les feuilles et les gousses de cette légumineuse, riches en azote,
restituent une partie de ce qui a été enlevé par la récolte.
Cet arbre atteint un développement bien inférieur aux deux
premiers Albizzia, et en conséquence il doit être planté plus
rapproché, ce qui entraine un plus grand nombre de pieds
à l'hectare. Dans une plantation de café à 3 mètres X 3 mètres,
les arbres pourront être plantés, par exemple 9 mètres X 9 mètres
en quinconce, et dans les autres types de plantation soit à
3 m. 5o x 3 m. 5o ou 4 mètres x à mètres, il sera néces-
saire de se rapprocher, le plus possible, de cette densité d'om-
brage.
Cette légumineuse se multiplie par bouture ou par graine.
Par bouture, les arbres ont un enracinement moins profond que
ceux issus de semis ; et de ce fait sont moins résistants aux cyclones.
Les boutures se font avec des branches bien développées et
aussi droites que possible, longues de 2 à 3 mètres et ayant
un diamètre qui varie de 5 à 15 centimètres. La meilleure époque
pour les prélever sur les arbres varie un peu chaque année, mais
c'est généralement en août et septembre, c'est-à-dire quelques
semaines avant l'épanouissement des bourgeons que le bouturage
est le plus facile. Ces boutures sont enterrées de 3o à 4o centi-
mètres et la terre est fortement tassée au pied. Il est aussi recom-
mandé de laisser sécher les sections pendant un jour avant de les
mettre en terre. Si le temps est sec après la plantation, il est bon
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