Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1936-05-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mai 1936 01 mai 1936
Description : 1936/05/01 (A25,N221)-1936/05/31. 1936/05/01 (A25,N221)-1936/05/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381290j
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES PARASITES DU COCOTIER EN NOUVELLE-CALÉDONIE. 151
trouve souvent une superposition de boucliers de plus en plus
petits placés les uns au-dessus des autres sans règle définie. Cette
accumulation provient du fait que certaines larves sont demeurées
sous leur mère au cours des générations successives.
Les deux types de carapaces sont bien distincts l'un de l'autre
et il ne faut pas croire que la forme claire est un stade jeune de la
forme foncée. On trouve de très jeunes et très petits spécimens
foncés. Les mâles sont surtout logés sous les carapaces claires;
on les rencontre cependant aussi sous les autres. De même, on
trouve aussi des femelles sous les carapaces claires et aplaties.
En général, les grosses carapaces foncées cachent de grosses
femelles avec de nombreuses larves, immobiles ou mobiles.
Lorsqu'une foliole ne présente qu'un nombre réduit de para-
sites les carapaces appartiennent au type foncé et élevé. Il semble
que la forme conique soit une forme de résistance et de repro-
duction plus lente tandis que l'autre, plus rapide, corresponde
surtout aux mâles et à des femelles peu prolifiques.
Femelle. — La femelle devient presque informe lorsqu'elle est
adulte. Son corps est très élargi et presque aussi large que long.
Il peut atteindre trois quarts de millimètre de long. Sa couleur
est jaune clair. Deux yeux très petits restent visibles ventralement.
La zone abdominale conserve longtemps des traces de segmenta-
tion. Le rostre a l'aspect d'un filament brun partant un peu en
avant du centre du corps et s'attachant à la feuille. Si l'on observe
une femelle bien développée, mais jeune encore, on constate que
toute la partie postérieure du corps est encore recouverte d'une
couche dermique qui se détache irrégulièrement vers l'avant pour
disparaître complètement ensuite. Sur cette couche sont implan-
tées de nombreuses soies complexes. Sur l'axe de chaque soie
s'élèvent des épines dirigées vers son extrémité et disposées
comme une seule des séries des barbes d'une plume; l'autre
série n'étant pas représentée (peignes). Les trachées partent de
2 paires d'orifices situés l'une un peu en avant du rostre et
l'autre un peu en arrière de la même région. Sur la même couche
et disséminés entre les soies sont des organes présentant un ori-
fice central entouré d'une rosace de 5 renflements et d'un anneau
externe de chitine épaissie. Ce sont les orifices complexes de
trouve souvent une superposition de boucliers de plus en plus
petits placés les uns au-dessus des autres sans règle définie. Cette
accumulation provient du fait que certaines larves sont demeurées
sous leur mère au cours des générations successives.
Les deux types de carapaces sont bien distincts l'un de l'autre
et il ne faut pas croire que la forme claire est un stade jeune de la
forme foncée. On trouve de très jeunes et très petits spécimens
foncés. Les mâles sont surtout logés sous les carapaces claires;
on les rencontre cependant aussi sous les autres. De même, on
trouve aussi des femelles sous les carapaces claires et aplaties.
En général, les grosses carapaces foncées cachent de grosses
femelles avec de nombreuses larves, immobiles ou mobiles.
Lorsqu'une foliole ne présente qu'un nombre réduit de para-
sites les carapaces appartiennent au type foncé et élevé. Il semble
que la forme conique soit une forme de résistance et de repro-
duction plus lente tandis que l'autre, plus rapide, corresponde
surtout aux mâles et à des femelles peu prolifiques.
Femelle. — La femelle devient presque informe lorsqu'elle est
adulte. Son corps est très élargi et presque aussi large que long.
Il peut atteindre trois quarts de millimètre de long. Sa couleur
est jaune clair. Deux yeux très petits restent visibles ventralement.
La zone abdominale conserve longtemps des traces de segmenta-
tion. Le rostre a l'aspect d'un filament brun partant un peu en
avant du centre du corps et s'attachant à la feuille. Si l'on observe
une femelle bien développée, mais jeune encore, on constate que
toute la partie postérieure du corps est encore recouverte d'une
couche dermique qui se détache irrégulièrement vers l'avant pour
disparaître complètement ensuite. Sur cette couche sont implan-
tées de nombreuses soies complexes. Sur l'axe de chaque soie
s'élèvent des épines dirigées vers son extrémité et disposées
comme une seule des séries des barbes d'une plume; l'autre
série n'étant pas représentée (peignes). Les trachées partent de
2 paires d'orifices situés l'une un peu en avant du rostre et
l'autre un peu en arrière de la même région. Sur la même couche
et disséminés entre les soies sont des organes présentant un ori-
fice central entouré d'une rosace de 5 renflements et d'un anneau
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