Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1936-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1936 01 mars 1936
Description : 1936/03/01 (A25,N219)-1936/03/31. 1936/03/01 (A25,N219)-1936/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381288g
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES PLANTES DE CULTURE INDIGÈNE AUX COLONIES. 87
d'une lignée pure serait sans doute supérieure, mais, dans les
conditions variables où il faudrait l'employer, elle donnerait
sûrement de moins bons résultats que notre population.
Les formes obtenues trouvent ainsi une partie de leur valeur
dans leur imperfection même. C'est parce que le type biologique
réalisé est imparfaitement homogène qu'il possède certaines
qualités de l'élite sans perdre celles du commun.
CONCLUSION.
L'agronome qui entreprend l'amélioration d'une plante dont
les types sont nombreux et variés peut redouter deux écueils :
D'un côté, il s'expose à conserver une foule de matériaux mé-
diocres, qui s'accumulent, paralysent son action, et, très vite,
interdisent tout travail sérieux; d'un autre côté, il risque de
négliger l'étude d'une partie du matériel, de laisser échapper
les meilleurs éléments, et, finalement, de livrer à la culture des
variétés qui, rapidement, se révèlent inférieures à celles qu'elles
remplacent.
La méthode que nous exposons se propose justement d'éviter
ces deux écueils. Elle ne rejette rien sans examen suffisant, per-
met d'examiner méthodiquement toutes les ressources locales,
et, progressivement, au fur et à mesure que les études deviennent
plus longues et plus minutieuses, elle réduit le nombre des
formes à examiner. D'autre part, elle est rapide et n'exige pas
une grande formation technique du personnel exécutant. Il est
évident qu'elle entraîne à certaines dépenses; celles-ci ne sont
pourtant pas exagérées car il n'y a aucune installation matérielle
spéciale à réaliser : ce sont les appointements du personnel qui
constituent presque tous les frais. Et puis, n'est-il pas préférable,
dans la majorité des cas, de consentir quelques sacrifices pour
étudier une question à fond dès le début, plutôt que de la
reprendre continuellement sous différentes formes, pour n'obtenir
que des résultats partiels diiffcilement juxtaposables? On écono-
mise ainsi du temps, des efforts, de l'argent et le résultat est plus
certain.
Enfin, à nos yeux, cette méthode présente un autre avantage :
elle se prête parfaitement au travail en collaboration avec les
d'une lignée pure serait sans doute supérieure, mais, dans les
conditions variables où il faudrait l'employer, elle donnerait
sûrement de moins bons résultats que notre population.
Les formes obtenues trouvent ainsi une partie de leur valeur
dans leur imperfection même. C'est parce que le type biologique
réalisé est imparfaitement homogène qu'il possède certaines
qualités de l'élite sans perdre celles du commun.
CONCLUSION.
L'agronome qui entreprend l'amélioration d'une plante dont
les types sont nombreux et variés peut redouter deux écueils :
D'un côté, il s'expose à conserver une foule de matériaux mé-
diocres, qui s'accumulent, paralysent son action, et, très vite,
interdisent tout travail sérieux; d'un autre côté, il risque de
négliger l'étude d'une partie du matériel, de laisser échapper
les meilleurs éléments, et, finalement, de livrer à la culture des
variétés qui, rapidement, se révèlent inférieures à celles qu'elles
remplacent.
La méthode que nous exposons se propose justement d'éviter
ces deux écueils. Elle ne rejette rien sans examen suffisant, per-
met d'examiner méthodiquement toutes les ressources locales,
et, progressivement, au fur et à mesure que les études deviennent
plus longues et plus minutieuses, elle réduit le nombre des
formes à examiner. D'autre part, elle est rapide et n'exige pas
une grande formation technique du personnel exécutant. Il est
évident qu'elle entraîne à certaines dépenses; celles-ci ne sont
pourtant pas exagérées car il n'y a aucune installation matérielle
spéciale à réaliser : ce sont les appointements du personnel qui
constituent presque tous les frais. Et puis, n'est-il pas préférable,
dans la majorité des cas, de consentir quelques sacrifices pour
étudier une question à fond dès le début, plutôt que de la
reprendre continuellement sous différentes formes, pour n'obtenir
que des résultats partiels diiffcilement juxtaposables? On écono-
mise ainsi du temps, des efforts, de l'argent et le résultat est plus
certain.
Enfin, à nos yeux, cette méthode présente un autre avantage :
elle se prête parfaitement au travail en collaboration avec les
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