Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
152 LA CULTURE DU BANANIER
coupe, au moment où le planteur passe ses fruits en revue pour les marquer, en vue de la récolte, ne parait ni longue, ni coûteuse.
L'essentiel, c'est que le liquide injecté ne soit pas nocif pour le consommateur.
COMMERCE DES BANANES.
Les planteurs vendent leur récolte sur place ou l'expédient en France, au Maroc ou en Algérie à des commissionnaires ou direc- tement à des acheteurs.
La vente, sur place, se fait, fruit payé à la plantation, frais de coupe, emballage et transport à la charge de l'acheteur. Les prix pratiqués dans ce genre de transaction, variaient, en 19B1, de o fr. 5o à 0 fr. 70 le kilo. Si les frais de coupe et de transport à la gare d'évacuation étaient à la charge du vendeur, ils attei- gnaient 1 franc à 1 fr. 10.
Le planteur, qui expédie ses fruits en France, doit supporter en plus du prix de revient de son produit, prix- variable selon l'importance de ses frais généraux : Pour une caisse de 5o kilogrammes de bananes :
Environ.
Prix de la caisse 10 francs.
des pointes, fil à cercler, peinture à marquer 2 de la paille d'emballage (d'importation) 4 du papier et de la ouate. , , , , , , , 2 de la main-d'œuvre pour l'emballage 1 du transport au bateau (variable suivant les moyens et les distances) , , , , , , , , , ,
Prenons comme moyenne du revient d'une caisse rendue au port : 2 5 francs.
Il y a en plus :
Prix du fret. 35 francs de l'assurance (variable) de statistique, du certificat d'origine, du timbre, des heures supplémentaires des agents de douane de la commission au transitaire Il du débarquement dans le port destinataire
A ces frais réunis, qui s'élèvent en moyenne à 1 fr. 5o par kilo- gramme, doivent s'ajouter ceux représentés par les pertes, la commission prise par l'intermédiaire (6 à 10 p. 1 00).
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