Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1932-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 octobre 1932 01 octobre 1932
Description : 1932/10/01 (A21,N178)-1932/10/31. 1932/10/01 (A21,N178)-1932/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6381283d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
EN AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE. 139
ou d'un couteau l'intérieur du tronc, afin de détruire
l'inflorescence, car c'est le rejet issu de la souche qui devra
produire et non pas celui qu'on plante. Si le rejet est
jeune, on se contentera d'en sectionner les feuilles, en
lui laissant son bouquet terminal, de façon à diminuer sa
surface d'évaporation;
40 Baigner, par mesure de prudence, le bulbe du rejet dans une
solution anticryptogamique. Le tremper ensuite dans un
bain pâteux composé de fumier décomposé. Cette opéra-
tion du cc pralinage" a toujours donné de bons résultats,
surtout quand le planteur n'a pu se procurer les engrais
organiques nécessaires au moment de la plantation.
Un manœuvre passe alors sur la ligne à planter, y creuse à
la place marquée avec une bêche, un trou de dimensions suffi-
santes pour contenir le bulbe du bananier.
Un autre dépose le rejet de façon à ce que le collet de la plante
soit à environ 5 à 10 centimètres en dessous de la surface du
sol (en tenant compte du tassement), la tige étant disposée
verticalement et les racines vivantes bien étalées. Certains plan-
teurs déposent le tronc du rejet sur un plan horizontal. Nous
n'en voyons pas la nécessité. On peut aussi sectionner le bulbe
en deux ou trois éclats, quand il est très volumineux ou qu'on
manque de rejets.
L'homme qui a planté s'assure de l'alignement suivant les
indications données par deux de ses camarades qui se tiennent
aux extrémités des lignes longitudinales et transversales, et tasse
légèrement la terre autour du rejet. Un autre comble définitive-
ment et nivelle la fosse. Enfin, une équipe achève d'étendre la
terre qui se trouve dans les interlignes.
Si l'on envisage l'irrigation en cc casiers" , l'aménagement de
ces derniers s'opère avant la plantation. Elle consiste à disposer
le terrain en fosses de dimensions variables, carrées ou rectan-
gulaires, suivant le relief et la disposition du sol et de les entourer
d'une digue de terre assez élevée pour maintenir l'eau d'arro-
sage. Chaque casier est relié au voisin à l'aide d'une vanne pri-
mitive servant à retenir l'eau ou en faciliter l'écoulement vers
ce dernier, quand le sol a été suffisamment imprégné. La mise
ou d'un couteau l'intérieur du tronc, afin de détruire
l'inflorescence, car c'est le rejet issu de la souche qui devra
produire et non pas celui qu'on plante. Si le rejet est
jeune, on se contentera d'en sectionner les feuilles, en
lui laissant son bouquet terminal, de façon à diminuer sa
surface d'évaporation;
40 Baigner, par mesure de prudence, le bulbe du rejet dans une
solution anticryptogamique. Le tremper ensuite dans un
bain pâteux composé de fumier décomposé. Cette opéra-
tion du cc pralinage" a toujours donné de bons résultats,
surtout quand le planteur n'a pu se procurer les engrais
organiques nécessaires au moment de la plantation.
Un manœuvre passe alors sur la ligne à planter, y creuse à
la place marquée avec une bêche, un trou de dimensions suffi-
santes pour contenir le bulbe du bananier.
Un autre dépose le rejet de façon à ce que le collet de la plante
soit à environ 5 à 10 centimètres en dessous de la surface du
sol (en tenant compte du tassement), la tige étant disposée
verticalement et les racines vivantes bien étalées. Certains plan-
teurs déposent le tronc du rejet sur un plan horizontal. Nous
n'en voyons pas la nécessité. On peut aussi sectionner le bulbe
en deux ou trois éclats, quand il est très volumineux ou qu'on
manque de rejets.
L'homme qui a planté s'assure de l'alignement suivant les
indications données par deux de ses camarades qui se tiennent
aux extrémités des lignes longitudinales et transversales, et tasse
légèrement la terre autour du rejet. Un autre comble définitive-
ment et nivelle la fosse. Enfin, une équipe achève d'étendre la
terre qui se trouve dans les interlignes.
Si l'on envisage l'irrigation en cc casiers" , l'aménagement de
ces derniers s'opère avant la plantation. Elle consiste à disposer
le terrain en fosses de dimensions variables, carrées ou rectan-
gulaires, suivant le relief et la disposition du sol et de les entourer
d'une digue de terre assez élevée pour maintenir l'eau d'arro-
sage. Chaque casier est relié au voisin à l'aide d'une vanne pri-
mitive servant à retenir l'eau ou en faciliter l'écoulement vers
ce dernier, quand le sol a été suffisamment imprégné. La mise
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