Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
m ÉTUDES ET MÉMOIRES.
CHAPITRE III.
Récolte des semences. Expédition.
Préparation des pépinières. Semis. Repiquage.
RÉCOLTE DES SEMENCES.
Sélection. Tout planteur qui crée une plantation doit s'assu- rer de bonnes semences ayant origine certaine. Encore mainte- nant, beaucoup de planteurs indigènes ignorent les avantages de la sélection et prélèvent des graines destinées aux semences sur n'importe quel caféier. Cette méthode doit être abandonnée, et nous devons apprendre, à l'indigène, à choisir les caféiers sur les- quels il doit prélever ses semences, c'est-à-dire le familiariser à effectuer une sélection massive.
Ces caféiers, ou pieds mères, doivent être vigoureux, très pro- ductifs, avoir une maturité aussi régulière que possible et posséder les caractères de l'espèce que l'on désire multiplier.
Toutes les cerises ne sont pas de bonnes semences, et seules les cerises lourdes, ayant deux graines bien formées, devront être réservées pour les semis. On élimine ainsi les grains mal for- més, qui ne donnent en pépinière que des pieds chétifs impropres à la plantation définitive.
Enfin, le choix de l'espèce a une très grande importance. Il arrive encore trop fréquemment que des pépinières et même des plantations, renferment en mélange des caféiers appartenant aux types Canephora et Robusta. Cependant nous avons indiqué les différences qui existent entre les Robusta et les Canephora, et qui sont très importantes au point de vue cultural.
Quant aux cerises, elles ne doivent être cueillies qu'à complète maturité, afin d'avoir la certitude que la graine a achevé son déve- loppement.
Préparation des semences. Les cerises fraîches, sont dépulpées, soit à la main, soit à la machine et mises à sécher à l'ombre. Elles sont revêtues, en cet état, de leur parche.
L'exposition au soleil est nuisible si elle est prolongée; des graines perdent ainsi leur faculté germinative. Cependant
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