Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1932-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1932 01 septembre 1932
Description : 1932/09/01 (A21,N177)-1932/09/30. 1932/09/01 (A21,N177)-1932/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63812820
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
EN AFRIQUE OCCIDENTALE FRANÇAISE. 91
s'il le faut. Nous ne nous étendrons pas sur la technique du drai-
nage, car nous supposons que le planteur s'est familiarisé avec
ses principes, avant son arrivée à la colonie.
Préparation des fosses.
S'il est facile de creuser un trou dans la terre, il est cependant
utile de le faire selon quelques règles :
On procède tout d'abord au piquetage de la plantation, opé-
ration très pénible pour un européen et que peu d'indigènes
arrivent à pratiquer d'une façon impeccable. Les distances, géné-
ralement adoptées par la majorité des planteurs, pour la mise
en place des bananiers, sont de 3 m. X 3 m.; de 2 m. 5o x
3 m.; de 2 m. x 3 m. et même de 2 m. 5o x 3 m. 5o dans les
sols humides où le drainage est indispensable. On a de plus
en plus tendance à serrer les bananiers pour augmenter la
production, en diminuant la surface d'évaporation et les risques
d'érosion du terrain par suite du ruissellement des eaux de
pluie.
Il y a cependant une limite dont l'estimation doit être subor-
donnée à certains facteurs tels que l'exposition du terrain, par
rapport à la pluviométrie du pays, au levant, aux vents do-
minants, aux procédés d'irrigation envisagés et enfin à la
nature même du sol.
Il a toujours été observé, en matière d'arboriculture, que les
végétaux s'accommodent généralement fort mal d'être trop serrés
et, parfois étouffés. Le manque d'air, de lumière est toujours
nuisible à leur bonne fructification et favorise les poussées cryp-
togamiques qui paralysent leur végétation.
(A suivre.)
s'il le faut. Nous ne nous étendrons pas sur la technique du drai-
nage, car nous supposons que le planteur s'est familiarisé avec
ses principes, avant son arrivée à la colonie.
Préparation des fosses.
S'il est facile de creuser un trou dans la terre, il est cependant
utile de le faire selon quelques règles :
On procède tout d'abord au piquetage de la plantation, opé-
ration très pénible pour un européen et que peu d'indigènes
arrivent à pratiquer d'une façon impeccable. Les distances, géné-
ralement adoptées par la majorité des planteurs, pour la mise
en place des bananiers, sont de 3 m. X 3 m.; de 2 m. 5o x
3 m.; de 2 m. x 3 m. et même de 2 m. 5o x 3 m. 5o dans les
sols humides où le drainage est indispensable. On a de plus
en plus tendance à serrer les bananiers pour augmenter la
production, en diminuant la surface d'évaporation et les risques
d'érosion du terrain par suite du ruissellement des eaux de
pluie.
Il y a cependant une limite dont l'estimation doit être subor-
donnée à certains facteurs tels que l'exposition du terrain, par
rapport à la pluviométrie du pays, au levant, aux vents do-
minants, aux procédés d'irrigation envisagés et enfin à la
nature même du sol.
Il a toujours été observé, en matière d'arboriculture, que les
végétaux s'accommodent généralement fort mal d'être trop serrés
et, parfois étouffés. Le manque d'air, de lumière est toujours
nuisible à leur bonne fructification et favorise les poussées cryp-
togamiques qui paralysent leur végétation.
(A suivre.)
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