Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1930-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1930 01 novembre 1930
Description : 1930/11/01 (A19,N155)-1930/11/30. 1930/11/01 (A19,N155)-1930/11/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63812783
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
IIO ÉTUDES ET MÉMOIRES.
Ce remède ne me paraît pas très pratique et serait assez coû-
teux. Les caféries sont ici peu étendues et il faut remarquer
que les cigales attaquent non seulement les caféiers, mais un
très grand nombre d'autres plantes. Le traitement qui ne pourrait
être opéré que dans la caférie elle-même risquerait de ne donner
aucun résultat.
Les limaces rongent les pieds des jeunes caféiers (Vaginulidés
Athracophorides). Elles sont assez rarement visibles et on les
trouve dans la terre jusqu'à une grande profondeur : plus de
9 0 centimètres. Leurs dégâts, dans les caféries, sont assez peu
importants. Les plants âgés n'en souffrent plus du tout.
L'étude des autres parasites animaux du caféier, en Nouvelle-
Calédonie est encore à faire. On m'a signalé la présence d'un
borer qui doit être peu répandu car je n'ai encore pu le rencon-
trer.
Un puceron s'attaque assez fréquemment aux pédoncules
des fruits et les fait tomber prématurément. On le trouve associé
à une petite fourmi presque incolore. Les Fumagines, quoique
très répandues dans toute l'île, ne m'ont pas paru s'attaquer
encore au caféier d'une manière appréciable.
METHODES CULTURALES.
Les caféiers sont cultivés sous abris. En général, les plantations
au soleil ne semblent pas devoir réussir sauf dans des cas parti-
culiers. Il semble, cependant, que très souvent il y aurait avantage
à utiliser seulement des barrières d'arbres afin de j protéger
du vent en laissant les plants au soleil. Dans ce cas les récoltes
sont plus abondantes, mais la plante meurt plus rapidement
et il faut opérer une nouvelle plantation. Or le colon néo-calé-
donien par suite à mon avis d'une mauvaise compréhension de
l'utilisation de la main-d'œuvre tend uniquement à réduire le
plus possible ses frais de main-d'œuvre plutôt qu'à chercher
l'augmentation de ses rendements. On établit actuellement très
peu de plantations nouvelles, et on se borne à l'entretien des
anciennes; en remplaçant au fur et à mesure les plants qui
meurent.
Pour cela les colons établissent parfois de petites pépinières
Ce remède ne me paraît pas très pratique et serait assez coû-
teux. Les caféries sont ici peu étendues et il faut remarquer
que les cigales attaquent non seulement les caféiers, mais un
très grand nombre d'autres plantes. Le traitement qui ne pourrait
être opéré que dans la caférie elle-même risquerait de ne donner
aucun résultat.
Les limaces rongent les pieds des jeunes caféiers (Vaginulidés
Athracophorides). Elles sont assez rarement visibles et on les
trouve dans la terre jusqu'à une grande profondeur : plus de
9 0 centimètres. Leurs dégâts, dans les caféries, sont assez peu
importants. Les plants âgés n'en souffrent plus du tout.
L'étude des autres parasites animaux du caféier, en Nouvelle-
Calédonie est encore à faire. On m'a signalé la présence d'un
borer qui doit être peu répandu car je n'ai encore pu le rencon-
trer.
Un puceron s'attaque assez fréquemment aux pédoncules
des fruits et les fait tomber prématurément. On le trouve associé
à une petite fourmi presque incolore. Les Fumagines, quoique
très répandues dans toute l'île, ne m'ont pas paru s'attaquer
encore au caféier d'une manière appréciable.
METHODES CULTURALES.
Les caféiers sont cultivés sous abris. En général, les plantations
au soleil ne semblent pas devoir réussir sauf dans des cas parti-
culiers. Il semble, cependant, que très souvent il y aurait avantage
à utiliser seulement des barrières d'arbres afin de j protéger
du vent en laissant les plants au soleil. Dans ce cas les récoltes
sont plus abondantes, mais la plante meurt plus rapidement
et il faut opérer une nouvelle plantation. Or le colon néo-calé-
donien par suite à mon avis d'une mauvaise compréhension de
l'utilisation de la main-d'œuvre tend uniquement à réduire le
plus possible ses frais de main-d'œuvre plutôt qu'à chercher
l'augmentation de ses rendements. On établit actuellement très
peu de plantations nouvelles, et on se borne à l'entretien des
anciennes; en remplaçant au fur et à mesure les plants qui
meurent.
Pour cela les colons établissent parfois de petites pépinières
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