Presse et revues
32 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1930-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 septembre 1930 01 septembre 1930
Description : 1930/09/01 (A19,N153)-1930/09/30. 1930/09/01 (A19,N153)-1930/09/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63812768
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
84 ÉTUDES ET MÉMOIRES.
plantations faites sur les parcelles dévolues au chef de famille.
L'Administration consciente de cette situation s'est donc pro-
posé pour but, en l'absence d'une colonisation européenne
impossible, la mise en valeur du pays par ses habitants eux-
mêmes. Par suite tous ses efforts devaient tendre à amener l'indi-
gène à développer ses plantations industrielles et familiales et à
en créer de nouvelles.
Tout d'abord des pépinières ont été créées de tous les côtés, dans
le but de fournir des plants et des semences aux indigènes.
Par la suite, pour parfaire ces premiers résultats et pour éduquer
l'indigène une organisation nouvelle fut mise sur pied ainsi que
nous le verrons plus loin.
Le cultivateur indigène est généralement ignorant des méthodes
employées pour la culture des produits d'exportation, du terrain
à choisir, des soins constants à donner aux plantations et comme
d'autre part, il manque de ténacité et se décourage vite, il est
essentiel, dans l'intérêt de l'œuvre entreprise, de lui éviter,
par tous les moyens possibles, des échecs dans les tentatives
qu'il poursuit sur nos conseils. C'est pourquoi M. Bonnecarère
a décidé en 1923 la création d'un service de l'Agriculture.
Ce service dirigé par l'ingénieur d'Agriculture le plus gradé
présent au Territoire s'occupe de toutes les questions se rappor-
tant à l'Agriculture, à l'élevage et aux forêts et est spécialement
chargé, sous le contrôle des commandants de cercle, de l'appli-
cation pratique des programmes de mise en valeur du Territoire.
La direction des stations d'essai, l'instruction et la formation des
moniteurs agricoles lui incombent également.
En vue de déterminer le champ d'action de chaque agent euro-
péen de l'Agriculture, le Territoire est divisé en secteurs agricoles
correspondant à chaque circonscription administrative. Le chef
de secteur est tout d'abord conseiller technique de l'adminis-
trateur chargé de donner l'impulsion et d'entraîner nos protégés
dans la voie qui doit les conduire au bien-être matériel, insépa-
rable du progrès moral et social. Son rôle d'éducateur du culti-
vateur l'oblige à un contact aussi étroit que possible avec les popu-
lations rurales, aussi doit-il accomplir de fréquentes tournées au
cours desquelles il prépare des pépinières, donne des conseils
plantations faites sur les parcelles dévolues au chef de famille.
L'Administration consciente de cette situation s'est donc pro-
posé pour but, en l'absence d'une colonisation européenne
impossible, la mise en valeur du pays par ses habitants eux-
mêmes. Par suite tous ses efforts devaient tendre à amener l'indi-
gène à développer ses plantations industrielles et familiales et à
en créer de nouvelles.
Tout d'abord des pépinières ont été créées de tous les côtés, dans
le but de fournir des plants et des semences aux indigènes.
Par la suite, pour parfaire ces premiers résultats et pour éduquer
l'indigène une organisation nouvelle fut mise sur pied ainsi que
nous le verrons plus loin.
Le cultivateur indigène est généralement ignorant des méthodes
employées pour la culture des produits d'exportation, du terrain
à choisir, des soins constants à donner aux plantations et comme
d'autre part, il manque de ténacité et se décourage vite, il est
essentiel, dans l'intérêt de l'œuvre entreprise, de lui éviter,
par tous les moyens possibles, des échecs dans les tentatives
qu'il poursuit sur nos conseils. C'est pourquoi M. Bonnecarère
a décidé en 1923 la création d'un service de l'Agriculture.
Ce service dirigé par l'ingénieur d'Agriculture le plus gradé
présent au Territoire s'occupe de toutes les questions se rappor-
tant à l'Agriculture, à l'élevage et aux forêts et est spécialement
chargé, sous le contrôle des commandants de cercle, de l'appli-
cation pratique des programmes de mise en valeur du Territoire.
La direction des stations d'essai, l'instruction et la formation des
moniteurs agricoles lui incombent également.
En vue de déterminer le champ d'action de chaque agent euro-
péen de l'Agriculture, le Territoire est divisé en secteurs agricoles
correspondant à chaque circonscription administrative. Le chef
de secteur est tout d'abord conseiller technique de l'adminis-
trateur chargé de donner l'impulsion et d'entraîner nos protégés
dans la voie qui doit les conduire au bien-être matériel, insépa-
rable du progrès moral et social. Son rôle d'éducateur du culti-
vateur l'oblige à un contact aussi étroit que possible avec les popu-
lations rurales, aussi doit-il accomplir de fréquentes tournées au
cours desquelles il prépare des pépinières, donne des conseils
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