Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
52 VARIÉTÉS.
obtenir les plants qu'exige un acre [ko ares 46), ou 2 kgr. 5oo de semences fraîches pour un hectare. Les ennemis du cardamome sont nombreux : les rats et les écureuils mangent les fruits, les singes et les porc-épics dévorent les tiges; le perceur (Campides elpis) du cardamome dépose ses œufs sur les fleurs; sa larve le détruit, la chenille s'attaque aux fleurs et aux semences, enfin les racines sont attaquées par un champignon (Rhizoctoniabala- ticola) dont la plante meurt.
Le traitement des fruits en vue de leur préparation commer- ciale consiste en un séchage au soleil pendant trois heures le matin et deux heures l'après-midi ; plus le séchage est lent, moins il y aura de fruits fendus. On blanchit les fruits pour leur donner une meilleure coloration. Le blanchissage au soleil avec arrosage préalable augmente la quantité de fruits fendus.
Le blanchissage artificiel, au moyen de soufre, donne un meil- leur résultat.
Avant l'emballage, les fruits sont débarrassés de leurs queues et ensuite classés d'après leur volume et leur couleur; les fruits fendus sont éliminés.
L'emballage se fait dans des paniers garnis de papier. L'expor- tation moyenne de Ceylan, pour les 5 années 1922-1926, donne un chiffre de 8.000 quintaux environ.
La culture du cardamome occupe, dans cette île, 2.5oo hec- tares. E. L.
LE CANAYAN BAMBUSA BLUMEANA SCHULTES(l).
Très répandu aux îles Philippines, où on le plante comme brise-vent, comme haies autour des maisons et en petits bosquets.
Ses usages varient avec l'âge; on l'utilise dans la construction de maisons, de ponts, d'aqueducs, aussi pour tresser des paniers, des cordes, des engins de pêche et différents ustensiles.
La tige atteint une hauteur de 2 o à 2 5 mètres et un diamètre de 1 o à 15 centimètres. Les rhizomes de ce bambou développent une quantité innombrable de racines, longues et robustes, et parmi elles les latérales s'entrecroisent, formant un réseau,
(1) The Philippine Agricultural Review, n° 3, 1929.
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