Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1906 30 novembre 1906
Description : 1906/11/30 (A6,N65). 1906/11/30 (A6,N65).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378385g
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 343
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- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
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- .......... Page(s) .......... 349
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- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
340 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 65 — Nov. 1906
que le fama a obtenues. Il repart avec la
conviction, d'en avoir le double ou plus pour
la campagne 1906-1707.
» Un fait curieux à remarquer : si les
quantités qui nous arrivent sont aussi fai-
bles, c'est que les femmes qui filent elles-
mêmes, ont été frappées de la supériorité du
nouveau coton et qu'elles s'approvisionnent
pour leur propre usage, avant d'en laisser
partir pour la France. -
» Au. Dahomey, nous avons trouvé le co-
ton du pays, qui répond à un besoin spécial
par ses qualités un peu rugueuses et lai-
neuses, lesquelles nous en permettent l'ex-
portation tel que, et nous en avons acheté
une quarantaine de tonnes cette année.
» Au Sénégal, M. le Gouverneur GUY pour-
suit également des essais qui permettent
d'espérer des résultats dans un avenir pro-
chain.
» Et en Guinée, M. le Gouverneur RICHARD
nous annonce que 200 hectares sont ense-
mencés à titre d'expériences.
» La Côte d'Ivoire semble donc seule dans
notre grande possession de l'Afrique occi-
dentale à n'être pas encore entrée dans le
mouvement cotonnier, mais nous savons
qu'au-delà des forêts qui isolent l'hinterland
de la côte, il existe, dans le pays de Kong,
des, contrées essentiellement cotonnières.
» Cela pèrmet les plus vastes espérances ;
mais ce n'est encore que l'avenir, tandis
que nous avons obtenu pour la campagne
1905-1906, en Afrique occidentale française,
55 tonnes d'excellent coton pour la filature,
ce qui est un fait acquis.
» Et si nous ajoutons les quantités obte-
nues en Algérie, à Madagascar, en Indo-
Chine, à la Guadeloupe, où des efforts sé-
rieux sont également faits par les gouver-
nements locaux, d'accord avec nous, nous
arrivons au total de 80 tonnes.
» Nos contradicteurs cependant ne sont
pas' encore désarmés et ils ont beau jeu,
pouvant dire : « Que sont 80 tonnes de
coton, vis-à-vis de la production améri-
-caine? »
» La répoilsê est bien simple !
» Eu 1747, l'Amérique exportait 7 balles
de coton.
» En 1790, - quarante-trois ans après —
elle n'en exportait encore que 81 balles.
» Nous, après trois ans, nous en obtenons
400 de nos colonies.
» On objectera certainement encore la
rareté de la main-d'œuvre et la difficulté
de transporter les centaines de mille tonnes
que représente une récolte respectable.
» Ici encore la réponse est facile.
» Avant l'établissement de la ligne de
Dakar à Saint-Louis, les pays qu'elle tra-
verse n'avaient ni culture, ni habitants. A
l'heure actuelle, ce sont les contrées les
plus florissantes et les plus populeuses de
nos colonies d'Afrique.
» Les dernières lignes ouvertes depuis
peu semblent devoir confirmer le même
fait. Il n'y a donc plus qu'à continuer har-
diment le développement des moyens de
communication et des voies ferrées en
particulier », -
L'important discours de M. ROUME fut con-
sacré presque exclusivement à cette ques-
tion des chemins de fer :
« Nos indigènes, dit-il, sont des agricul-
teurs dans l'âme; ils ont su bien vite recon-
naître la qualité supérieure des semences
qui leur étaient distribuées; ils s'en dispu-
tent les produits, comme le rappelait tout
à l'heure M. ESNAULT-PELTERIE, et ils ont
suivi avec empressement les conseils qui
leur étaient donnés, en ce qui concerne le
mode rationnel de culture, par nos admi-
nistrateurs, par nos agronomes et par les
agents de l'Association.
» Il reste maintenant à développer dans
de larges proportions le mouvement si heu-
reusement amorcé, mais vous l'avez bien
compris, Messieurs, et votre président
vient de le rappeler, ce développement est
intimement lié à celui de nos voies de
communication.
» Un pas décisif a été fait dans ce sens
depuis 1904.
» L'achèvement à la fin de 1904* april
que le fama a obtenues. Il repart avec la
conviction, d'en avoir le double ou plus pour
la campagne 1906-1707.
» Un fait curieux à remarquer : si les
quantités qui nous arrivent sont aussi fai-
bles, c'est que les femmes qui filent elles-
mêmes, ont été frappées de la supériorité du
nouveau coton et qu'elles s'approvisionnent
pour leur propre usage, avant d'en laisser
partir pour la France. -
» Au. Dahomey, nous avons trouvé le co-
ton du pays, qui répond à un besoin spécial
par ses qualités un peu rugueuses et lai-
neuses, lesquelles nous en permettent l'ex-
portation tel que, et nous en avons acheté
une quarantaine de tonnes cette année.
» Au Sénégal, M. le Gouverneur GUY pour-
suit également des essais qui permettent
d'espérer des résultats dans un avenir pro-
chain.
» Et en Guinée, M. le Gouverneur RICHARD
nous annonce que 200 hectares sont ense-
mencés à titre d'expériences.
» La Côte d'Ivoire semble donc seule dans
notre grande possession de l'Afrique occi-
dentale à n'être pas encore entrée dans le
mouvement cotonnier, mais nous savons
qu'au-delà des forêts qui isolent l'hinterland
de la côte, il existe, dans le pays de Kong,
des, contrées essentiellement cotonnières.
» Cela pèrmet les plus vastes espérances ;
mais ce n'est encore que l'avenir, tandis
que nous avons obtenu pour la campagne
1905-1906, en Afrique occidentale française,
55 tonnes d'excellent coton pour la filature,
ce qui est un fait acquis.
» Et si nous ajoutons les quantités obte-
nues en Algérie, à Madagascar, en Indo-
Chine, à la Guadeloupe, où des efforts sé-
rieux sont également faits par les gouver-
nements locaux, d'accord avec nous, nous
arrivons au total de 80 tonnes.
» Nos contradicteurs cependant ne sont
pas' encore désarmés et ils ont beau jeu,
pouvant dire : « Que sont 80 tonnes de
coton, vis-à-vis de la production améri-
-caine? »
» La répoilsê est bien simple !
» Eu 1747, l'Amérique exportait 7 balles
de coton.
» En 1790, - quarante-trois ans après —
elle n'en exportait encore que 81 balles.
» Nous, après trois ans, nous en obtenons
400 de nos colonies.
» On objectera certainement encore la
rareté de la main-d'œuvre et la difficulté
de transporter les centaines de mille tonnes
que représente une récolte respectable.
» Ici encore la réponse est facile.
» Avant l'établissement de la ligne de
Dakar à Saint-Louis, les pays qu'elle tra-
verse n'avaient ni culture, ni habitants. A
l'heure actuelle, ce sont les contrées les
plus florissantes et les plus populeuses de
nos colonies d'Afrique.
» Les dernières lignes ouvertes depuis
peu semblent devoir confirmer le même
fait. Il n'y a donc plus qu'à continuer har-
diment le développement des moyens de
communication et des voies ferrées en
particulier », -
L'important discours de M. ROUME fut con-
sacré presque exclusivement à cette ques-
tion des chemins de fer :
« Nos indigènes, dit-il, sont des agricul-
teurs dans l'âme; ils ont su bien vite recon-
naître la qualité supérieure des semences
qui leur étaient distribuées; ils s'en dispu-
tent les produits, comme le rappelait tout
à l'heure M. ESNAULT-PELTERIE, et ils ont
suivi avec empressement les conseils qui
leur étaient donnés, en ce qui concerne le
mode rationnel de culture, par nos admi-
nistrateurs, par nos agronomes et par les
agents de l'Association.
» Il reste maintenant à développer dans
de larges proportions le mouvement si heu-
reusement amorcé, mais vous l'avez bien
compris, Messieurs, et votre président
vient de le rappeler, ce développement est
intimement lié à celui de nos voies de
communication.
» Un pas décisif a été fait dans ce sens
depuis 1904.
» L'achèvement à la fin de 1904* april
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