Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1906 30 novembre 1906
Description : 1906/11/30 (A6,N65). 1906/11/30 (A6,N65).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378385g
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 343
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- .......... Page(s) .......... 345
- .......... Page(s) .......... 346
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- .......... Page(s) .......... 348
- .......... Page(s) .......... 349
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- .......... Page(s) .......... 350
- .......... Page(s) .......... 351
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- FIGURES
N° 65 — Nov. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 333
moyenne, un peu plus de 200 tonnes de
jaunes d'œufs de canes, pour la mégisserie ;
un peu moins .de 40 tonnes d'albumine et
65 tonnes de plumes dont une partie est des-
tinée à l'industrie des éventails.
Pas de chiffre, sur l'exportation des soies
de porcs ; on nous apprend seulement de cer-
taines régions montagneuses du bassin de
la Rivière Noire, au Tonkin surtout, où il
existe, ainsi qu'au Yunnan, des races à
poils assez longs et résistants; tandis que le
porc annamite est presque nu.
Une courte mention seulement, aux pro-
duits de la pêche maritime, industrie natio-
nale indo-chinoise, mais qui sort du cadre
de notre Journal. Sans parler de la consom-
mation intérieure, il s'en fait une très forte
exportation, des dizaines de milliers de
tonnes; mais les statistiques sont en dimi-
nution inquiétante depuis deux ans.
Il se perd annuellement des quantités
fantastiques de déchets de poissons ; les
Japonais, eux, en tirent le plus important
de leurs engrais. On se demande s'il n'y
! aurait pas bénéfice à installer quelques
usines d'utilisation des déchets de poisson,
en Indo-Chine.
Passons sur le petit paragraphe des Pro-
duits minéraux, ainsi que sur le chapitre des
Importations parmi lesquelles nous ne trou-
vons ni engrais chimiques, ni machines
agricoles, et terminons cette revue, déjà si
longue, par quelques mots sur le Service
Forestier et son Pavillon.
Le service, créé nominalement en 1896,
— constitué en fait seulement en 1901, —
- est encore loin de pouvoir se comparer à
celui de l'Inde anglaise, par exemple. Ce-
pendant, il compte déjà une centaine de
Français et 132 auxiliaires indigènes.
Dans l'Exposition Forestière, on a parti-
culièrement soigné le côté botanique et en-
visagé aussi toutes les applications des
sous-produits. En fait de bois, à proprement
parler, 650 types, des cinq pays de l'Union,
figuraient dans le Pavillon sous la. forme
de véritables troncs ou billes. 160 de ces
billes ont été présentées en « échantillons »,
de forme régulière et taillés en sifflet, de
façon à faire voir le bois sous tous ses
aspects. Les bois étaient accompagnés de
toute espèce de renseignements scientiv
fiques, techniques et commerciaux.
La brochure cite quelques statistiques et
quelques prix des bois « les plus utilisés »de
la Cochinchine, du Tonkin, du Cambodge,
de l'Annam. Nous constatons que, même
parmi ces bois les plus utilisés, il en
demeure dont la provenance botanique n'a
pas été encore déterminée ; on pourrait, du.
reste, citer des exemples de pareilles" lacu-
nes même dans les colonies les mieux outil-
lées pour la botanique forestière telles que
l'Inde anglaise, Java, les Philippines. La
détermination des bois est une grande
affaire et exige un Service botanique forte-
ment constitué.
Fidèle à sa règle,-de ne pas entraîner le
public à des entreprises inconsidérées en
lui montrant les choses sous un aspect plus
séduisant que nature, la brochure de l'Ex-
position avertit que, -parmi ces innombrables
essences, plus belles les unes que les autres,
qui ornent le Pavillon Forestier, les bois
d'oeuvre exportables ne sont qu'en quantités
limitées, le grand nombre des essences tro-
picales étant très dures et très lourdes ;
elles fournissent surtout de beaux placages.
C'est à ce dernier titre qu'ont été présen-
tées, entre autres, les superbes loupes de
« bang-lang » et de « dang-huong » pon-
cées et polies à l'alcool, à l'huile. Ces loupes
lisons-nous, pourront, une fois connues,
facilement concurrencer les loupes de
thuya employées dans la marqueterie.
moyenne, un peu plus de 200 tonnes de
jaunes d'œufs de canes, pour la mégisserie ;
un peu moins .de 40 tonnes d'albumine et
65 tonnes de plumes dont une partie est des-
tinée à l'industrie des éventails.
Pas de chiffre, sur l'exportation des soies
de porcs ; on nous apprend seulement de cer-
taines régions montagneuses du bassin de
la Rivière Noire, au Tonkin surtout, où il
existe, ainsi qu'au Yunnan, des races à
poils assez longs et résistants; tandis que le
porc annamite est presque nu.
Une courte mention seulement, aux pro-
duits de la pêche maritime, industrie natio-
nale indo-chinoise, mais qui sort du cadre
de notre Journal. Sans parler de la consom-
mation intérieure, il s'en fait une très forte
exportation, des dizaines de milliers de
tonnes; mais les statistiques sont en dimi-
nution inquiétante depuis deux ans.
Il se perd annuellement des quantités
fantastiques de déchets de poissons ; les
Japonais, eux, en tirent le plus important
de leurs engrais. On se demande s'il n'y
! aurait pas bénéfice à installer quelques
usines d'utilisation des déchets de poisson,
en Indo-Chine.
Passons sur le petit paragraphe des Pro-
duits minéraux, ainsi que sur le chapitre des
Importations parmi lesquelles nous ne trou-
vons ni engrais chimiques, ni machines
agricoles, et terminons cette revue, déjà si
longue, par quelques mots sur le Service
Forestier et son Pavillon.
Le service, créé nominalement en 1896,
— constitué en fait seulement en 1901, —
- est encore loin de pouvoir se comparer à
celui de l'Inde anglaise, par exemple. Ce-
pendant, il compte déjà une centaine de
Français et 132 auxiliaires indigènes.
Dans l'Exposition Forestière, on a parti-
culièrement soigné le côté botanique et en-
visagé aussi toutes les applications des
sous-produits. En fait de bois, à proprement
parler, 650 types, des cinq pays de l'Union,
figuraient dans le Pavillon sous la. forme
de véritables troncs ou billes. 160 de ces
billes ont été présentées en « échantillons »,
de forme régulière et taillés en sifflet, de
façon à faire voir le bois sous tous ses
aspects. Les bois étaient accompagnés de
toute espèce de renseignements scientiv
fiques, techniques et commerciaux.
La brochure cite quelques statistiques et
quelques prix des bois « les plus utilisés »de
la Cochinchine, du Tonkin, du Cambodge,
de l'Annam. Nous constatons que, même
parmi ces bois les plus utilisés, il en
demeure dont la provenance botanique n'a
pas été encore déterminée ; on pourrait, du.
reste, citer des exemples de pareilles" lacu-
nes même dans les colonies les mieux outil-
lées pour la botanique forestière telles que
l'Inde anglaise, Java, les Philippines. La
détermination des bois est une grande
affaire et exige un Service botanique forte-
ment constitué.
Fidèle à sa règle,-de ne pas entraîner le
public à des entreprises inconsidérées en
lui montrant les choses sous un aspect plus
séduisant que nature, la brochure de l'Ex-
position avertit que, -parmi ces innombrables
essences, plus belles les unes que les autres,
qui ornent le Pavillon Forestier, les bois
d'oeuvre exportables ne sont qu'en quantités
limitées, le grand nombre des essences tro-
picales étant très dures et très lourdes ;
elles fournissent surtout de beaux placages.
C'est à ce dernier titre qu'ont été présen-
tées, entre autres, les superbes loupes de
« bang-lang » et de « dang-huong » pon-
cées et polies à l'alcool, à l'huile. Ces loupes
lisons-nous, pourront, une fois connues,
facilement concurrencer les loupes de
thuya employées dans la marqueterie.
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