Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1906 31 octobre 1906
Description : 1906/10/31 (A6,N64). 1906/10/31 (A6,N64).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783842
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 306
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 1257-1268. Principaux sujets traités: Thé (2 ouv.). - Betel, Cacao, Cocotier (2 ouv.). - Caoutchouc,à Tobago (1 ouv.),à Java (1 ouv.), en Afrique Occidentale française (1 ouv.). - Le Coton en Afrique Occidentale française. - L'égrenage du Coton (important!). - Les Yautias ( Xanthosoma ) de Porto-Rico (racines analogues aux taros de Polynésie. Important!). - Produits et cultures de Tobago, de la Guinée française, etc., V, XV, XVII.
- FIGURES
294 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 61 — OCT. 1906 1
jouedansce pavillon un rôle trop important,
non peut-être par le nombre des documents
exposés, mais par leur dissémination enva-
hissante. Nous avons eu de la peine à trouver,
au milieu de tout cela de beaux échantillons
de cacao — des fibres de bananier peu
soyeuses, mais fines — des bois, en assez
petit nombre — une belle collection de
caoutchoucs — et des soies, celles-ci moins
belles et moins bien présentées que celles
que nous avons admirées l'an dernier au
Jardin Colonial.
Comme expositions particulières signa-
Ions celles de MM. L. BESSON & Cie (Com-
pagnie Marseillaise de Madagascar), avec
des plumes, soies, dentelles, chapeaux,
cacaos, piassava, écorces de palétuviers,
vanille, caoutchouc, etc. , — celle de
M. L. TOUCHAIS, qui présente surtout des
essences, — celles de MM. MOQUET & Cie,
à Anjouan, et de M. ARDOIN, tous deux
producteurs de vanille, — et celle de
M. RANARIVELO, à Tananarive, qui expose
des chapeaux très fins.
La Nouvelle-Calédonie a également donné
beaucoup d'importance aux documents
ethnographiques : elle expose en outre un
peu de café, de la vanille et des bois;
comme produit de la pêche, des perles.
Tahiti et les Nouvelles Hébrides présen-
tent des nattes de jonc, un peu de coir,
et des noix de coco. Il est regrettable
qu'aucune de ces colonies, si bien placées
cependant pour l'exploitation du cocotier,
n'ait fait un effort pour attirer l'attention sur
les débouchés innombrables de ces produits
et sur sa situation comme pays producteur.
Nous ne dirons rien de la Guyane, où
tout est sacrifié à l'or : les produits agri-
coles ne résistent pas devant le précieux
métal. Mais, tant qu'à faire, nous aurions
aimé trouver là un aperçu de l'exploitation
méthodique des sables aurifères, tandis
qu'il n'y a que des documents isolés.
Comme nous l'avons dit plus haut, le
Pavillon des Anciennes Colonies est bien
l'image de ce que sont aujourd'hui ces
merveilleuses régions; nous avons vu, en-
tassés dans un petit espace, des peaux et
quelques fibres de l'Inde Française, des
rhums, bananes, fécules de manioc de la
Martinique, des sucres, de la pâte de goyaves,
des fibres de karata de la Guadeloupe;
seule, la Réunion fait un peu diversion
en joignant à ses rhums, ses bois et ses
extraits de vesou, une amusante collection
de produits du pays faits en tresse de paille
de chouchoute (Sechiwn eclule).
Nous ne croyons pas devoir insister sur
les Expositions des Etablissements officiels,
Jardin Colonial, Instituts Coloniaux, etc.
Leurs collections ont été plus ou moins mi-
ses à contribution pour attester leur vitalité,
mais, tous, nous avons eu occasion d'en
voir la plupart en entier, dans leurs villes
respectives. —Mentionnons cependant des
godets à latex (les seuls de l'Exposition)
dans la vitrine de l'Université de Nancy ; il
est regrettable qu'on n'ait pas cru devoir les
accompagner d'une notice.
Bien que les Travaux Publics n'aient qu'un
intérêt secondaire pour les lecteurs du
« J. d'A. T. », nous ne pouvons cependant
passer sous silence les expositions de ira -
vaux publics qui forment d'abord une expo-
- sition générale, puis, dans chaque colonie,
des expositions locales, surtout en ce qui
concerne les chemins de fer. Nous avons,
pour ce genre de travail aux colonies, la
réputation, hélas ! méritée, d'être lents; aussi
est-ce avec un bien vif sentiment de sa-
tisfaction que nous avons constaté la qua-
lité des travaux accomplis, à défaut de leur
rapidité. — Des plans, photographies, mo-
dèles, montrent que les types adoptés dans
chaque cas ont été judicieusement choisis,
matériel de chemins de fer, ponts et bâti-
ments, etc.
Nous dirons peu de chose de l'Algérie et
de la Tunisie ; le temps nous a manqué pour
visiter à fond ces deux palais. Nous devons
dire d'ailleurs qu'une grande partie des
collections n'ont que peu d'intérêt pour
nous, les blés, orges, vins et huiles d'olive -
n'étant pas des produits tropicaux. Nous n'a-
vons trouvé dans cet ordre d'idées qu'un
peu de crin végétal, et les fibres d'agave
de M. FASIO.
jouedansce pavillon un rôle trop important,
non peut-être par le nombre des documents
exposés, mais par leur dissémination enva-
hissante. Nous avons eu de la peine à trouver,
au milieu de tout cela de beaux échantillons
de cacao — des fibres de bananier peu
soyeuses, mais fines — des bois, en assez
petit nombre — une belle collection de
caoutchoucs — et des soies, celles-ci moins
belles et moins bien présentées que celles
que nous avons admirées l'an dernier au
Jardin Colonial.
Comme expositions particulières signa-
Ions celles de MM. L. BESSON & Cie (Com-
pagnie Marseillaise de Madagascar), avec
des plumes, soies, dentelles, chapeaux,
cacaos, piassava, écorces de palétuviers,
vanille, caoutchouc, etc. , — celle de
M. L. TOUCHAIS, qui présente surtout des
essences, — celles de MM. MOQUET & Cie,
à Anjouan, et de M. ARDOIN, tous deux
producteurs de vanille, — et celle de
M. RANARIVELO, à Tananarive, qui expose
des chapeaux très fins.
La Nouvelle-Calédonie a également donné
beaucoup d'importance aux documents
ethnographiques : elle expose en outre un
peu de café, de la vanille et des bois;
comme produit de la pêche, des perles.
Tahiti et les Nouvelles Hébrides présen-
tent des nattes de jonc, un peu de coir,
et des noix de coco. Il est regrettable
qu'aucune de ces colonies, si bien placées
cependant pour l'exploitation du cocotier,
n'ait fait un effort pour attirer l'attention sur
les débouchés innombrables de ces produits
et sur sa situation comme pays producteur.
Nous ne dirons rien de la Guyane, où
tout est sacrifié à l'or : les produits agri-
coles ne résistent pas devant le précieux
métal. Mais, tant qu'à faire, nous aurions
aimé trouver là un aperçu de l'exploitation
méthodique des sables aurifères, tandis
qu'il n'y a que des documents isolés.
Comme nous l'avons dit plus haut, le
Pavillon des Anciennes Colonies est bien
l'image de ce que sont aujourd'hui ces
merveilleuses régions; nous avons vu, en-
tassés dans un petit espace, des peaux et
quelques fibres de l'Inde Française, des
rhums, bananes, fécules de manioc de la
Martinique, des sucres, de la pâte de goyaves,
des fibres de karata de la Guadeloupe;
seule, la Réunion fait un peu diversion
en joignant à ses rhums, ses bois et ses
extraits de vesou, une amusante collection
de produits du pays faits en tresse de paille
de chouchoute (Sechiwn eclule).
Nous ne croyons pas devoir insister sur
les Expositions des Etablissements officiels,
Jardin Colonial, Instituts Coloniaux, etc.
Leurs collections ont été plus ou moins mi-
ses à contribution pour attester leur vitalité,
mais, tous, nous avons eu occasion d'en
voir la plupart en entier, dans leurs villes
respectives. —Mentionnons cependant des
godets à latex (les seuls de l'Exposition)
dans la vitrine de l'Université de Nancy ; il
est regrettable qu'on n'ait pas cru devoir les
accompagner d'une notice.
Bien que les Travaux Publics n'aient qu'un
intérêt secondaire pour les lecteurs du
« J. d'A. T. », nous ne pouvons cependant
passer sous silence les expositions de ira -
vaux publics qui forment d'abord une expo-
- sition générale, puis, dans chaque colonie,
des expositions locales, surtout en ce qui
concerne les chemins de fer. Nous avons,
pour ce genre de travail aux colonies, la
réputation, hélas ! méritée, d'être lents; aussi
est-ce avec un bien vif sentiment de sa-
tisfaction que nous avons constaté la qua-
lité des travaux accomplis, à défaut de leur
rapidité. — Des plans, photographies, mo-
dèles, montrent que les types adoptés dans
chaque cas ont été judicieusement choisis,
matériel de chemins de fer, ponts et bâti-
ments, etc.
Nous dirons peu de chose de l'Algérie et
de la Tunisie ; le temps nous a manqué pour
visiter à fond ces deux palais. Nous devons
dire d'ailleurs qu'une grande partie des
collections n'ont que peu d'intérêt pour
nous, les blés, orges, vins et huiles d'olive -
n'étant pas des produits tropicaux. Nous n'a-
vons trouvé dans cet ordre d'idées qu'un
peu de crin végétal, et les fibres d'agave
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