Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1906 31 octobre 1906
Description : 1906/10/31 (A6,N64). 1906/10/31 (A6,N64).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783842
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 308
- .......... Page(s) .......... 309
- .......... Page(s) .......... 310
- .......... Page(s) .......... 311
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 314
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- .......... Page(s) .......... 316
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 306
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 1257-1268. Principaux sujets traités: Thé (2 ouv.). - Betel, Cacao, Cocotier (2 ouv.). - Caoutchouc,à Tobago (1 ouv.),à Java (1 ouv.), en Afrique Occidentale française (1 ouv.). - Le Coton en Afrique Occidentale française. - L'égrenage du Coton (important!). - Les Yautias ( Xanthosoma ) de Porto-Rico (racines analogues aux taros de Polynésie. Important!). - Produits et cultures de Tobago, de la Guinée française, etc., V, XV, XVII.
- FIGURES
N° 64 — OCT. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 311
trois du Brésil. Mais, cette proportion, juste
pour des Etats où la marchandise est exempte
de droits ou du moins soumise à des taxes très
minimes, ne l'est plus du tout en France où
136 francs grèvent indifféremment cafés fins
et cafés ordinaires.
En France, il serait, au contraire, logique
de ne pas consommer un seul sac de café bré-
silien, de même qu'il est logique en Belgique
ou en Angleterre de ne boire que du bon vin
et jamais de vin ordinaire.
Est-il, en effet, admissible qu'un café de
kaute valeur, comme le Guadeloupe, reste
invendu à 115 francs les 50 kilos, ce qui le
met à 2 fr. 90 le kilogramme acquitté, lorsque
le Santos vaut, acquitté, 2 fr. 35 ? que le Haïti
vaille 52 francs quand le Santos en vaut 50,
sans qu'on épuise tous les Haïti avant de tou-
cher un sac de Brésil? que le Malabar reste
délaissé à 59 francs ?
Le Français est économe, mais il passe aussi
pour avoir le goût fin et la différence de 2 cen-
times gagnée sur une tasse d'un breuvage
ignoble en place d'un café parfait, ne suffit
pas pour expliquer la décadence des sortes
fines.
En réalité, la réclame finit par persuader au
consommateur que le meilleur marché est
aussi la meilleure qualité, le voyageur se sent
pris d'une timidité virginale pour offrir des
cafés fins et pense qu'il ferait bien de les pro-
poser meilleur marché qu'ils ne valent.
C'est que les funestes caisses de liquidation,
cette institution de pari mutuel pour mar-
chandises, en démocratisant le jeu, ont détruit
le commerce régulier et ont porté l'attention
de tous sur le cours des seuls Santos, alpha et
oméga des cafés.
Situation déplorable pour tous les .pays de
produits fins, pour nos colonies notamment,
pour le négociant et pour le consommateur
lui-même. Mais qui songe à réagir et que
valent les plaintes de Jérémie devant la veu-
lerie et l'indifférence universelles?
*
* *
En attendant, le Guadeloupe à livrer est
offert à 113 francs. Trouvera-t-il acheteurs? Ce
n'est pas sûr. Et quelle sera la cote, dans ces
conditions, des cafés moins estimés des autres
colonies, Nouvelle-Calédonie etTonkin?
Mais réjouissez-vous, colons, le Santos est
bien tenu.
*
* +
Cours au 21 octobre. Entrepôt Havre,
1 3/4 comptant; les 50 kilos :
Santos good average fr. 46
Rio lavé supérieur 60
Haïti Port-au-Prince 51
Mexique gragé. 68
Porto-Cabello
et La Guayra. 51
Guadeloupe Hab.(àliv.) 113
Porto-Rico 76
Costa-Rica lavé 75
Guatémala lavé. 69
San-Salvador 55
Malabar fr. 59
Salem gragé. 70
Moka" 103
Java Hollande
(bon ordinaire) 62
Libéria supérieur
de Java 49
Libéria dit d'Afrique.. 45
Bourbon 170
Nouméa. 96
N.-JJ. - Quelques-unes des qualités cotées dans le ta-
bleau ci-dessus, n'arrivent en fait jamais au Havre; nous le
avons choisies cependant comme permettant de suivre le
plus facilement la tendance générale des cours des pro-
venances en question. Dans tous les cas, nous indiquons
les cours à la parité du Havre. — Les cafés des colonies
françaises bénéficiant d'une détaxe de 39 francs par 50 kilos,
il faut diminuer leur cote d'autant, pour la comparaison
avec le reste du tableau.
H. VERMOND
3, rue des Juges Consuls.
Paris, 19 octobre 1906.
Le Marché du Cacao
Chronique spéciale du « J. d'A. T. »
Par M. ANTIIIME ALLEAUME
Rien n'est venu depuis le mois dernier
modifier la situation générale. Les arrivages
continuent d'avoir leur moindre importance
et les débouchés tant pour la consommation
que pour l'exportation ont vu leurs prises
réduire considérablement notre stock.
Celui-ci, qui était au 31 août de 136.456
sacs (168.289 en 1905), n'est plus au 15 octo-
bre que de 105.806 sacs (163.811 en 1905), les
débouchés des six dernières semaines se mon-
tant à 50.242 sacs (38.540 en 1905), alors que
dans le même laps de temps les entrées n'ont
été que de 19.592 sacs (34.062 en 1905).
Par suite, les prix actuels sont de plus en
plus justifiés et les besoins universels restant
ce qu'ils sont actuellement, il n'y a guère à es-
compter une baisse sérieuse, tant que les affai-
res conserveront une marche régulière et que
plusieurs fortes récoltes ne se produiront pas
simultanément. Les récoltes ayant générale-
ment été bonnes deux ou trois années de
suite, il y a plutôt lieu de prévoir de moin-
dres rendements et de se précautionner aux
meilleures conditions possibles.
trois du Brésil. Mais, cette proportion, juste
pour des Etats où la marchandise est exempte
de droits ou du moins soumise à des taxes très
minimes, ne l'est plus du tout en France où
136 francs grèvent indifféremment cafés fins
et cafés ordinaires.
En France, il serait, au contraire, logique
de ne pas consommer un seul sac de café bré-
silien, de même qu'il est logique en Belgique
ou en Angleterre de ne boire que du bon vin
et jamais de vin ordinaire.
Est-il, en effet, admissible qu'un café de
kaute valeur, comme le Guadeloupe, reste
invendu à 115 francs les 50 kilos, ce qui le
met à 2 fr. 90 le kilogramme acquitté, lorsque
le Santos vaut, acquitté, 2 fr. 35 ? que le Haïti
vaille 52 francs quand le Santos en vaut 50,
sans qu'on épuise tous les Haïti avant de tou-
cher un sac de Brésil? que le Malabar reste
délaissé à 59 francs ?
Le Français est économe, mais il passe aussi
pour avoir le goût fin et la différence de 2 cen-
times gagnée sur une tasse d'un breuvage
ignoble en place d'un café parfait, ne suffit
pas pour expliquer la décadence des sortes
fines.
En réalité, la réclame finit par persuader au
consommateur que le meilleur marché est
aussi la meilleure qualité, le voyageur se sent
pris d'une timidité virginale pour offrir des
cafés fins et pense qu'il ferait bien de les pro-
poser meilleur marché qu'ils ne valent.
C'est que les funestes caisses de liquidation,
cette institution de pari mutuel pour mar-
chandises, en démocratisant le jeu, ont détruit
le commerce régulier et ont porté l'attention
de tous sur le cours des seuls Santos, alpha et
oméga des cafés.
Situation déplorable pour tous les .pays de
produits fins, pour nos colonies notamment,
pour le négociant et pour le consommateur
lui-même. Mais qui songe à réagir et que
valent les plaintes de Jérémie devant la veu-
lerie et l'indifférence universelles?
*
* *
En attendant, le Guadeloupe à livrer est
offert à 113 francs. Trouvera-t-il acheteurs? Ce
n'est pas sûr. Et quelle sera la cote, dans ces
conditions, des cafés moins estimés des autres
colonies, Nouvelle-Calédonie etTonkin?
Mais réjouissez-vous, colons, le Santos est
bien tenu.
*
* +
Cours au 21 octobre. Entrepôt Havre,
1 3/4 comptant; les 50 kilos :
Santos good average fr. 46
Rio lavé supérieur 60
Haïti Port-au-Prince 51
Mexique gragé. 68
Porto-Cabello
et La Guayra. 51
Guadeloupe Hab.(àliv.) 113
Porto-Rico 76
Costa-Rica lavé 75
Guatémala lavé. 69
San-Salvador 55
Malabar fr. 59
Salem gragé. 70
Moka" 103
Java Hollande
(bon ordinaire) 62
Libéria supérieur
de Java 49
Libéria dit d'Afrique.. 45
Bourbon 170
Nouméa. 96
N.-JJ. - Quelques-unes des qualités cotées dans le ta-
bleau ci-dessus, n'arrivent en fait jamais au Havre; nous le
avons choisies cependant comme permettant de suivre le
plus facilement la tendance générale des cours des pro-
venances en question. Dans tous les cas, nous indiquons
les cours à la parité du Havre. — Les cafés des colonies
françaises bénéficiant d'une détaxe de 39 francs par 50 kilos,
il faut diminuer leur cote d'autant, pour la comparaison
avec le reste du tableau.
H. VERMOND
3, rue des Juges Consuls.
Paris, 19 octobre 1906.
Le Marché du Cacao
Chronique spéciale du « J. d'A. T. »
Par M. ANTIIIME ALLEAUME
Rien n'est venu depuis le mois dernier
modifier la situation générale. Les arrivages
continuent d'avoir leur moindre importance
et les débouchés tant pour la consommation
que pour l'exportation ont vu leurs prises
réduire considérablement notre stock.
Celui-ci, qui était au 31 août de 136.456
sacs (168.289 en 1905), n'est plus au 15 octo-
bre que de 105.806 sacs (163.811 en 1905), les
débouchés des six dernières semaines se mon-
tant à 50.242 sacs (38.540 en 1905), alors que
dans le même laps de temps les entrées n'ont
été que de 19.592 sacs (34.062 en 1905).
Par suite, les prix actuels sont de plus en
plus justifiés et les besoins universels restant
ce qu'ils sont actuellement, il n'y a guère à es-
compter une baisse sérieuse, tant que les affai-
res conserveront une marche régulière et que
plusieurs fortes récoltes ne se produiront pas
simultanément. Les récoltes ayant générale-
ment été bonnes deux ou trois années de
suite, il y a plutôt lieu de prévoir de moin-
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