Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1906 31 octobre 1906
Description : 1906/10/31 (A6,N64). 1906/10/31 (A6,N64).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783842
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 1257-1268. Principaux sujets traités: Thé (2 ouv.). - Betel, Cacao, Cocotier (2 ouv.). - Caoutchouc,à Tobago (1 ouv.),à Java (1 ouv.), en Afrique Occidentale française (1 ouv.). - Le Coton en Afrique Occidentale française. - L'égrenage du Coton (important!). - Les Yautias ( Xanthosoma ) de Porto-Rico (racines analogues aux taros de Polynésie. Important!). - Produits et cultures de Tobago, de la Guinée française, etc., V, XV, XVII.
- FIGURES
300 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 64 — OCT. 1906
jourd'hui, dans les cafés et auberges de la
région parisienne, par exemple, on vous
sert couramment du « thé d'Annam », re-
marquable par la grandeur de la feuille,
d'un enroulage plutôt grossier, et de gout
peu délicat. On rencontre plus rarement les
qualités meilleures.
L'exposition prouve que le Tonkin se met
sur les rangs, à son tour. N-ous ne saurions
dire combien de thé il exporte pour sa part;
mais à l'Exposition on pouvait déguster, dans
le Pavillon du Syndicat des Planteurs du Ton-
kin, en même temps que d'excellent café,
du thé très acceptable; un thé particulier,
du reste, - infusion de feuilles et de fleurs
à la fois. Nous avons trouvé à ce breuvage
un goût assez fin.
La fleur de thé, - article excellent et à
propager, — a fait également l'objet de plu -
sieurs notes dans le «J. d'A. T. »; l'opuscule
qui est devant nous, ne s'en occupe pas
spécialement ; probablement parce que l'ex-
portation en est par trop insignifiante, ou
plutôt, n'est pas distinguée du thé des
feuilles par les statistiques douanières.
Dans la boutique du Syndicat, le thé
des feuilles et la fleur se vendaient en boîte
séparées, bien entendu ; la jeune femme ins
digène, fortgracieuse, préposée à la confec-
- tion du thé, mettait simplement, au momen-
même de verser dessus l'eau chaude, un peut
de l'un et un peu de l'autre dans la théière,
combinée en conséquence : la feuille, sur le
fond ; la fleur, dans le petit récipient percé,
faisant couvercle. — On peut préparer faci-
lement une infusion combinée excellente,
de thé et de fleur de thé, sans employer de
théière spéciale, nous nous en sommes assuré
bien des fois. Il n'y a qu'à procéder comme
les Russes, qui ignorent, du reste, la
fleur de thé, procèdent pour la feuille:
Préparer d'une part les deux « essences »
(infusions), aussi concentrées que possible ;
avoir de l'eau chaude à part ; et mélanger
les trois liquidæ'dans la tasse seulement, au
.moment de servir, en dosant selon la conve-
nance de chaque personne.
Après beaucoup d'efforts gâchés et de
longues « écoles », le Tonkin commence à
exporter du café : en 1904 il en a envoyé en
France 140.000 kg. (C. arabica). « Le café de
l'Inde anglaise », lisons-nous, p. 2!», «dont
la France achète 4.000.000 kg. par an, n'est
pas de qualité meilleure ».
A propos du Libéria (C. liberica), qui est
cultivé, de préférence en Cochinchine et au
Cambodge, le Commissariat général rap-
pelle, en y insistant avec raison, que c'est à
cette espèce qu'appartiennent presque exclu-
sivement les 3 à 4 millions de kilogrammes
de cafés exportés tous les ans de la pénin-
sule malaise ; que c'est encore elle qui oc-
cupe actuellement la première place, debeau-
coup, dans lesplantationsprivéesdeJavaqui
ont produit, en 1903, 17.000.000 kg. de Libé-
ria contre 2.600.000 kg. de « Java » (arabica);
dans les plantations indigènes sous le con-
trôle du gouvernement, la proportion est, il
est vrai, renversée: la même année, 1 mil-
lion de kg. de Libéria contre 17.000.000 kg
de « Java ».
C'est surtout grâce à cette production
énorme, jointe à une préparation très per-
fectionnée, que le Libéria de Java est arrivé
à obtenir sur le marché d'Amsterdam des
cotes très acceptables, comme notre colla-
borateur commercial M. VERMOND l'expli-
quait dans le n° 61 (p. 220) tout en estimant
que le Libéria ne saurait jamais devenir une
marchandise de vente aussi facile et univer-
selle que. l'arabica.
Le cacao ne joue actuellement aucun rôle
en Indo-Chine; il se trouverait, très pfoba,
blement, des terrains et un climat propices
à cet arbre, au nord-ouest de Kampot, sur
les pentes de la chaîne de l'Eléphant qui
descendent vers le golfe de Siam ; mais le
pays est malsain et très peu peuplé.
La canne à sucre est assez répandue au
Tonkin, en Annam, dans l'est de la Cochin-
chine et au Cambodge et sa culture pourrait
prendre beaucoup plus de développement, à
condition de se créer des débouchés en Ex-
trême-Orient; mais on aura à y lutter contre
la concurrence formidable de Java; et ceci,
avec des rendements très faibles. Une cul-
ture scientifique et une bonne fabrication
jourd'hui, dans les cafés et auberges de la
région parisienne, par exemple, on vous
sert couramment du « thé d'Annam », re-
marquable par la grandeur de la feuille,
d'un enroulage plutôt grossier, et de gout
peu délicat. On rencontre plus rarement les
qualités meilleures.
L'exposition prouve que le Tonkin se met
sur les rangs, à son tour. N-ous ne saurions
dire combien de thé il exporte pour sa part;
mais à l'Exposition on pouvait déguster, dans
le Pavillon du Syndicat des Planteurs du Ton-
kin, en même temps que d'excellent café,
du thé très acceptable; un thé particulier,
du reste, - infusion de feuilles et de fleurs
à la fois. Nous avons trouvé à ce breuvage
un goût assez fin.
La fleur de thé, - article excellent et à
propager, — a fait également l'objet de plu -
sieurs notes dans le «J. d'A. T. »; l'opuscule
qui est devant nous, ne s'en occupe pas
spécialement ; probablement parce que l'ex-
portation en est par trop insignifiante, ou
plutôt, n'est pas distinguée du thé des
feuilles par les statistiques douanières.
Dans la boutique du Syndicat, le thé
des feuilles et la fleur se vendaient en boîte
séparées, bien entendu ; la jeune femme ins
digène, fortgracieuse, préposée à la confec-
- tion du thé, mettait simplement, au momen-
même de verser dessus l'eau chaude, un peut
de l'un et un peu de l'autre dans la théière,
combinée en conséquence : la feuille, sur le
fond ; la fleur, dans le petit récipient percé,
faisant couvercle. — On peut préparer faci-
lement une infusion combinée excellente,
de thé et de fleur de thé, sans employer de
théière spéciale, nous nous en sommes assuré
bien des fois. Il n'y a qu'à procéder comme
les Russes, qui ignorent, du reste, la
fleur de thé, procèdent pour la feuille:
Préparer d'une part les deux « essences »
(infusions), aussi concentrées que possible ;
avoir de l'eau chaude à part ; et mélanger
les trois liquidæ'dans la tasse seulement, au
.moment de servir, en dosant selon la conve-
nance de chaque personne.
Après beaucoup d'efforts gâchés et de
longues « écoles », le Tonkin commence à
exporter du café : en 1904 il en a envoyé en
France 140.000 kg. (C. arabica). « Le café de
l'Inde anglaise », lisons-nous, p. 2!», «dont
la France achète 4.000.000 kg. par an, n'est
pas de qualité meilleure ».
A propos du Libéria (C. liberica), qui est
cultivé, de préférence en Cochinchine et au
Cambodge, le Commissariat général rap-
pelle, en y insistant avec raison, que c'est à
cette espèce qu'appartiennent presque exclu-
sivement les 3 à 4 millions de kilogrammes
de cafés exportés tous les ans de la pénin-
sule malaise ; que c'est encore elle qui oc-
cupe actuellement la première place, debeau-
coup, dans lesplantationsprivéesdeJavaqui
ont produit, en 1903, 17.000.000 kg. de Libé-
ria contre 2.600.000 kg. de « Java » (arabica);
dans les plantations indigènes sous le con-
trôle du gouvernement, la proportion est, il
est vrai, renversée: la même année, 1 mil-
lion de kg. de Libéria contre 17.000.000 kg
de « Java ».
C'est surtout grâce à cette production
énorme, jointe à une préparation très per-
fectionnée, que le Libéria de Java est arrivé
à obtenir sur le marché d'Amsterdam des
cotes très acceptables, comme notre colla-
borateur commercial M. VERMOND l'expli-
quait dans le n° 61 (p. 220) tout en estimant
que le Libéria ne saurait jamais devenir une
marchandise de vente aussi facile et univer-
selle que. l'arabica.
Le cacao ne joue actuellement aucun rôle
en Indo-Chine; il se trouverait, très pfoba,
blement, des terrains et un climat propices
à cet arbre, au nord-ouest de Kampot, sur
les pentes de la chaîne de l'Eléphant qui
descendent vers le golfe de Siam ; mais le
pays est malsain et très peu peuplé.
La canne à sucre est assez répandue au
Tonkin, en Annam, dans l'est de la Cochin-
chine et au Cambodge et sa culture pourrait
prendre beaucoup plus de développement, à
condition de se créer des débouchés en Ex-
trême-Orient; mais on aura à y lutter contre
la concurrence formidable de Java; et ceci,
avec des rendements très faibles. Une cul-
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