Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 octobre 1906 31 octobre 1906
Description : 1906/10/31 (A6,N64). 1906/10/31 (A6,N64).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783842
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
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- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux §§ 1257-1268. Principaux sujets traités: Thé (2 ouv.). - Betel, Cacao, Cocotier (2 ouv.). - Caoutchouc,à Tobago (1 ouv.),à Java (1 ouv.), en Afrique Occidentale française (1 ouv.). - Le Coton en Afrique Occidentale française. - L'égrenage du Coton (important!). - Les Yautias ( Xanthosoma ) de Porto-Rico (racines analogues aux taros de Polynésie. Important!). - Produits et cultures de Tobago, de la Guinée française, etc., V, XV, XVII.
- FIGURES
No 64 — OCT. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 299
«blancs », bien mieux payés et qui étaient
restés jusqu'ici le monopole de Singapour
et de Tellicherry.
Les poivres blanc et noir ne sont — nos
lecteurs le savent — que deux présentations
du même grain ; pour faire du blanc, la
grume est simplement choisie plus grosse
et plus régulière et bien mûre, et débarras-
sée de son enveloppe externe ; soit d'emblée,
soit, au besoin, en prenant comme matière
première du poivre marchand noir, que l'on
transforme ainsi en blanc, inférieur, du
reste, au poivre blanc d'origine. Nous avons
publié, dans le « J. d'A. T. », plusieurs
notes expliquant les détails techniques de
l'opération en question, pratiquée avec habi-
leté par les négociants chinois. Nous avons
exposé aussi la préparation du poivre blanc
dans les plantations modernes de Java. Les
chimistes démontrent que le poivre blanc a
moins de valeur intrinsèque que le noir, le
marché le paie néanmoins plus cher. — Le
« Saigon gris » dont M. GREIN nous a entre-
enusdans le no 45, rentre à ce point de vue,
d'après lui, dans les noirs ; autrement dit,
c'est du poivre non décortiqué.
La cannelle, provenant probablement, en
majeure partie, du Cinnamomum Loureiri,
NEES., mais peut-être aussi d'autres espèces,
est régulièrement exportée de l'Annam sur
la Chine, et y atteint des prix invraisem-
blables : jusqu'à 30 francs le kilo pour les
qualités extra, tandis que les écorces ordi-
naires se paient7 francs. Mais la culture des
canneliers commence à peine ; les indigènes
se bornent à exploiter les arbres qu'ils ren-
contrent dans les forêts, et les épuisent ra-
pidement; aussi, l'exportation qui dépassait
500.000 kg. en 1886, restait-elle au-dessous
de 300.000 kg. en 1904.
Les canneliers se retrouvent aussi à l'état
sauvage au Laos et au Cambodge.
L'espèce la plus recherchée sur le marché
européen est, paraît-il, le Cassia lignea, pro-
venant de Chine; mais le débouché euro-
péen compte à peine, pour la cannelle, lisons-
nous (p. 23). Ainsi, la France n'en consomme
pas plus de 50 tonnes dans l'année.
La cannelle est cultivée commercialement
dans un petit nombre de régions, de par le
monde ; principalement, à Ceylan. Dans cette
île même, elle n'est jamais devenue une cul-
ture d'Européens.
A la suite de la mission de M. PRUDHOMME
à Ceylan, l'administration a cherché à im-
planter la cannelle comme culture indigène,
sur des terres sablonneuses, à Madagascar,
concurremment avec le cocotier. Il serait
intéressant de savoir à quel résultat cette
entreprise a abouti.
Les eardamomes, — encore une spécialité
de Ceylan, — sont, en Indo-Chine, un pro-
duit de cueillette comme la cannelle, et non
un produit agricole proprement dit. Ils
sont recherchés par la Chine, comme
drogue, et se paient, - ceux dits «du com-
merce », — jusqu'à 1.000 francs les 100 kg.,
sur le marché de Cholon; les « sauvages »,
— la grosse masse du marché, — beaucoup
moins, par exemple : 150 francs les 100 kg.
Plusieurs espèces botaniques de carda-
momes sont exploitées dans la colonie, le
commerce même en distingue, comme nous
venons de le voir, deux catégories très dif-
férentes. Le cardamome de Malabar, cultivé
à Ceylan, serait encore autre chose, sans
compter les espèces sauvages de l'île. Une
petite consultation de M. JUMELLE, citée en
note (p. 23), laisse voir combien la botanique
de ce produit est encore embrouillée.
La plus forte exportation d'Indo-Chine fut
enregistrée en 1903 : plus de 500.000 kg. ; en
1904, un peu plus de 300.000 kg. seulement.
Comme pour tous produits de cueillette, cela
varie beaucoup d'une année à l'autre.
L'Indo-Chine continue à importer tous les
ans de 1.200.000 à 1.500.000 kg. de thés chi-
nois, principalement destinés à la Cochin-
chine.
Son exportation est faible, en comparai-
son ; commencée en 1897, elle dépassait à
peine 300.000 kg. (poids brut), pour l'année
1901 ; provenant des régions de Tourane et
do Faifo, en Annam.
Nous avons publié, dans le temps, plu-
sieurs articles sur les thés d'Annam, Au-
«blancs », bien mieux payés et qui étaient
restés jusqu'ici le monopole de Singapour
et de Tellicherry.
Les poivres blanc et noir ne sont — nos
lecteurs le savent — que deux présentations
du même grain ; pour faire du blanc, la
grume est simplement choisie plus grosse
et plus régulière et bien mûre, et débarras-
sée de son enveloppe externe ; soit d'emblée,
soit, au besoin, en prenant comme matière
première du poivre marchand noir, que l'on
transforme ainsi en blanc, inférieur, du
reste, au poivre blanc d'origine. Nous avons
publié, dans le « J. d'A. T. », plusieurs
notes expliquant les détails techniques de
l'opération en question, pratiquée avec habi-
leté par les négociants chinois. Nous avons
exposé aussi la préparation du poivre blanc
dans les plantations modernes de Java. Les
chimistes démontrent que le poivre blanc a
moins de valeur intrinsèque que le noir, le
marché le paie néanmoins plus cher. — Le
« Saigon gris » dont M. GREIN nous a entre-
enusdans le no 45, rentre à ce point de vue,
d'après lui, dans les noirs ; autrement dit,
c'est du poivre non décortiqué.
La cannelle, provenant probablement, en
majeure partie, du Cinnamomum Loureiri,
NEES., mais peut-être aussi d'autres espèces,
est régulièrement exportée de l'Annam sur
la Chine, et y atteint des prix invraisem-
blables : jusqu'à 30 francs le kilo pour les
qualités extra, tandis que les écorces ordi-
naires se paient7 francs. Mais la culture des
canneliers commence à peine ; les indigènes
se bornent à exploiter les arbres qu'ils ren-
contrent dans les forêts, et les épuisent ra-
pidement; aussi, l'exportation qui dépassait
500.000 kg. en 1886, restait-elle au-dessous
de 300.000 kg. en 1904.
Les canneliers se retrouvent aussi à l'état
sauvage au Laos et au Cambodge.
L'espèce la plus recherchée sur le marché
européen est, paraît-il, le Cassia lignea, pro-
venant de Chine; mais le débouché euro-
péen compte à peine, pour la cannelle, lisons-
nous (p. 23). Ainsi, la France n'en consomme
pas plus de 50 tonnes dans l'année.
La cannelle est cultivée commercialement
dans un petit nombre de régions, de par le
monde ; principalement, à Ceylan. Dans cette
île même, elle n'est jamais devenue une cul-
ture d'Européens.
A la suite de la mission de M. PRUDHOMME
à Ceylan, l'administration a cherché à im-
planter la cannelle comme culture indigène,
sur des terres sablonneuses, à Madagascar,
concurremment avec le cocotier. Il serait
intéressant de savoir à quel résultat cette
entreprise a abouti.
Les eardamomes, — encore une spécialité
de Ceylan, — sont, en Indo-Chine, un pro-
duit de cueillette comme la cannelle, et non
un produit agricole proprement dit. Ils
sont recherchés par la Chine, comme
drogue, et se paient, - ceux dits «du com-
merce », — jusqu'à 1.000 francs les 100 kg.,
sur le marché de Cholon; les « sauvages »,
— la grosse masse du marché, — beaucoup
moins, par exemple : 150 francs les 100 kg.
Plusieurs espèces botaniques de carda-
momes sont exploitées dans la colonie, le
commerce même en distingue, comme nous
venons de le voir, deux catégories très dif-
férentes. Le cardamome de Malabar, cultivé
à Ceylan, serait encore autre chose, sans
compter les espèces sauvages de l'île. Une
petite consultation de M. JUMELLE, citée en
note (p. 23), laisse voir combien la botanique
de ce produit est encore embrouillée.
La plus forte exportation d'Indo-Chine fut
enregistrée en 1903 : plus de 500.000 kg. ; en
1904, un peu plus de 300.000 kg. seulement.
Comme pour tous produits de cueillette, cela
varie beaucoup d'une année à l'autre.
L'Indo-Chine continue à importer tous les
ans de 1.200.000 à 1.500.000 kg. de thés chi-
nois, principalement destinés à la Cochin-
chine.
Son exportation est faible, en comparai-
son ; commencée en 1897, elle dépassait à
peine 300.000 kg. (poids brut), pour l'année
1901 ; provenant des régions de Tourane et
do Faifo, en Annam.
Nous avons publié, dans le temps, plu-
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