Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1906 31 août 1906
Description : 1906/08/31 (A6,N62). 1906/08/31 (A6,N62).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783827
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 241
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 244
- .......... Page(s) .......... 245
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 246
- .......... Page(s) .......... 247
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême-Orient (Ne paraît pas ce mois pour cause de vacances).
- ACTUALITES
- L'exploitation de la Cassie (Acacia Farnesiana) dans le bassin méditerranéen(D'après AUG. CHEVALIER).......... Page(s) .......... 239
- .......... Page(s) .......... 248
- .......... Page(s) .......... 249
- .......... Page(s) .......... 250
- .......... Page(s) .......... 251
- .......... Page(s) .......... 252
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 253
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 254
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 255
- .......... Page(s) .......... 256
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1218-1231. Principaux sujets traités:
- FIGURES
NO 62 — AouT 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 24t
M. ZOTIER. En particulier, pour ce qui est de
la croissance si rapide du lombiro, notre cor-
respondant a entendu dire la même chose et
nous rappelle d'ailleurs que les Cryptostegia
poussent très vite, en général. Cependant il
est bon de ne pas oublier que la culture des
lianes à caoutchouc n'a causé que des dé-
boires, jusqu'ici, aux colons de tous pays. (1)
m
* *
Je lis dans le n° 47 du « Journal d'Agri-
culture Tropicale » la note intitulée : Sur la
valeur réelle du Lombiro de Madagascar. Or
ce sujet m'intéresse à tous. les points de vue,
c'est du reste évidemment moi que votre
correspondant y entend désigner. Il a tort
d'ailleurs de m'appeler un colon de la der-
nière heure, je suis à Madagascar depuis
10 ans. J'espère donc que vous voudrez bien
faire paraître sur votre journal les quelques
lignes qui suivent, elles permettront au
public nombreux qui s'intéresse au caout-
chouc, de savoir la vérité.
Voilà dix ans que je travaille à Madagas-
car comme entrepreneur de travaux publics.
Lorsqu'en 1900 je résolus de quitter Tama-
tave après un séjour de quatre ans, pour me
rendre à Diégo-Suarez, où les travaux de
défense prenaient de l'extension, je fus par,
la Maison LAROQUE, de Tamatave, mis au
courant des tentatives infructueuses aux-
quelles elle s'était livrée pour tirer parti du
Lombiro. Cette maison avait eu un moment
le monopole de l'exploitation du Lombiro,
à Diégo (sous le gouverneur FROGER), mais
en dépit des études faites par une mission
scientifique spéciale, on ne pût obtenir du
Lombiro rien de bon. Arrivé à Diégo, je
me mis en mesure d'étudier cette plante, il
y en avait des quantités sur mes chantiers.
Après de laborieuses recherches, qui durè-
rent trois ans, j'arrivais à obtenir une
gomme de toute première qualité puisqu'à
Londres, — c'est là que'la production totale
est vendue, — on la paie 12 francs le kilo.
A la suite de cette découverte, le gouver-
neur général GALLIÉNI, me consentit par
convention, l'exploitation de 10.000 hectares
de terrain où se trouve le Lombiro.
(1) Nous ne possédons toujours pas le produit du lom-
biro; nos correspondants seraient bien aimables de nous
adresser quelques petits échantillons : de la gomme
inutilisable telle qu'on l'obtenait seule autrefois, et de
cette gomme nouvelle qui vaut 12 fr. le kg. — N. D. L. R.
On ne dispose malheureusement pas,
dans la région, de la main-d'œuvre néces-
saire pour tirer parti comme on le voudrait
de notre liane, aussi je vais me mettre en
relations avec certains fabricants de ma-
chines pour tâcher d'en trouver une qui soit -
propre à extraire le caoutchouc mécanique-
ment des branches et feuilles. (1)
Le LombirofCryptostegia madagasearienslsJ
est une liane très vivace (2), ne poussant que
sur les terrains basaltiques et volcaniques
de la Province de Diégo-Suarez. Ses endroits
préférés sont les terrains rocailleux, maré-
cageux près de la mer, ne dépassant pas
cinquante mètres d'altitude.
La multiplication peut se faire par graines,
ou par boutures. Au bout de trois ans, le
Lombiro peut être saigné - tous les deux
mois, et rapporte par pied la valeur de 50
à 80 centimes de caoutchouc. Je compté
2,500 pieds à l'hectare.
Si la colonie pouvait assurer de la main-
d'œuvre aux colons, Diégo deviendrait bien-
tôt, j'en suis convaincu, le plus grand
fournisseur d'un bon caoutchouc à la mé-
tropole. -
Quant à savoir si le produit du Lombiro
est employé comme gutta-percha, j'en ai
simplement entendu parler; si le fait est
vrai, on ne tardera pas à le savoir.
F. ZOTIER
Diégo-Suarez, 4 juin 1906
Préparation du Coprah dans ",
l'appareil Ryder-Mayfarth
Par M. F. DE LA TOUCHE.
On éprouvait une certaine difficulté à
trouver un séchoir à coprah,, donnant un
rendement suffisant, sans pour cela coûter
les prix très élevés de certains séchoirs à
grand travail. —
Des producteurs s'étaient, en conséquence,
adressés à la maison MAYFARTH & Cie pour
savoir si elle possédait ou pouvait faire
construire un appareil permettant la dessic-
(1) Les jeunes branches et les feuillet contiennent-elles
de la_gomme industriellement utilisable? ce n'est pas l'ha-
bitude dans les plantes à caoutchouc. Cependant, les
arbres à gutta-percha contiennent parfaitement de-la gutta-
percha dans leurs feuilles. — N. D. L. R.
(2) Arbrisseau également, à l'occasion; comparez la note
« J. d'A. T. », n, 61. — N. D. L. R.
M. ZOTIER. En particulier, pour ce qui est de
la croissance si rapide du lombiro, notre cor-
respondant a entendu dire la même chose et
nous rappelle d'ailleurs que les Cryptostegia
poussent très vite, en général. Cependant il
est bon de ne pas oublier que la culture des
lianes à caoutchouc n'a causé que des dé-
boires, jusqu'ici, aux colons de tous pays. (1)
m
* *
Je lis dans le n° 47 du « Journal d'Agri-
culture Tropicale » la note intitulée : Sur la
valeur réelle du Lombiro de Madagascar. Or
ce sujet m'intéresse à tous. les points de vue,
c'est du reste évidemment moi que votre
correspondant y entend désigner. Il a tort
d'ailleurs de m'appeler un colon de la der-
nière heure, je suis à Madagascar depuis
10 ans. J'espère donc que vous voudrez bien
faire paraître sur votre journal les quelques
lignes qui suivent, elles permettront au
public nombreux qui s'intéresse au caout-
chouc, de savoir la vérité.
Voilà dix ans que je travaille à Madagas-
car comme entrepreneur de travaux publics.
Lorsqu'en 1900 je résolus de quitter Tama-
tave après un séjour de quatre ans, pour me
rendre à Diégo-Suarez, où les travaux de
défense prenaient de l'extension, je fus par,
la Maison LAROQUE, de Tamatave, mis au
courant des tentatives infructueuses aux-
quelles elle s'était livrée pour tirer parti du
Lombiro. Cette maison avait eu un moment
le monopole de l'exploitation du Lombiro,
à Diégo (sous le gouverneur FROGER), mais
en dépit des études faites par une mission
scientifique spéciale, on ne pût obtenir du
Lombiro rien de bon. Arrivé à Diégo, je
me mis en mesure d'étudier cette plante, il
y en avait des quantités sur mes chantiers.
Après de laborieuses recherches, qui durè-
rent trois ans, j'arrivais à obtenir une
gomme de toute première qualité puisqu'à
Londres, — c'est là que'la production totale
est vendue, — on la paie 12 francs le kilo.
A la suite de cette découverte, le gouver-
neur général GALLIÉNI, me consentit par
convention, l'exploitation de 10.000 hectares
de terrain où se trouve le Lombiro.
(1) Nous ne possédons toujours pas le produit du lom-
biro; nos correspondants seraient bien aimables de nous
adresser quelques petits échantillons : de la gomme
inutilisable telle qu'on l'obtenait seule autrefois, et de
cette gomme nouvelle qui vaut 12 fr. le kg. — N. D. L. R.
On ne dispose malheureusement pas,
dans la région, de la main-d'œuvre néces-
saire pour tirer parti comme on le voudrait
de notre liane, aussi je vais me mettre en
relations avec certains fabricants de ma-
chines pour tâcher d'en trouver une qui soit -
propre à extraire le caoutchouc mécanique-
ment des branches et feuilles. (1)
Le LombirofCryptostegia madagasearienslsJ
est une liane très vivace (2), ne poussant que
sur les terrains basaltiques et volcaniques
de la Province de Diégo-Suarez. Ses endroits
préférés sont les terrains rocailleux, maré-
cageux près de la mer, ne dépassant pas
cinquante mètres d'altitude.
La multiplication peut se faire par graines,
ou par boutures. Au bout de trois ans, le
Lombiro peut être saigné - tous les deux
mois, et rapporte par pied la valeur de 50
à 80 centimes de caoutchouc. Je compté
2,500 pieds à l'hectare.
Si la colonie pouvait assurer de la main-
d'œuvre aux colons, Diégo deviendrait bien-
tôt, j'en suis convaincu, le plus grand
fournisseur d'un bon caoutchouc à la mé-
tropole. -
Quant à savoir si le produit du Lombiro
est employé comme gutta-percha, j'en ai
simplement entendu parler; si le fait est
vrai, on ne tardera pas à le savoir.
F. ZOTIER
Diégo-Suarez, 4 juin 1906
Préparation du Coprah dans ",
l'appareil Ryder-Mayfarth
Par M. F. DE LA TOUCHE.
On éprouvait une certaine difficulté à
trouver un séchoir à coprah,, donnant un
rendement suffisant, sans pour cela coûter
les prix très élevés de certains séchoirs à
grand travail. —
Des producteurs s'étaient, en conséquence,
adressés à la maison MAYFARTH & Cie pour
savoir si elle possédait ou pouvait faire
construire un appareil permettant la dessic-
(1) Les jeunes branches et les feuillet contiennent-elles
de la_gomme industriellement utilisable? ce n'est pas l'ha-
bitude dans les plantes à caoutchouc. Cependant, les
arbres à gutta-percha contiennent parfaitement de-la gutta-
percha dans leurs feuilles. — N. D. L. R.
(2) Arbrisseau également, à l'occasion; comparez la note
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