Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1906 31 mai 1906
Description : 1906/05/31 (A6,N59). 1906/05/31 (A6,N59).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378379r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1160=1178 . Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 133
134 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE , No 59 — MAI 190FI
nisie, n'y a pas donné les résultats attendus.
La récolteuse à maïs LORUSSO, dont l'au-
teur nous a obligeamment adressé une
photographie, se compose d'un bâti en bois,
monté sur quatre roues, et portant à droite
une petite scie et un élévateur à pente ra-
pide. La scie coupe un rang de maïs et l'é-
lévateur amène les épis jusqu'à un appareil
qui les sépare des tiges et les envoie dans
la machine, pendant que les tiges sont dé-
posées à côté. Les épis tombent dans un
égrenoir qui effectue la séparation des grains.
Les rafles tombent dans un sac, les grains
dans un autre, après avoir passé dans un
appareil de nettoyage ; le poids d'un sac est
arrêté automatiquement à 70 kilos. — Un
dispositif particulier permet d'envoyer les
épis entiers dans un sac, lorsque leur état
de maturité ou d'humidité n'en permet pas
l'égrenage immmédiat.
Un conducteur et un aide suffisent, paraît-
il, pour conduire la machine, qu'un atte-
lage de trois chevaux ou mules met en
mouvement; le rendement est de 1 hecta-
res par jour.
Il est difficile, quant à présent, de préjuger
l'avenir de ces machines encore trop nou-
velles et trop peu répandues, mais il conve-
nait de signaler leur apparition, à une épo-
que où les questions de main-d'œuvre pren-
nent une importance sans cesse croissante.
F. MAIN,
Ingénieur-Agronome.
Bons et mauvais Céaras
Communication nouvelle de M. A. COURROIN, du Congo, sur l'inexploitabilité des Manihot
Gla{iovii caractérisés par le port dit « pleureur ». — L'opinion d'AuG. CHEVALIER.
L'expérience de M. COURBOIN que M. DE
WILDEMAN raconte plus loin, remet sur le
tapis une question de la plus haute impor-
tance, que M. AUG. CARDOZO, d'Inhambane,
a été le premier à poser, dans ce Journal
même, il y a deux ans (v. dans les nos 33 et 41,
notes avec croquis du port des deux formes en
discussion).
Les idées de M. COURBOIN sur la matière
ont déjà été présentées une première fois dans
notre n°49; elles sont contestées, comme on
le verra plus loin, par M. AUG. CHEVALIER qui
dénie, au surplus, toute valeur taxinomique
au nombre de lobes des feuilles de M. Gla-
ziovii.
La différence de qualité du latex des sujets
« en candélabre » et des sujets « pleureurs »
est d'un intérêt passionnant pour les plan-
teurs; pour cette raison même, avant de s'ar-
rêtera un jugement ferme, il faut, — comme
M. DE WILDEMAN le dit très judicieusement,
— attendre qu'une série d'expérimentateurs
aient fait la même constatation dans d'autres
pays, et sur des arbres plus âgés. Dans trois
colonies, au moins, la recherche devrait être
facile à organiser : Ceylan où une enquête sur
le Céara est conduite en ce moment par
M. HERBERT WRIGHT ; l'Est Africain Allemand
où le même sujet constitue une spécialité de
l'Institut d'Amani ; enfin,le Mozambique (In-
hambane )où se trouve la plantation de M. AUG.
CARDOZO. C'est surtout sa propre conclu-
sion que nous sommes impatients de connaître.
N. D. L. R.
# *
Lettre de M. E. DE WILDEMAN
Dans un numéro antérieur du « J. d'A.
T. » nous avons rapporté l'opinion de
M. COURBOIN sur la valeur de certaines for-
mes du Manihot Glaziovii. Dans une lettre
que notre correspondant nous adresse de
Mpata (zone neutre Sud-Ogoué), il * revient
sur le même sujet.
Les quelques expériences, préliminaires il
est vrai, qu'il a faites peuvent être utiles ;
c'est pourquoi nous nous sommes permis de
les résumer ici.
En juillet 1905 a été créé à Mosselle, sur
l'Alima un poste agricole dépendant de la
Société « L'Alimaienne ». Ce poste situé dans
une région de forêts et de plaines est un des
plus favorisés au point de vue de la richesse
nisie, n'y a pas donné les résultats attendus.
La récolteuse à maïs LORUSSO, dont l'au-
teur nous a obligeamment adressé une
photographie, se compose d'un bâti en bois,
monté sur quatre roues, et portant à droite
une petite scie et un élévateur à pente ra-
pide. La scie coupe un rang de maïs et l'é-
lévateur amène les épis jusqu'à un appareil
qui les sépare des tiges et les envoie dans
la machine, pendant que les tiges sont dé-
posées à côté. Les épis tombent dans un
égrenoir qui effectue la séparation des grains.
Les rafles tombent dans un sac, les grains
dans un autre, après avoir passé dans un
appareil de nettoyage ; le poids d'un sac est
arrêté automatiquement à 70 kilos. — Un
dispositif particulier permet d'envoyer les
épis entiers dans un sac, lorsque leur état
de maturité ou d'humidité n'en permet pas
l'égrenage immmédiat.
Un conducteur et un aide suffisent, paraît-
il, pour conduire la machine, qu'un atte-
lage de trois chevaux ou mules met en
mouvement; le rendement est de 1 hecta-
res par jour.
Il est difficile, quant à présent, de préjuger
l'avenir de ces machines encore trop nou-
velles et trop peu répandues, mais il conve-
nait de signaler leur apparition, à une épo-
que où les questions de main-d'œuvre pren-
nent une importance sans cesse croissante.
F. MAIN,
Ingénieur-Agronome.
Bons et mauvais Céaras
Communication nouvelle de M. A. COURROIN, du Congo, sur l'inexploitabilité des Manihot
Gla{iovii caractérisés par le port dit « pleureur ». — L'opinion d'AuG. CHEVALIER.
L'expérience de M. COURBOIN que M. DE
WILDEMAN raconte plus loin, remet sur le
tapis une question de la plus haute impor-
tance, que M. AUG. CARDOZO, d'Inhambane,
a été le premier à poser, dans ce Journal
même, il y a deux ans (v. dans les nos 33 et 41,
notes avec croquis du port des deux formes en
discussion).
Les idées de M. COURBOIN sur la matière
ont déjà été présentées une première fois dans
notre n°49; elles sont contestées, comme on
le verra plus loin, par M. AUG. CHEVALIER qui
dénie, au surplus, toute valeur taxinomique
au nombre de lobes des feuilles de M. Gla-
ziovii.
La différence de qualité du latex des sujets
« en candélabre » et des sujets « pleureurs »
est d'un intérêt passionnant pour les plan-
teurs; pour cette raison même, avant de s'ar-
rêtera un jugement ferme, il faut, — comme
M. DE WILDEMAN le dit très judicieusement,
— attendre qu'une série d'expérimentateurs
aient fait la même constatation dans d'autres
pays, et sur des arbres plus âgés. Dans trois
colonies, au moins, la recherche devrait être
facile à organiser : Ceylan où une enquête sur
le Céara est conduite en ce moment par
M. HERBERT WRIGHT ; l'Est Africain Allemand
où le même sujet constitue une spécialité de
l'Institut d'Amani ; enfin,le Mozambique (In-
hambane )où se trouve la plantation de M. AUG.
CARDOZO. C'est surtout sa propre conclu-
sion que nous sommes impatients de connaître.
N. D. L. R.
# *
Lettre de M. E. DE WILDEMAN
Dans un numéro antérieur du « J. d'A.
T. » nous avons rapporté l'opinion de
M. COURBOIN sur la valeur de certaines for-
mes du Manihot Glaziovii. Dans une lettre
que notre correspondant nous adresse de
Mpata (zone neutre Sud-Ogoué), il * revient
sur le même sujet.
Les quelques expériences, préliminaires il
est vrai, qu'il a faites peuvent être utiles ;
c'est pourquoi nous nous sommes permis de
les résumer ici.
En juillet 1905 a été créé à Mosselle, sur
l'Alima un poste agricole dépendant de la
Société « L'Alimaienne ». Ce poste situé dans
une région de forêts et de plaines est un des
plus favorisés au point de vue de la richesse
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