Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1906 31 mai 1906
Description : 1906/05/31 (A6,N59). 1906/05/31 (A6,N59).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378379r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 150
- .......... Page(s) .......... 151
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1160=1178 . Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 133
! No 59 — MAI 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 159
Cappodinue utilis* A. CHEV., Sp. nav.
Petite liane très ramifiée, à rameaux grêles élevés d
2 m. à 3 m. seulement; les plus gros troncs atteignant
seulement 3 cm. de diam. à la base; écorce grisâtre, très
rugueuse, contenant une petite quantité de latex qui se
coagule en donnant du bon caoutchouc.
Feuilles nombreuses, opposées, petites, lancéolées ou
oblongues-lancéolées, graduellement atténuées aux deux
extrémités, longues de 5 cm. à 8 cm. sur 2 cm. à 2 cm. 5
de largeur. Limbe coriace, complétement glabre, même
dans l'extrême jeunesse, ordinairement très aigu à la base,
terminé au sommet par un acumen obtus.
Nervure médiane profondément canaliculèe en dessus,
saillante et violacée en dessous; nervures secondaires éga-
lement saillantes et violacées, au nombre de 6 à 8 paires
réunies par des arches distantes de 2 mm. des bords.'
Pétiole de 3 mm. à 6 mm. de long, parsemé de poils
roussâtres à l'état jeune.
Fleurs axillaires, isolées ou par 2 à l'aisselle des feuil-
les, subsessiles. Pédiçelles grêles de 1 mm. à 2 mm. de
long (inflorescences très jeunes), pubescentes, portant 2 ou
3 petites bractées ovales roussàtres-pubescentes. Calice
(très jeune) de 2 mm. de long à 5 sépales ovales-obtus
pubescents extérieurement. Corolle incluse dans le calice
à l'état jeune. Ovaire jeune ovoïde-allongé, se continuant
insensiblement avec le style, à cellules -épidermiques
entremêlées de papilles qui forment vraisemblablement
des poils unicellulaires lorsque l'ovaire est adulte.
Habitat. — Dabou (Côte d'Ivoire) : par petits bosquets
dans la savane incendiée annuellement.
OBSERVATIONS. — Cette nouvelle espèce
appartient à la section Djeratonia STAPF
de même que les C. duleis C. Barteri,
C. Klainei qui eux ne donnent pas de
caoutchouc. Elle semble être voisine du
C. Sehleehteri K. SCHUM, trouvé à Kin-
chessa sur le Bas-Congo, mais elle en dif-
fère par ses feuilles encore plus petites,
très aiguës à la base, la pubescence des
jeunes tiges, des pétioles, des bractées et
du calice de la fleur. Malheureusement les
fleurs que nous avons pu étudier étaient
encore très loin de leur complet développe-
ment.
Une autre espèce du même groupe, le
C. uniflora STAPF du Gabon, a été signalé
autrefois comme donnant du très bon caout-
chouc, mais aucune nouvelle observation
n'est venue jusqu'à présent confirmer cette
assertion.
Le Carpodinus utilis A. CHEV. est donc la
première espèce connue de ce genre don-
nant d'une façon certaine du bon caout-
chouc. La quantité produite par les tiges
qui sont toujours de petite dimension, est
d'ailleurs minime de sorte que la plante
n'est pas pratiquement exploitable, à moins
que les racines soient bien développées et
contiennent de plus nombreux laticifëres,
ce que nous ignorons. La découverte de
cette espèce, sur la côte occidentale d'Afri-
que, montre que toutes les planteè à caout-
chouc sont encore loin d'être connues.
*
* *
Nous avons en outre reçu de la Côte
d'Ivoire (et aussi de la Guinée française)
une magnifique Land'olphiée nouvelle: Lan-
dolphia (Vahadenia) Caillei A. CHEV. qui dif-
fère du Landolphia Laurentii DE WILDE-
MAN, surtout par ses fleurs plus petites et par
l'absence constante de lenticelles saillants
sur les jeunes rameaux et sur les axes des *
inflorescences.
Ces deux Vahadenia, seuls connus jus-
qu'à présent, ne donnent pas de caoutchouc
AUG. CHEVALIER.
Paris 25 mai 1906.
La défibreuse de ramie de Boeken
à I Exposition de Tourcoing.
M. BŒKEN nous prie de faire savoir que
la petite défibreuse de ramie « Aquiles »
dont l'annonce paraît, pour la première fois,
sur le verso de la couverture de ce N°, a
été envoyée à l'Exposition des Industries
textiles à Tourcoing, et que, dans le courant
de la saison, on pourra l'y voir en fonction-
nement.
Patates d'exportation algériennes
Il y a quelques années, nous signalions la pro-
pagandeIaite jusque sur la place de Paris, en fa-
veur des patates américaines, par le Dép. d'Agri-
culture de Washington, et nous nous étonnions
que l'Algérie n'eût pas cherché à s'emparer de ce
marché tout indiqué. Nous trouvons à ce sujet
une information encourageante dans le « Bulletin 1
de l'Algérie et de la Tunisie », du 15 juin 1905 :
« La patate dpuce n'est pas cultivée en Al-
gérie comme elle devrait l'être. La variété
en usage est commune et de conservation
- difficile. Le Service Botanique a, introduit
les patates à chair farineuse, dites. « patates
sèches », qui sont préférées des consomma-
teurs des pays tempérés. Une patate jaune
Cappodinue utilis* A. CHEV., Sp. nav.
Petite liane très ramifiée, à rameaux grêles élevés d
2 m. à 3 m. seulement; les plus gros troncs atteignant
seulement 3 cm. de diam. à la base; écorce grisâtre, très
rugueuse, contenant une petite quantité de latex qui se
coagule en donnant du bon caoutchouc.
Feuilles nombreuses, opposées, petites, lancéolées ou
oblongues-lancéolées, graduellement atténuées aux deux
extrémités, longues de 5 cm. à 8 cm. sur 2 cm. à 2 cm. 5
de largeur. Limbe coriace, complétement glabre, même
dans l'extrême jeunesse, ordinairement très aigu à la base,
terminé au sommet par un acumen obtus.
Nervure médiane profondément canaliculèe en dessus,
saillante et violacée en dessous; nervures secondaires éga-
lement saillantes et violacées, au nombre de 6 à 8 paires
réunies par des arches distantes de 2 mm. des bords.'
Pétiole de 3 mm. à 6 mm. de long, parsemé de poils
roussâtres à l'état jeune.
Fleurs axillaires, isolées ou par 2 à l'aisselle des feuil-
les, subsessiles. Pédiçelles grêles de 1 mm. à 2 mm. de
long (inflorescences très jeunes), pubescentes, portant 2 ou
3 petites bractées ovales roussàtres-pubescentes. Calice
(très jeune) de 2 mm. de long à 5 sépales ovales-obtus
pubescents extérieurement. Corolle incluse dans le calice
à l'état jeune. Ovaire jeune ovoïde-allongé, se continuant
insensiblement avec le style, à cellules -épidermiques
entremêlées de papilles qui forment vraisemblablement
des poils unicellulaires lorsque l'ovaire est adulte.
Habitat. — Dabou (Côte d'Ivoire) : par petits bosquets
dans la savane incendiée annuellement.
OBSERVATIONS. — Cette nouvelle espèce
appartient à la section Djeratonia STAPF
de même que les C. duleis C. Barteri,
C. Klainei qui eux ne donnent pas de
caoutchouc. Elle semble être voisine du
C. Sehleehteri K. SCHUM, trouvé à Kin-
chessa sur le Bas-Congo, mais elle en dif-
fère par ses feuilles encore plus petites,
très aiguës à la base, la pubescence des
jeunes tiges, des pétioles, des bractées et
du calice de la fleur. Malheureusement les
fleurs que nous avons pu étudier étaient
encore très loin de leur complet développe-
ment.
Une autre espèce du même groupe, le
C. uniflora STAPF du Gabon, a été signalé
autrefois comme donnant du très bon caout-
chouc, mais aucune nouvelle observation
n'est venue jusqu'à présent confirmer cette
assertion.
Le Carpodinus utilis A. CHEV. est donc la
première espèce connue de ce genre don-
nant d'une façon certaine du bon caout-
chouc. La quantité produite par les tiges
qui sont toujours de petite dimension, est
d'ailleurs minime de sorte que la plante
n'est pas pratiquement exploitable, à moins
que les racines soient bien développées et
contiennent de plus nombreux laticifëres,
ce que nous ignorons. La découverte de
cette espèce, sur la côte occidentale d'Afri-
que, montre que toutes les planteè à caout-
chouc sont encore loin d'être connues.
*
* *
Nous avons en outre reçu de la Côte
d'Ivoire (et aussi de la Guinée française)
une magnifique Land'olphiée nouvelle: Lan-
dolphia (Vahadenia) Caillei A. CHEV. qui dif-
fère du Landolphia Laurentii DE WILDE-
MAN, surtout par ses fleurs plus petites et par
l'absence constante de lenticelles saillants
sur les jeunes rameaux et sur les axes des *
inflorescences.
Ces deux Vahadenia, seuls connus jus-
qu'à présent, ne donnent pas de caoutchouc
AUG. CHEVALIER.
Paris 25 mai 1906.
La défibreuse de ramie de Boeken
à I Exposition de Tourcoing.
M. BŒKEN nous prie de faire savoir que
la petite défibreuse de ramie « Aquiles »
dont l'annonce paraît, pour la première fois,
sur le verso de la couverture de ce N°, a
été envoyée à l'Exposition des Industries
textiles à Tourcoing, et que, dans le courant
de la saison, on pourra l'y voir en fonction-
nement.
Patates d'exportation algériennes
Il y a quelques années, nous signalions la pro-
pagandeIaite jusque sur la place de Paris, en fa-
veur des patates américaines, par le Dép. d'Agri-
culture de Washington, et nous nous étonnions
que l'Algérie n'eût pas cherché à s'emparer de ce
marché tout indiqué. Nous trouvons à ce sujet
une information encourageante dans le « Bulletin 1
de l'Algérie et de la Tunisie », du 15 juin 1905 :
« La patate dpuce n'est pas cultivée en Al-
gérie comme elle devrait l'être. La variété
en usage est commune et de conservation
- difficile. Le Service Botanique a, introduit
les patates à chair farineuse, dites. « patates
sèches », qui sont préférées des consomma-
teurs des pays tempérés. Une patate jaune
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