Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1906 28 février 1906
Description : 1906/02/28 (A6,N56). 1906/02/28 (A6,N56).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378376h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1073-1092. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 36
38 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 56 — FÉv. 1906
côtés de la plate-forme, en arrière du con-
ducteur, prennent place deux hommes,
armés chacun d'une scie circulaire à grande
vitesse, recevant son mouvement du moteur,
par l'intermédiaire d'un arbre flexible. Au
passage, l'homme saisit les cannes d'une
main, les coupe en appliquant la scie con-
tre leur pied et les rej ette sur le transpor-
teur. Cette manière d'envisager le problème
est tout au moins intéressante.
Avec la moissonneuse SLOANE, nous reve-
nons aux machines complètement automa-
tiques ; en outre, cette moissonneuse non
seulement coupe la canne, mais en fait
l'étêtage. C'est une machine à quatre roues,
à bâti ouvert à l'avant. Au centre se trouve
une sorte de buttoir qui divise les touffes de
cannes et les force à se présenter aux orga-
nes de coupe avec une certaine inclinai-
son ; la canne, guidée en haut est d'abord
soumise à l'action de couteaux à mouve-
ments alternatifs qui l'étetent ; elle passe
alors entre des couteaux rotatifs et est rej etée
en arrière de la machine, sur des transpor-
teurs qui l'envoient dans des chariots.
Les couteaux alternatifs ont été préférés
à tout autre système par M. F. H. ABRAHAM,
qui en place un à l'avant de sa machine,
pour opérer la coupe, et deux à l'arrière
pour faire l'étêtage. Le jeu des couteaux,
mûs par:des ressorts, ramenés par des déclics,
est bien compliqué pour une machine des-
tinée à fonctionner dans les champs. D'un
mécanisme plus simple, la moissonneuse de
M. A. C. A. Dupuy fonctionne aussi à l'aide
de couteaux alternatifs ; l'étêtage est fait
par des disques rotatifs, et complété par un
brossage énergique qui effeuille les cannes.
Cette machine, contrairement aux autres,
circule entre deux raies et coupe ces deux
raies à la fois ; le système de redressement
des cannes tombées, laisse toutefois un peu
à désirer, et il est à craindre que la machine
ne puisse fonctionner parfaitement dans
une récolte très versée.
Il nous reste à signaler la moissonneuse
COCKRELL, dont les essais ont été assez satis-
faisants pour entraîner aussitôt la forma-
tion d'une Compagnie qui va s'occuper de
l'étude des perfectionnements à y apporter,
et de sa vente aux cultivateurs.
La moissonneuse automobile COCKRELL
est montée sur un bâti rectangulaire au mi-
lieu duquel est installé un moteur à pétrole
dans le premier modèle, remplacé ensuite
par une machine à vapeur. — Très en avant
dû bâti, se projettent les organes de rele-
vage, continués par deux paires de chaînes
qui amènent la canne verticalement aux
organes de coupe ; cette opération, au dire
de l'inventeur, est fort simple, et est loin de
constituer la partie la plus difficile de la
récolte mécanique. La coupe peut se faire
soit au niveau du sol, soit même si besoin
est, légèrement au-dessous, Srtns qu'on ait
à craindre l'engorgement des couteaux. —
Toujours maintenue par les chaînes, la
canne passe entre des brosses en fil d'acier
qui la débarrassent de ses feuilles sur
toute sa longueur sauf au sommet, qui sera
coupé et pour lequel il est inutile de prévoir
l'effeuillage. Les tiges basculent alors sur
un tablier sans fin qui les entraîne réguliè-
rement vers l'arrière de la machine où
l'étêtage se fait à l'aide d'un couteau animé
d'un mouvement rotatif. La présence d'un
homme est ici nécessaire pour régler la
hauteur à laquelle les têtes sont coupées.
Puis la canne tombe sur le sol où elle est
reprise par les chargeurs.
Nous n'avons pas de chiffres de rende-
ment et de prix de revient de cette machine,
qui, jusqu'ici — la première date de 1902 —
n'a été étudiée qu'au point de vue de son
fonctionnement, et non au point de vue
économique.
Toutes les machines du second groupe
que nous venons de passer en revue, ne
peuvent évidemment fonctionner que dans
des champs plantés en lignes, à lm20 au
moins de distance. La diffusion probable du
système de culture DE ZAYAS fait que cette
condition ne sera pas longtemps un obsta-
tacle à l'emploi de ces machines, dans cer-
tains pays, du moins. A ceux qui cultivent
la canne dans des régions où il est à prévoir
que longtemps encore un champ de canne
présentera à la récolte un inextricable fouil-
côtés de la plate-forme, en arrière du con-
ducteur, prennent place deux hommes,
armés chacun d'une scie circulaire à grande
vitesse, recevant son mouvement du moteur,
par l'intermédiaire d'un arbre flexible. Au
passage, l'homme saisit les cannes d'une
main, les coupe en appliquant la scie con-
tre leur pied et les rej ette sur le transpor-
teur. Cette manière d'envisager le problème
est tout au moins intéressante.
Avec la moissonneuse SLOANE, nous reve-
nons aux machines complètement automa-
tiques ; en outre, cette moissonneuse non
seulement coupe la canne, mais en fait
l'étêtage. C'est une machine à quatre roues,
à bâti ouvert à l'avant. Au centre se trouve
une sorte de buttoir qui divise les touffes de
cannes et les force à se présenter aux orga-
nes de coupe avec une certaine inclinai-
son ; la canne, guidée en haut est d'abord
soumise à l'action de couteaux à mouve-
ments alternatifs qui l'étetent ; elle passe
alors entre des couteaux rotatifs et est rej etée
en arrière de la machine, sur des transpor-
teurs qui l'envoient dans des chariots.
Les couteaux alternatifs ont été préférés
à tout autre système par M. F. H. ABRAHAM,
qui en place un à l'avant de sa machine,
pour opérer la coupe, et deux à l'arrière
pour faire l'étêtage. Le jeu des couteaux,
mûs par:des ressorts, ramenés par des déclics,
est bien compliqué pour une machine des-
tinée à fonctionner dans les champs. D'un
mécanisme plus simple, la moissonneuse de
M. A. C. A. Dupuy fonctionne aussi à l'aide
de couteaux alternatifs ; l'étêtage est fait
par des disques rotatifs, et complété par un
brossage énergique qui effeuille les cannes.
Cette machine, contrairement aux autres,
circule entre deux raies et coupe ces deux
raies à la fois ; le système de redressement
des cannes tombées, laisse toutefois un peu
à désirer, et il est à craindre que la machine
ne puisse fonctionner parfaitement dans
une récolte très versée.
Il nous reste à signaler la moissonneuse
COCKRELL, dont les essais ont été assez satis-
faisants pour entraîner aussitôt la forma-
tion d'une Compagnie qui va s'occuper de
l'étude des perfectionnements à y apporter,
et de sa vente aux cultivateurs.
La moissonneuse automobile COCKRELL
est montée sur un bâti rectangulaire au mi-
lieu duquel est installé un moteur à pétrole
dans le premier modèle, remplacé ensuite
par une machine à vapeur. — Très en avant
dû bâti, se projettent les organes de rele-
vage, continués par deux paires de chaînes
qui amènent la canne verticalement aux
organes de coupe ; cette opération, au dire
de l'inventeur, est fort simple, et est loin de
constituer la partie la plus difficile de la
récolte mécanique. La coupe peut se faire
soit au niveau du sol, soit même si besoin
est, légèrement au-dessous, Srtns qu'on ait
à craindre l'engorgement des couteaux. —
Toujours maintenue par les chaînes, la
canne passe entre des brosses en fil d'acier
qui la débarrassent de ses feuilles sur
toute sa longueur sauf au sommet, qui sera
coupé et pour lequel il est inutile de prévoir
l'effeuillage. Les tiges basculent alors sur
un tablier sans fin qui les entraîne réguliè-
rement vers l'arrière de la machine où
l'étêtage se fait à l'aide d'un couteau animé
d'un mouvement rotatif. La présence d'un
homme est ici nécessaire pour régler la
hauteur à laquelle les têtes sont coupées.
Puis la canne tombe sur le sol où elle est
reprise par les chargeurs.
Nous n'avons pas de chiffres de rende-
ment et de prix de revient de cette machine,
qui, jusqu'ici — la première date de 1902 —
n'a été étudiée qu'au point de vue de son
fonctionnement, et non au point de vue
économique.
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que nous venons de passer en revue, ne
peuvent évidemment fonctionner que dans
des champs plantés en lignes, à lm20 au
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système de culture DE ZAYAS fait que cette
condition ne sera pas longtemps un obsta-
tacle à l'emploi de ces machines, dans cer-
tains pays, du moins. A ceux qui cultivent
la canne dans des régions où il est à prévoir
que longtemps encore un champ de canne
présentera à la récolte un inextricable fouil-
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