Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1906 28 février 1906
Description : 1906/02/28 (A6,N56). 1906/02/28 (A6,N56).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378376h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1073-1092. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 36
N° 56 — FÉv, 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE - 37
ce pays. — De plus les fils électriques sont
évidemment moins délicats que des tuyaux
à air comprimé et le prix de revient de l'élec-
tricité est probablement inférieur à celui de
l'air comprimé.
Notons en passant que de ces quatre ou-
tils automatiques, trois sont originaires
d'Australie et le quatrième d'Hawaï, les in-
venteurs des Etats-Unis s'étant abstenus de
diriger leurs efforts dans ce sens.
Nous les trouverons au contraire en majo-
rité dans le deuxième groupe de machines
que nous allons examiner, moissonneuses
proprement dites, attelées ou automobiles.
Nous n'avons pas l'intention d'imposer à
nos lecteurs la description des 13 types de ma-
chines existant actuellement à notre connais-
sance. Outre la longueur fastidieuse de cette
description, nous perdrions notre temps avec
certains appareils qui ont certainement été
trop peu approfondis par leurs auteurs pour
mériter d'être, au moins pour le présent, pris
en considération. — Nous ne citerons que
ceux ayant bien fonctionné pratiquement
ou présentant des chances sérieuses de
réussite dans des essais prolongés.
Nous nous occuperons d'abord de la
machine de M. JULES GAUSSIRAN, dont plu-
sieurs sont en fonctionnement pratique dans
diverses plantations. - Primitivement atte-
lée de quatre mules, deux à l'avant, deux à
l'arrière, la machine actuelle est poussée par
quatre mules toutes attelées en arrière. Le
bâti est en bois, monté sur deux roues mo-
trices qui peuvent avoir lm 60 de diamètre.
En avant, et dans leur prolongement, deux
petites roues directrices sont articulées
sur un axe vertical et reliées par un
levier commun qui permet au conducteur
de diriger la machine avec précision ;
le bâti se prolonge en avant des roues direc-
trices et au-dessus d'elles, leur constituant
une garde, et formant en même temps sépa-
rateur pour les cannes, dont une raie à la
fois s'engage dans la machine. Là, elles
rencontrent deux disques tranchants, à axe
vertical, dont les bords se recouvrent légè-
rement et qui tournent l'un vers l'autre. Où
tombent les cannes coupées ? Il semble à
première vue qu'elles devraient tomber en
arrière ou sur le côté, poussées par des
rabatteurs, afin de ne pas gêner la marche
de la machine ; mais il n'y a pas de rabat-
teurs sur la machine, et la forme du bâti ne
leur permet guère de tomber qu'en avant ;
c'est là un point que la confusion remarqua-
ble des compte-rendus des séances de la
LOUISIANA PLANTERS'ASSOCIATION ne permet
pas d'éclaircir. Les disques coupeurs sont
ajustables en hauteur ; d'après ceux qui se
sont servis de la machine, il en résulterait
la possibilité de couper la canne de 4 à 7 cen-
timètres plus bas qu'à la main, d'où une
économie qu'ils évaluent à 25 francs par
hectare au minimum, 45 francs au maxi-
mum, suivant le prix de la canne ; quant à
l'économie de main-d'œuvre, elle ressort à
environ 25 0/0 du prix de la moisson à la
main. Un dispositif introuvable sur les pho-
tographies que nous possédons, relève les
cannes tombées de façon à ce qu'elles se
présentent verticalement aux organes de
coupe ; ceux-ci n'ont besoin d'être aiguisés
que deux fois par jour. — Quelques-unes de
ces machines fonctionnent depuis 1900, et
les nouveaux types en service semblent être
assez nombreux.
M. G. D. LUCE a pris au commencement
de 1905 un brevet pour une moissonneuse
basée sur le même principe, mais qui sem-
ble munie de transporteurs prenant la canne
au sortir des organes de coupe pour la lais-
ser tomber en arrière de la machine.
Dans la machine de M. T. I. DICKSON, les
couteaux des deux machines ci-dessus ont
été remplacés par des scies circulaires, qui
font 7 à 800 tours -par minute , la machine
est également mise en mouvement par un
attelage.
La moissonneuse de MM. A. CHIVERS et
G. H. HOPKINS mérite une mention spé-
ciale : c'est en effet une machine mixte,
dans laquelle l'homme fait une partie du tra-
vail. Elle se compose essentiellement d'une
plateforme automobile, circulant entre
deux rangs de canne, et munie en arrière
d'un transporteur conduisant à un four-
gon attelé derrière la moissonneuse. Sur les
ce pays. — De plus les fils électriques sont
évidemment moins délicats que des tuyaux
à air comprimé et le prix de revient de l'élec-
tricité est probablement inférieur à celui de
l'air comprimé.
Notons en passant que de ces quatre ou-
tils automatiques, trois sont originaires
d'Australie et le quatrième d'Hawaï, les in-
venteurs des Etats-Unis s'étant abstenus de
diriger leurs efforts dans ce sens.
Nous les trouverons au contraire en majo-
rité dans le deuxième groupe de machines
que nous allons examiner, moissonneuses
proprement dites, attelées ou automobiles.
Nous n'avons pas l'intention d'imposer à
nos lecteurs la description des 13 types de ma-
chines existant actuellement à notre connais-
sance. Outre la longueur fastidieuse de cette
description, nous perdrions notre temps avec
certains appareils qui ont certainement été
trop peu approfondis par leurs auteurs pour
mériter d'être, au moins pour le présent, pris
en considération. — Nous ne citerons que
ceux ayant bien fonctionné pratiquement
ou présentant des chances sérieuses de
réussite dans des essais prolongés.
Nous nous occuperons d'abord de la
machine de M. JULES GAUSSIRAN, dont plu-
sieurs sont en fonctionnement pratique dans
diverses plantations. - Primitivement atte-
lée de quatre mules, deux à l'avant, deux à
l'arrière, la machine actuelle est poussée par
quatre mules toutes attelées en arrière. Le
bâti est en bois, monté sur deux roues mo-
trices qui peuvent avoir lm 60 de diamètre.
En avant, et dans leur prolongement, deux
petites roues directrices sont articulées
sur un axe vertical et reliées par un
levier commun qui permet au conducteur
de diriger la machine avec précision ;
le bâti se prolonge en avant des roues direc-
trices et au-dessus d'elles, leur constituant
une garde, et formant en même temps sépa-
rateur pour les cannes, dont une raie à la
fois s'engage dans la machine. Là, elles
rencontrent deux disques tranchants, à axe
vertical, dont les bords se recouvrent légè-
rement et qui tournent l'un vers l'autre. Où
tombent les cannes coupées ? Il semble à
première vue qu'elles devraient tomber en
arrière ou sur le côté, poussées par des
rabatteurs, afin de ne pas gêner la marche
de la machine ; mais il n'y a pas de rabat-
teurs sur la machine, et la forme du bâti ne
leur permet guère de tomber qu'en avant ;
c'est là un point que la confusion remarqua-
ble des compte-rendus des séances de la
LOUISIANA PLANTERS'ASSOCIATION ne permet
pas d'éclaircir. Les disques coupeurs sont
ajustables en hauteur ; d'après ceux qui se
sont servis de la machine, il en résulterait
la possibilité de couper la canne de 4 à 7 cen-
timètres plus bas qu'à la main, d'où une
économie qu'ils évaluent à 25 francs par
hectare au minimum, 45 francs au maxi-
mum, suivant le prix de la canne ; quant à
l'économie de main-d'œuvre, elle ressort à
environ 25 0/0 du prix de la moisson à la
main. Un dispositif introuvable sur les pho-
tographies que nous possédons, relève les
cannes tombées de façon à ce qu'elles se
présentent verticalement aux organes de
coupe ; ceux-ci n'ont besoin d'être aiguisés
que deux fois par jour. — Quelques-unes de
ces machines fonctionnent depuis 1900, et
les nouveaux types en service semblent être
assez nombreux.
M. G. D. LUCE a pris au commencement
de 1905 un brevet pour une moissonneuse
basée sur le même principe, mais qui sem-
ble munie de transporteurs prenant la canne
au sortir des organes de coupe pour la lais-
ser tomber en arrière de la machine.
Dans la machine de M. T. I. DICKSON, les
couteaux des deux machines ci-dessus ont
été remplacés par des scies circulaires, qui
font 7 à 800 tours -par minute , la machine
est également mise en mouvement par un
attelage.
La moissonneuse de MM. A. CHIVERS et
G. H. HOPKINS mérite une mention spé-
ciale : c'est en effet une machine mixte,
dans laquelle l'homme fait une partie du tra-
vail. Elle se compose essentiellement d'une
plateforme automobile, circulant entre
deux rangs de canne, et munie en arrière
d'un transporteur conduisant à un four-
gon attelé derrière la moissonneuse. Sur les
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