Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1906 28 février 1906
Description : 1906/02/28 (A6,N56). 1906/02/28 (A6,N56).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378376h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1073-1092. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 36
64 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI 56 — FÉv. 1900
rouge-orange. D'après MM. VILMORIN, dans
leur Traité des plantes potagères, ces fruits
,
ont une saveur âcre, brûlante et beaucoup
plus forte que celle des piments communs
(variétés du C. annuum). Séchés et broyés,
ils servent à fabriquer le poivre de Cayenne ;
ils sont très employés dans les pays chàuds
comme assaisonnement.
L'ouvrage de MM. SUTTON : Vegetables
from seeds for tropical climates, ne parle pas
du C. mimimum ; il mentionne le C. annuum
et le C. baceatum LIN. (Piment-cerise), qu'il
désigne sous le nom de « Chilli ». Cette der-
nière espèce est vivace comme le C. mini-
mum, atteint de 60 cm. à lm30 de haut et
porte des fruits petits, globuleux, souvent
par deux.
« Avec une humidité convenable en sai-
son sèche, écrivent MM. SUTTON, on peut
semer toute l'année les piments destinés à
la récolte des fruits verts ; mais lorsque la
culture est pratiquée pour les fruits mûrs,
destinés aux conserves, le semis s'effectue
vers le milieu de la saison des pluies. C'est
ainsi que l'on procède dans l'Inde, à Burma,
dans l'Afrique centrale britannique et aux
Antilles. Les plants élevés en pépinière sont
mis en place en lignes distantes de 60 cm.
avec un intervalle de 40 cm. entre les plants.
Il est nécessaire d'arroser ou d'irriguer après
la fin des pluies ».
Le piment est cultivé en grand dans cer-
taines plantations allemandes de l'Est-Afri-
cain, et le produit vendu à Hambourg.
O. L.
Le rendement du Céara, à Ceylan.
D'après M.M. WILLIS et WRIGHT
WILLIS (J. C.) et WRIGHT (H.): Ceara Rubber
in-8°, 6 pp. Circulaire n°_8 (vol. II) des
Jardinsbotaniques de Ceylan. Peradeniya.
Décembre 1903.
Réimpression du chapitre en question du
« Handbook of the vegetable economic
products of Ceylon », publication conçue sur
un vaste plan mais qui en est encore à ses
débuts. — Excellent exposé des faits acquis
concernant la culture du caoutchoutier de
Céara à Ceylan, qui date de 1877. 17 tonnes et
demie de caoutchouc de cette origine ont
été exportées de l'île en 1896, mais 2 tonnes
et trois'quarts seulement en 1898; les chiffres
actuels sont inconnus.
Nous avons résumé, dans notre n° 35, p.
154, une partie de cette étude; nous nous
proposons de revenir encore un jour sur le
dernier chapitre, qui est une sorte de récapi-
tulation des outils et procédés de saignée
appliqués au M. Glaziovii à Ceylan aux dif-
férentes époques de sa courte histoire. Pour
aujourd'hui, retenons seulement que dans
les rares propriétés de l'île où les Céaras
sont encore exploités, on considère comme
très bonne moyenne 1 livre par arbre et par an
et ce rendement, qui est celui d'arbres déjà
âgés, est estimé insuffissant pour justifier
l'extension de la culture.
Or, notre collaborateur M. CARDOZO, qui
possède 120.000 jeunes Céaras au Mozam-
bique (Voir ses nombreuses notes dans le
« J. D'A. T. ») se déclare par. avance très
satisfait d'un pareil résultat s'il devait y
arriver; il espère d'ailleurs le dépasser par
lasélection et en perfectionnant l'extraction.
Il y a lieu aussi de considérer que, depuis
l'apparition surlemarché des «Cearasheets»
de Bahia, il convient d'estimer le prix de
vente du caoutchouc de M. Glaziovii intelli-
gemment préparé, à un taux beaucoup plus
élevé que précédemment (V. la chronique
de MM. HECHT FRÈRES & Cie, dans le présent
numéro).
Nous avons reproduit dans notre n° 49
une communication de M. HOLLOWAY qui a
obtenu, comme moyenne annuelle d'un
groupe de 20 arbres, 450 grammes de caout-
chouc par arbre; on remarquera que ce chif-
fre se rapproche sensiblement de celui indi-
qué par MM. WILLIS et WRIGHT.
Ajoutons encore, que M. WRIGTH a entre--
pris d'étudier sur place les Céaras qui res-
tent dans les différentes plantations de Cey-
lan : leurs variétés s'il y en a, leur rende-
ment, leur culture, etc. Le résultat de cette
étude est attendu impatiemment par bien
des coloniaux, de toutes nationalités.
Imprimerie ACHARD et Cie, 10, -rue de Flandre, Dreux. Le Gérant: J.-B. ACHAIUI.
rouge-orange. D'après MM. VILMORIN, dans
leur Traité des plantes potagères, ces fruits
,
ont une saveur âcre, brûlante et beaucoup
plus forte que celle des piments communs
(variétés du C. annuum). Séchés et broyés,
ils servent à fabriquer le poivre de Cayenne ;
ils sont très employés dans les pays chàuds
comme assaisonnement.
L'ouvrage de MM. SUTTON : Vegetables
from seeds for tropical climates, ne parle pas
du C. mimimum ; il mentionne le C. annuum
et le C. baceatum LIN. (Piment-cerise), qu'il
désigne sous le nom de « Chilli ». Cette der-
nière espèce est vivace comme le C. mini-
mum, atteint de 60 cm. à lm30 de haut et
porte des fruits petits, globuleux, souvent
par deux.
« Avec une humidité convenable en sai-
son sèche, écrivent MM. SUTTON, on peut
semer toute l'année les piments destinés à
la récolte des fruits verts ; mais lorsque la
culture est pratiquée pour les fruits mûrs,
destinés aux conserves, le semis s'effectue
vers le milieu de la saison des pluies. C'est
ainsi que l'on procède dans l'Inde, à Burma,
dans l'Afrique centrale britannique et aux
Antilles. Les plants élevés en pépinière sont
mis en place en lignes distantes de 60 cm.
avec un intervalle de 40 cm. entre les plants.
Il est nécessaire d'arroser ou d'irriguer après
la fin des pluies ».
Le piment est cultivé en grand dans cer-
taines plantations allemandes de l'Est-Afri-
cain, et le produit vendu à Hambourg.
O. L.
Le rendement du Céara, à Ceylan.
D'après M.M. WILLIS et WRIGHT
WILLIS (J. C.) et WRIGHT (H.): Ceara Rubber
in-8°, 6 pp. Circulaire n°_8 (vol. II) des
Jardinsbotaniques de Ceylan. Peradeniya.
Décembre 1903.
Réimpression du chapitre en question du
« Handbook of the vegetable economic
products of Ceylon », publication conçue sur
un vaste plan mais qui en est encore à ses
débuts. — Excellent exposé des faits acquis
concernant la culture du caoutchoutier de
Céara à Ceylan, qui date de 1877. 17 tonnes et
demie de caoutchouc de cette origine ont
été exportées de l'île en 1896, mais 2 tonnes
et trois'quarts seulement en 1898; les chiffres
actuels sont inconnus.
Nous avons résumé, dans notre n° 35, p.
154, une partie de cette étude; nous nous
proposons de revenir encore un jour sur le
dernier chapitre, qui est une sorte de récapi-
tulation des outils et procédés de saignée
appliqués au M. Glaziovii à Ceylan aux dif-
férentes époques de sa courte histoire. Pour
aujourd'hui, retenons seulement que dans
les rares propriétés de l'île où les Céaras
sont encore exploités, on considère comme
très bonne moyenne 1 livre par arbre et par an
et ce rendement, qui est celui d'arbres déjà
âgés, est estimé insuffissant pour justifier
l'extension de la culture.
Or, notre collaborateur M. CARDOZO, qui
possède 120.000 jeunes Céaras au Mozam-
bique (Voir ses nombreuses notes dans le
« J. D'A. T. ») se déclare par. avance très
satisfait d'un pareil résultat s'il devait y
arriver; il espère d'ailleurs le dépasser par
lasélection et en perfectionnant l'extraction.
Il y a lieu aussi de considérer que, depuis
l'apparition surlemarché des «Cearasheets»
de Bahia, il convient d'estimer le prix de
vente du caoutchouc de M. Glaziovii intelli-
gemment préparé, à un taux beaucoup plus
élevé que précédemment (V. la chronique
de MM. HECHT FRÈRES & Cie, dans le présent
numéro).
Nous avons reproduit dans notre n° 49
une communication de M. HOLLOWAY qui a
obtenu, comme moyenne annuelle d'un
groupe de 20 arbres, 450 grammes de caout-
chouc par arbre; on remarquera que ce chif-
fre se rapproche sensiblement de celui indi-
qué par MM. WILLIS et WRIGHT.
Ajoutons encore, que M. WRIGTH a entre--
pris d'étudier sur place les Céaras qui res-
tent dans les différentes plantations de Cey-
lan : leurs variétés s'il y en a, leur rende-
ment, leur culture, etc. Le résultat de cette
étude est attendu impatiemment par bien
des coloniaux, de toutes nationalités.
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