Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1906 28 février 1906
Description : 1906/02/28 (A6,N56). 1906/02/28 (A6,N56).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378376h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1073-1092. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 36
N" 56 — FÉv. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 63
ordinairement, il l'a amenée à 0m20, ce qui
permet aux animaux et aux routières de les
franchir sans peine. Il a en outre, pour
regagner les 4 o/o de terrains perdus, ense-
mencé les digues comme lés champs. Il a
constaté que le riz était plutôt plus dru sur
les digues qu'ailleurs, ce qui tendrait à
prouver que le riz n'a pas besoin d'être
dans l'eau, pourvu que ses racines trouvent
dans le sol l'humidité suffisante.
Bien entendu, ceci ne saurait s'appliquer
au riz repiqué, car on sait que pendant les
premiers jours qui suivent le repiquage, il
faut laisser l'eau sur les champs pour éviter
que les jeunes plants ne soient grillés.
Dans les colonies françaises on n'en est
malheureusement pas encore à rechercher
les moyens de faciliter la culture à la
vapeur dans les rizières, mais la question,
de terrain perdu et surtout celle des mau-
vaises herbes valent la peine qu'on prête
un peu d'attention à ces remarques pour
les rizières en cours d'aménagement.
F. M.
La Fièvre du Texas et les Tiques
Destruction des tiques
par rotation des pâturages.
W. H. DALRYMPLE : Texas fever. Louisiana
Agr. Exp..Station, Bull. no 84. 8°, 31 pp.
1905. - — H. A. MORGAN : The Texas fever
cattle tiek situation. Louisiana Agr. Exp.
Station, Bull. no 82. 8°, 15 pp. 1905.
Ces deux bulletins visent un même but :
vulgariser les moyens de lutte contre la fiè-
vre du Texas ou piroplasmose bovine. Le
premier est une revue sommaire des con-
naissances acquises sur le sujet à l'heure
actuelle. Le second traite plus spécialement
d'un procédé d'extinction de la maladie par
la destruction complète des tiques dans les
pâturages infectés.
Ce procédé repose à la fois sur la con-
naissance approfondie de l'évolution des ti-
ques et sur l'établissement d'un système de
rotation dans l'utilisation des pâturages.
D'après l'auteur, qui s'appuie d'ailleurs sur
un certain nombre de résultats obtenus dans
la pratique, ce procédé, appliqué avec per-
sévérance, serait susceptible de faire dispa-
raître la maladie de toute la région sud des
Etats-Unis, aujourd'hui si généralement in-
festée. Il serait par conséquent très supé-
rieur soit aux inoculations préventives, soit à -
l'emploi des bains ; ces derniers ne sau-
raient détruire de façon complète les tiques
fixées sur les animaux.
Le procédé de MORGAN n'aurait chance
de réussir dans d'autres régions du globe,
qu'après avoir été modifié en concordance
avec les particularités de l'évolution des
tiques dans les régions envisagées.
A. M.
La culture du Piment dans l'Afrique
Centrale Britannique
En signalant dans spn n° 47 (§ 848) le petit
ouvrage de M. JOHNSTON, sur l'Afrique cen-
trale britannique, le « J. d'A. T. » a fait res-
sortir l'intérêt que présentaient certaines
notes culturales qu'il renferme. Celle qui
concerne le piment pourra être utile à
quelques-uns de nos lecteurs :
« Le piment, appelé par les Anglais : red
pepper, chilli, et en français : poivre rouge,
poivre de Cayenne, etc. est depuis long-
temps naturalisé en Afrique ; il pourrait
être d'un bon rapport. Les beaux produits
de certaine variété à petits fruits de l'espèce
Capsicum minimum se vendent couramment
40 à 50 shellings le cwt. (112 livres anglai-
ses). L'espèce Capsicum annuum a produit
de son côté de nombreuses variétés culti-
vées ; les gros fruits rouges et jaunes de
certaines d'entre elles entrent communé-
ment dans la fabrication des pickles
d'Orient. Ces deux espèces de piment pros-
pèrent dans toute la colonie ; elles sont
d'une culture facile et d'un fort rendement.
La meilleure forme à cultiver pour la vente
paraît être la variété japonaise à fruits rou-
ges, du C. minimum ».
Ajoutons que le C. minimum est une espèce
vivace, à fruits ovoïdes pointus, d'un beau
ordinairement, il l'a amenée à 0m20, ce qui
permet aux animaux et aux routières de les
franchir sans peine. Il a en outre, pour
regagner les 4 o/o de terrains perdus, ense-
mencé les digues comme lés champs. Il a
constaté que le riz était plutôt plus dru sur
les digues qu'ailleurs, ce qui tendrait à
prouver que le riz n'a pas besoin d'être
dans l'eau, pourvu que ses racines trouvent
dans le sol l'humidité suffisante.
Bien entendu, ceci ne saurait s'appliquer
au riz repiqué, car on sait que pendant les
premiers jours qui suivent le repiquage, il
faut laisser l'eau sur les champs pour éviter
que les jeunes plants ne soient grillés.
Dans les colonies françaises on n'en est
malheureusement pas encore à rechercher
les moyens de faciliter la culture à la
vapeur dans les rizières, mais la question,
de terrain perdu et surtout celle des mau-
vaises herbes valent la peine qu'on prête
un peu d'attention à ces remarques pour
les rizières en cours d'aménagement.
F. M.
La Fièvre du Texas et les Tiques
Destruction des tiques
par rotation des pâturages.
W. H. DALRYMPLE : Texas fever. Louisiana
Agr. Exp..Station, Bull. no 84. 8°, 31 pp.
1905. - — H. A. MORGAN : The Texas fever
cattle tiek situation. Louisiana Agr. Exp.
Station, Bull. no 82. 8°, 15 pp. 1905.
Ces deux bulletins visent un même but :
vulgariser les moyens de lutte contre la fiè-
vre du Texas ou piroplasmose bovine. Le
premier est une revue sommaire des con-
naissances acquises sur le sujet à l'heure
actuelle. Le second traite plus spécialement
d'un procédé d'extinction de la maladie par
la destruction complète des tiques dans les
pâturages infectés.
Ce procédé repose à la fois sur la con-
naissance approfondie de l'évolution des ti-
ques et sur l'établissement d'un système de
rotation dans l'utilisation des pâturages.
D'après l'auteur, qui s'appuie d'ailleurs sur
un certain nombre de résultats obtenus dans
la pratique, ce procédé, appliqué avec per-
sévérance, serait susceptible de faire dispa-
raître la maladie de toute la région sud des
Etats-Unis, aujourd'hui si généralement in-
festée. Il serait par conséquent très supé-
rieur soit aux inoculations préventives, soit à -
l'emploi des bains ; ces derniers ne sau-
raient détruire de façon complète les tiques
fixées sur les animaux.
Le procédé de MORGAN n'aurait chance
de réussir dans d'autres régions du globe,
qu'après avoir été modifié en concordance
avec les particularités de l'évolution des
tiques dans les régions envisagées.
A. M.
La culture du Piment dans l'Afrique
Centrale Britannique
En signalant dans spn n° 47 (§ 848) le petit
ouvrage de M. JOHNSTON, sur l'Afrique cen-
trale britannique, le « J. d'A. T. » a fait res-
sortir l'intérêt que présentaient certaines
notes culturales qu'il renferme. Celle qui
concerne le piment pourra être utile à
quelques-uns de nos lecteurs :
« Le piment, appelé par les Anglais : red
pepper, chilli, et en français : poivre rouge,
poivre de Cayenne, etc. est depuis long-
temps naturalisé en Afrique ; il pourrait
être d'un bon rapport. Les beaux produits
de certaine variété à petits fruits de l'espèce
Capsicum minimum se vendent couramment
40 à 50 shellings le cwt. (112 livres anglai-
ses). L'espèce Capsicum annuum a produit
de son côté de nombreuses variétés culti-
vées ; les gros fruits rouges et jaunes de
certaines d'entre elles entrent communé-
ment dans la fabrication des pickles
d'Orient. Ces deux espèces de piment pros-
pèrent dans toute la colonie ; elles sont
d'une culture facile et d'un fort rendement.
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paraît être la variété japonaise à fruits rou-
ges, du C. minimum ».
Ajoutons que le C. minimum est une espèce
vivace, à fruits ovoïdes pointus, d'un beau
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