Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1906 28 février 1906
Description : 1906/02/28 (A6,N56). 1906/02/28 (A6,N56).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378376h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1073-1092. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 36
62 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 56 — FÉv. 1906
moins en Amérique, l'ensimage se fait la
plupart du temps avec de l'huile de poisson
et non de l'huile minérale.
Notre collaborateur sje déclare incompé-
tent sur la question de filature, mais il
nous affirme qu'il 'se vend encore en France
beaucoup de ficelle de chanvre sous son
vrai nom, et que d'autre part les qualités
désignées en corderie sous le nom de « ma-
nille mixte » contiennent un peu de tout
(sauf cependant du manille), et entre autres
1» chanvre y figure pour une proportion assez
considérable. — Cette indication encore,
est contestée par Un troisième correspon-
dant qui nous assure que les matières pre-
mières de la corderie ont changé fortement
dans ces tout dernières années.
Les mérites des Cotons de Caravonica
Lettre du Dr THOMATIS.
Nous avons déjà eu l'occasion de signaler
(v. « J. d'A. T. » no 49, pp. 207-208 et no 55,
§ 1060) les variétés de coton si remarquables
obtenues par le Dr Thomatis à Caravonica et
qui ont été baptisées du nom de cette localité,
petite bourgade du district de Cairns, dans
le Queensland (Australie). C'est dans ce même
district qu'est cultivé le café, ainsi que
d'autres produits tropicaux, — Nous avons
reçu depuis, de l'obtenteur, 10 livres de se-
mences qui ont aussitôt repris la mer pour le
Vénézuéla. Enfin, en même temps que l'an-
nonce, que l'on trouvera dans le présent no
sur papier bleu, nous avons reçu cette lettre
que l'on lira avec la plus vive curiosité :
« J'ai tant amélioré la qualité de mes trois
variétés qu'à présent mes arbres donnent
des capsules contenant plus de 42 et jusqu'à
45 0/;:> de coton égréné, tandis que, vous le
savez, les cotons d'Amérique,' même le Sea-
Island, n'en donnent pas plus de 30
» Vous serez content d'apprendre que j'ai
créé une variété encore supérieure de coton-
laine, qui rend plus de 50 0 à l'égrénage,
je vous en ai envoyé des échantillons, en
capsules.
». J'espère bientôt produire des capsules
sans graines, tout coton; il n'en faudra que
55 environ pour faire une livre anglaise de
455 grammes, et chaque arbre me donnera
plus de 700 de pareilles capsules, soit plus
de 5 tonnes de coton par hectare.
» On m'a écrit de Marseille que le Cara-
vonica va être cultivé en grand au Congo
et au Tonkin. On m'en a acheté aussi pour
l'Amérique Centrale, le Vénézuéla, la Co-
lombie, le Mexique, etc.
» Ma récolte a commencé en juillet et va
continuer jusqu'à janvier, il y a pendant
tout ce temps, sur les arbres, à la fois, des
capsules mûres et des fleurs.
» En janvier je serai donc prêt à vendre
mon coton, en balles de 224 kg. On m'écrit
que je pourrai en obtenir 10 pence par livre
pour le Kidney, 12 pence pour le Caravo-
nica I, laineux, et 18 pence pour le Cara-
vonica II, soyeux. »
Dr THOMATIS.
Cairns, 6 décembre 1905.
Mise en culture des digues de Rizières
au Texas
Dans un article publié en 1904 par notre
confrère américain « Rice Journal and Gulf
Coast Farmer », M. R. T. BURGE appelle
l'attention sur l'inconvénient que présen-
tent, au point de vue cultural, les digues
de rizières telles qu'on les établit actuelle-
ment. — Etant donnée la.superficie assez
restreinte à laquelle on est obligé de limi-
ter les carrés irrigués, pour que les vagues
produites par le vent ne viennent pas dété-
riorer ces digues, elles sont un obstacle à
la culture mécanique, qui ne saurait trou-
ver un emploi économique que dans les
grandes surfaces où les tournants sont peu,
fréquents. De plus, non seulement la surface
occupée par les digues, et qui peut attein-
dre 4 0/0' est perdue pour la culture, mais
elle présente un champ propice à l'enva-
hissement des mauvaises herbes, dont la
destruction demande ensuite beaucoup de
travail.
Dans ses plantations de Jeffcrson (Texas),
M. BURGE a entrepris de tourner la diffi-
culté en diminuant simplement la pente
des digues. De 0m40 par mètre qu'elle est
moins en Amérique, l'ensimage se fait la
plupart du temps avec de l'huile de poisson
et non de l'huile minérale.
Notre collaborateur sje déclare incompé-
tent sur la question de filature, mais il
nous affirme qu'il 'se vend encore en France
beaucoup de ficelle de chanvre sous son
vrai nom, et que d'autre part les qualités
désignées en corderie sous le nom de « ma-
nille mixte » contiennent un peu de tout
(sauf cependant du manille), et entre autres
1» chanvre y figure pour une proportion assez
considérable. — Cette indication encore,
est contestée par Un troisième correspon-
dant qui nous assure que les matières pre-
mières de la corderie ont changé fortement
dans ces tout dernières années.
Les mérites des Cotons de Caravonica
Lettre du Dr THOMATIS.
Nous avons déjà eu l'occasion de signaler
(v. « J. d'A. T. » no 49, pp. 207-208 et no 55,
§ 1060) les variétés de coton si remarquables
obtenues par le Dr Thomatis à Caravonica et
qui ont été baptisées du nom de cette localité,
petite bourgade du district de Cairns, dans
le Queensland (Australie). C'est dans ce même
district qu'est cultivé le café, ainsi que
d'autres produits tropicaux, — Nous avons
reçu depuis, de l'obtenteur, 10 livres de se-
mences qui ont aussitôt repris la mer pour le
Vénézuéla. Enfin, en même temps que l'an-
nonce, que l'on trouvera dans le présent no
sur papier bleu, nous avons reçu cette lettre
que l'on lira avec la plus vive curiosité :
« J'ai tant amélioré la qualité de mes trois
variétés qu'à présent mes arbres donnent
des capsules contenant plus de 42 et jusqu'à
45 0/;:> de coton égréné, tandis que, vous le
savez, les cotons d'Amérique,' même le Sea-
Island, n'en donnent pas plus de 30
» Vous serez content d'apprendre que j'ai
créé une variété encore supérieure de coton-
laine, qui rend plus de 50 0 à l'égrénage,
je vous en ai envoyé des échantillons, en
capsules.
». J'espère bientôt produire des capsules
sans graines, tout coton; il n'en faudra que
55 environ pour faire une livre anglaise de
455 grammes, et chaque arbre me donnera
plus de 700 de pareilles capsules, soit plus
de 5 tonnes de coton par hectare.
» On m'a écrit de Marseille que le Cara-
vonica va être cultivé en grand au Congo
et au Tonkin. On m'en a acheté aussi pour
l'Amérique Centrale, le Vénézuéla, la Co-
lombie, le Mexique, etc.
» Ma récolte a commencé en juillet et va
continuer jusqu'à janvier, il y a pendant
tout ce temps, sur les arbres, à la fois, des
capsules mûres et des fleurs.
» En janvier je serai donc prêt à vendre
mon coton, en balles de 224 kg. On m'écrit
que je pourrai en obtenir 10 pence par livre
pour le Kidney, 12 pence pour le Caravo-
nica I, laineux, et 18 pence pour le Cara-
vonica II, soyeux. »
Dr THOMATIS.
Cairns, 6 décembre 1905.
Mise en culture des digues de Rizières
au Texas
Dans un article publié en 1904 par notre
confrère américain « Rice Journal and Gulf
Coast Farmer », M. R. T. BURGE appelle
l'attention sur l'inconvénient que présen-
tent, au point de vue cultural, les digues
de rizières telles qu'on les établit actuelle-
ment. — Etant donnée la.superficie assez
restreinte à laquelle on est obligé de limi-
ter les carrés irrigués, pour que les vagues
produites par le vent ne viennent pas dété-
riorer ces digues, elles sont un obstacle à
la culture mécanique, qui ne saurait trou-
ver un emploi économique que dans les
grandes surfaces où les tournants sont peu,
fréquents. De plus, non seulement la surface
occupée par les digues, et qui peut attein-
dre 4 0/0' est perdue pour la culture, mais
elle présente un champ propice à l'enva-
hissement des mauvaises herbes, dont la
destruction demande ensuite beaucoup de
travail.
Dans ses plantations de Jeffcrson (Texas),
M. BURGE a entrepris de tourner la diffi-
culté en diminuant simplement la pente
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