Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1906-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 28 février 1906 28 février 1906
Description : 1906/02/28 (A6,N56). 1906/02/28 (A6,N56).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378376h
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/01/2013
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- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux, §§ 1073-1092. Principaux sujets traités:
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 36
N° 56 — FÉv. 1906 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 49
Un « tangelo » (« Sampson »), hybride
de mandarinier (« tangerine » des Amé-
ricains) et de pamplemoussier (« pomelo »
des Américains) ; fruit de la grosseur d'une
bonne orange (150 à 250 grammes), réunis-
sant au parfum caractéristique de la pam-
plemousse la peau mince et lâche, et quel-
ques autres caractéristiques de la manda-
rine ; cë fruit semble devoir rencontrer l'ap-
probation toute spéciale des personnes qui
trouvent la pamplemousse trop acide, trop
âpre et, surtout, trop difficile à éplucher.
La culture du tangelo ne paraît pas devoir
dépasser, aux Etats-Unis, la partie la plus
chaude du Sud, c'est-à-dire la zone des
orangers de la Floride et de la Californie
méridionale. — Un fruit du même ordre, et
provenant probablement du mme genre de
croisement, a été créé sous le nom de
« Nocatee » ; nos auteurs sebornent à le men-
tionner n'ayant pas eu l'occasion de l'étudier.
Ils s'arrêtent, au contraire, avec complai-
sance sur deux hybrides présumés de manda-
rinier et d'oranger auxquels ils ont donné les
noms de « Trimble tangerine » et « Wes-
hart tangerine » et qui apparaissent comme
des sortes de très grosses mandarines, de la
dimension de fortes oranges.
Le mémoire de M. F. W. BICKNELL surN
l'Argentine (pp. 271-286, et planches) n'offre
rien de spécialement intéressant pour nos
lecteurs tropicaux. — Il en est autrement de
l'étude de A. D. SHAMEL (pp. 435-452, et
planches) sur les méthodes d'amélioration
des races de tabacs, par la sélection.
L'Industrie du Manioc à la Réunion
Rendement à -l'heétare. — Variétés. — Défectuosité des tapiocas de l'île
COLSON (LÉON) et CHATEL (LÉON) : Culture
et industrie du manioc (Etude faite à la
Réunion). 80, 95 pp., avec quelques photo-
typies et croquis. Challamel, édit. Paris.
1906 (antidaté). Prix : 4 fr.
C'est, à notre connaissance, le premier
traité pratique du manioc, tout au moins en
français. Les ouvrages étrangers (v. « J. d'A.
T. » no40 p. 318) ne couvrent d'ailleurs pas
le même programme.
1 Il y a 30 pp. d'agriculture, 7 pp. d'usages
généraux, 30 pp. de fabrication et questions
connexes ; le reste se compose de statisti-
ques, de formes commerciales, de textes de
lois, etc.
Les auteurs, dont l'un est un ami fidèle
du « J.d'A.T. », estiment qu'il y a une large
place à prendre en France pour les fécules
et tapiocas de la Réunion ; qu'en outre, les
produits de l'île sont parfaitement capables
de lutter sur les marchés étrangers contre
ceuxdeSingapore. Mais alors, demanderons-
nous, pourquoi réclame-t-on le renforce-
ment de la barrière douanière à opposer,
dans la métropole, aux produits similaires
de provenance étrangère ?
Les auteurs reconnaissent d'ailleurs eux-
mêmes l'infériorité des tapiocas de la Réunion
aux qualités les meilleures du Brésil, voire
de Singapore; ils citent tout au long (pp. 70-
71) une expertise commerciale des plus ins-
tructives, à cet égard,. mais ils affirment
que ce n'est qu'une affaire de soins àappor-
ter à la fabrication et à l'emballage..
Comme qualité intrinsèque, le tapioca de
la Réunion se rapprocherait des tapiocas
de Rio-de-Janeiro ; il est très gommeux et
gonfle à la cuisson plus que les tapiocas
de Singapore.
Nous avons lu avec le plus vif intérêt les
quelques lignes consacrées au rendement
du manioc à l'hectare, question tant débat-
tue dans le « J. d'A. T. » ; voici ce passage
(p. 26), les variétés mentionnées sont celles
de culture courante à la Réunion :
« Les rendements diffèrent surtout sui-
vant les sols, les altitudes, les cultures pré-
cédentes, et aussi suivant le régime des
pluies, les variétés et les façons' cultu-
rales.
» Pour le « camanioc » les rendements de
20.000 à 25.000 kilos sont considérés com-
Un « tangelo » (« Sampson »), hybride
de mandarinier (« tangerine » des Amé-
ricains) et de pamplemoussier (« pomelo »
des Américains) ; fruit de la grosseur d'une
bonne orange (150 à 250 grammes), réunis-
sant au parfum caractéristique de la pam-
plemousse la peau mince et lâche, et quel-
ques autres caractéristiques de la manda-
rine ; cë fruit semble devoir rencontrer l'ap-
probation toute spéciale des personnes qui
trouvent la pamplemousse trop acide, trop
âpre et, surtout, trop difficile à éplucher.
La culture du tangelo ne paraît pas devoir
dépasser, aux Etats-Unis, la partie la plus
chaude du Sud, c'est-à-dire la zone des
orangers de la Floride et de la Californie
méridionale. — Un fruit du même ordre, et
provenant probablement du mme genre de
croisement, a été créé sous le nom de
« Nocatee » ; nos auteurs sebornent à le men-
tionner n'ayant pas eu l'occasion de l'étudier.
Ils s'arrêtent, au contraire, avec complai-
sance sur deux hybrides présumés de manda-
rinier et d'oranger auxquels ils ont donné les
noms de « Trimble tangerine » et « Wes-
hart tangerine » et qui apparaissent comme
des sortes de très grosses mandarines, de la
dimension de fortes oranges.
Le mémoire de M. F. W. BICKNELL surN
l'Argentine (pp. 271-286, et planches) n'offre
rien de spécialement intéressant pour nos
lecteurs tropicaux. — Il en est autrement de
l'étude de A. D. SHAMEL (pp. 435-452, et
planches) sur les méthodes d'amélioration
des races de tabacs, par la sélection.
L'Industrie du Manioc à la Réunion
Rendement à -l'heétare. — Variétés. — Défectuosité des tapiocas de l'île
COLSON (LÉON) et CHATEL (LÉON) : Culture
et industrie du manioc (Etude faite à la
Réunion). 80, 95 pp., avec quelques photo-
typies et croquis. Challamel, édit. Paris.
1906 (antidaté). Prix : 4 fr.
C'est, à notre connaissance, le premier
traité pratique du manioc, tout au moins en
français. Les ouvrages étrangers (v. « J. d'A.
T. » no40 p. 318) ne couvrent d'ailleurs pas
le même programme.
1 Il y a 30 pp. d'agriculture, 7 pp. d'usages
généraux, 30 pp. de fabrication et questions
connexes ; le reste se compose de statisti-
ques, de formes commerciales, de textes de
lois, etc.
Les auteurs, dont l'un est un ami fidèle
du « J.d'A.T. », estiment qu'il y a une large
place à prendre en France pour les fécules
et tapiocas de la Réunion ; qu'en outre, les
produits de l'île sont parfaitement capables
de lutter sur les marchés étrangers contre
ceuxdeSingapore. Mais alors, demanderons-
nous, pourquoi réclame-t-on le renforce-
ment de la barrière douanière à opposer,
dans la métropole, aux produits similaires
de provenance étrangère ?
Les auteurs reconnaissent d'ailleurs eux-
mêmes l'infériorité des tapiocas de la Réunion
aux qualités les meilleures du Brésil, voire
de Singapore; ils citent tout au long (pp. 70-
71) une expertise commerciale des plus ins-
tructives, à cet égard,. mais ils affirment
que ce n'est qu'une affaire de soins àappor-
ter à la fabrication et à l'emballage..
Comme qualité intrinsèque, le tapioca de
la Réunion se rapprocherait des tapiocas
de Rio-de-Janeiro ; il est très gommeux et
gonfle à la cuisson plus que les tapiocas
de Singapore.
Nous avons lu avec le plus vif intérêt les
quelques lignes consacrées au rendement
du manioc à l'hectare, question tant débat-
tue dans le « J. d'A. T. » ; voici ce passage
(p. 26), les variétés mentionnées sont celles
de culture courante à la Réunion :
« Les rendements diffèrent surtout sui-
vant les sols, les altitudes, les cultures pré-
cédentes, et aussi suivant le régime des
pluies, les variétés et les façons' cultu-
rales.
» Pour le « camanioc » les rendements de
20.000 à 25.000 kilos sont considérés com-
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