Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1900 05 décembre 1900
Description : 1900/12/05 (A4,N66,T7). 1900/12/05 (A4,N66,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783701
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
QUELQUES PLANTES INTÉRESSANTES DE LA VALLÉE DU NIGER 711
moins entrer dans l'alimentation où il serait surtout utile comme véhicule de la
mélasse. Si l'on avait en vue la préparation de l'amidon, on disposerait après
coup d'un résidu d'une certaine valeur.
LOUIS BONNIN,
Chimiste à l'île Maurice.
QUELQUES PLANTES INTÉRESSANTES
DES HAUTE ET MOYENNE VALLÉES DU NIGER AVEC LES NOMS BAMBARAS ET SONGHAIS (1).
- - NOMS BAMBARAS
Bahana. Acacia Adansonii. — Donne la gomme rouge de Gonakié. Bois très
dur. Gousses employées par la tannerie indigène et européenne.
Balambala. C'assia occidentalis. — Spontané autour des villages. Ses graines
sont un bon succédané du café. Mélangées avec le café, elles donnent une boisson
caféiforme, très aromatique et hygiénique. Le café de Bantamaré agirait comme
emménagogue, dans l'asthme nerveux et les fièvres paludéennes (de Lanessan).
Les feuilles ont été utilisées avec succès dans le traitement de la bilieuse-héma-
turique (ors P. Gouzien et Rimbert). Racines fébrifuges (Dr Heckel). Les indi-
gènes emploient les feuilles en cataplasme contre le ver de Guinée et pour soi-
gner leurs maux de tête, et en infusion pour les maladies des yeux. C'est la'
panacée universelle des Noirs. -
Balansa. Acacia albida Delile. — Les chèvres mangent ses gousses. Ecorce
fébrifuge d'après le Père Sébire.
Ban. Raphia vinifera. Pulpe entourant le noyau mangée par les Noirs. La
sève (bangui) est une boisson agréable, mais légèrement laxative. Les fibres des
feuilles donnent des liens utilisés par l'horticulture et la viticulture sous le nom
de raphia.
Bana. Bombax anfractuosum. — Arbre gigantesque atteignant souvent 12 mètres
de circonférence à hauteur d'appui. Bois léger se travaillant facilement.
Bananinkou. Manihot duleis. — Manioc doux. Racine d'une grande valeur ali-
mentaire.
Bara. Sanseveria. — Fibres textiles.
Baro. Sarcocephalus esculentus Afz. — Fruit assez bon. Ecorce de la racine
fébrifuge (Dr Heckel); donne une couleur jaune.
Béné. Sesamum indicum. — Cultivé par les indigènes pour ses graines dont ils
exfraient de l'huile ou qu'ils consomment directement. -
Bili. — Landolphia donnant un excellent caoutchouc. Fruit assez bon.
Bo. Bambusa arundinacea. — Bambou plein. Construction des cases, clôtures,
lits, etc.
Boumou. Bombax buonopozense. — Bel arbre d'ornement. Bois tendre, facile fi.
travailler.
Bouré. — Pomme du Soudan. Comestible.
Bourgou. — Graminée dont la tige est très riche en sucre. Les indigènes pré-
parent avec une boisson sucrée (Koundou hari). Vallée moyenne du Niger.
Bouyagui. — Goyavier. Cultivé par les indigènes à Kita et Kounou.
Ci. Bassia Parkii. — Bois dur (D= 1,12). Fruit comestible qui entre pour une
large part dans l'alimentation des indigènes au commencement de l'hivernage.
(1) R se prononce souvent indifféremment R ou L en bambara.
moins entrer dans l'alimentation où il serait surtout utile comme véhicule de la
mélasse. Si l'on avait en vue la préparation de l'amidon, on disposerait après
coup d'un résidu d'une certaine valeur.
LOUIS BONNIN,
Chimiste à l'île Maurice.
QUELQUES PLANTES INTÉRESSANTES
DES HAUTE ET MOYENNE VALLÉES DU NIGER AVEC LES NOMS BAMBARAS ET SONGHAIS (1).
- - NOMS BAMBARAS
Bahana. Acacia Adansonii. — Donne la gomme rouge de Gonakié. Bois très
dur. Gousses employées par la tannerie indigène et européenne.
Balambala. C'assia occidentalis. — Spontané autour des villages. Ses graines
sont un bon succédané du café. Mélangées avec le café, elles donnent une boisson
caféiforme, très aromatique et hygiénique. Le café de Bantamaré agirait comme
emménagogue, dans l'asthme nerveux et les fièvres paludéennes (de Lanessan).
Les feuilles ont été utilisées avec succès dans le traitement de la bilieuse-héma-
turique (ors P. Gouzien et Rimbert). Racines fébrifuges (Dr Heckel). Les indi-
gènes emploient les feuilles en cataplasme contre le ver de Guinée et pour soi-
gner leurs maux de tête, et en infusion pour les maladies des yeux. C'est la'
panacée universelle des Noirs. -
Balansa. Acacia albida Delile. — Les chèvres mangent ses gousses. Ecorce
fébrifuge d'après le Père Sébire.
Ban. Raphia vinifera. Pulpe entourant le noyau mangée par les Noirs. La
sève (bangui) est une boisson agréable, mais légèrement laxative. Les fibres des
feuilles donnent des liens utilisés par l'horticulture et la viticulture sous le nom
de raphia.
Bana. Bombax anfractuosum. — Arbre gigantesque atteignant souvent 12 mètres
de circonférence à hauteur d'appui. Bois léger se travaillant facilement.
Bananinkou. Manihot duleis. — Manioc doux. Racine d'une grande valeur ali-
mentaire.
Bara. Sanseveria. — Fibres textiles.
Baro. Sarcocephalus esculentus Afz. — Fruit assez bon. Ecorce de la racine
fébrifuge (Dr Heckel); donne une couleur jaune.
Béné. Sesamum indicum. — Cultivé par les indigènes pour ses graines dont ils
exfraient de l'huile ou qu'ils consomment directement. -
Bili. — Landolphia donnant un excellent caoutchouc. Fruit assez bon.
Bo. Bambusa arundinacea. — Bambou plein. Construction des cases, clôtures,
lits, etc.
Boumou. Bombax buonopozense. — Bel arbre d'ornement. Bois tendre, facile fi.
travailler.
Bouré. — Pomme du Soudan. Comestible.
Bourgou. — Graminée dont la tige est très riche en sucre. Les indigènes pré-
parent avec une boisson sucrée (Koundou hari). Vallée moyenne du Niger.
Bouyagui. — Goyavier. Cultivé par les indigènes à Kita et Kounou.
Ci. Bassia Parkii. — Bois dur (D= 1,12). Fruit comestible qui entre pour une
large part dans l'alimentation des indigènes au commencement de l'hivernage.
(1) R se prononce souvent indifféremment R ou L en bambara.
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