Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1900 05 décembre 1900
Description : 1900/12/05 (A4,N66,T7). 1900/12/05 (A4,N66,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783701
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS - -- - 727-
parcelles du Réduit, d'où on a supprimé systématiquement un des trois principes
fertilisants; ces parcelles étaient de composition inférieure et, ayant été l'objet
de déprédation de la part des rongeurs, ne peuvent nous apporter un témoignage
certain, c'est donc intentionnellement que nous avons écarté leurs résultats de
notre tableau où ils n'auraient figuré que pour les deux premières colonnes,
puisqu'à Saint-Félix et à Vauban, propriétés où M. Bonâme a fait ses autres
essais, les mêmes formules incomplètes n'ont pas été employées.
Valeur des formes et cruantités d'engrais employées.
Trois Une coupe Deux coupes Une coupe Moyenne
coupes r"T ne coupe Port Maay Port-Makay de
Louzier ~,H, ~a\
Louzier pLit et Louzier et Louzier huit coupeg
Réduit (1) Rédmt St-Félix (3) Vauban hUIt coupes
Mélange. 100 100 100 100 100
Azote organique - 92 92 100 103 97
- ammoniacaL" 94 99 102 103 99
- nitrique. 96 OU 91 93 ;5
Lesuperphosphate. 95 105 94 108 100
Phosphate précipité. 104 10H 94 104 102
Guano phosphaté. 99 102 95 102 99-
Supplément de potasse. 99 -93 106 106 101
- d'acide phosphorique. 98 85 97 102 98
- d'azote., 95 15 97 106 93.
Engrais supplémentaire. , 98 , 88 — 111 99
(1) Réduit.
(a2) Saint-Félix.
(3) Vauban.
Nous résumons notre examendes essais d'engrais de la canne à sucre pour-
suivis à Maurice par M. Bonâme par une des phrases mêmes de son rapport :
« Les différentes formes sous lesquelles on utilise l'acide phosphorique et l'azote
ne paraissent donc pas avoir l'importance qu'on leur attribue généralement. »
Ajoutons pour les engrais azotés, après les travaux de M. Mazé, que l'état de
concentration où se trouve l'azote ammoniacal dans le sol a une grande impor-
tance sur les effets qu'il produira. Ce sel agit mieux quand il est employé, sur-
tout à dose élevée, dans les sols humides que dans ceux qui sont secs, parce que
sa solution est moins concentrée et par conséquent moins nocive; par ce fait, il
convient mieux aux terres fortes qu'aux terres légères parce que les premières
retiennent plus d'eau: c'est d'ailleurs à cette conclusion que M. Déhérain était
arrivé d'après son expérience. Il y a*donc à examiner pour l'emploi de sels ammo-
niacaux l'état climatérique où l'on se trouve et la composition physique du sol.
Nous avons dit qu'à Maurice les témoins réels sont rares parce qu'il n'y a plus
à faire voir que l'apport des engrais augmente la récolte d'une manière sensible;
comme à la Réunion, cette vérité (du moins pour l'emploi des engrais en terres
faibles ou moyennes) n'est pas encore acceptée, nous terminons notre article en
apprenant à ceux qui nous lisent que la différence entre les parcelles fumées à
l'engrais complet et plantées en Big Tanna (1) et celle de la parcelle témoin sont.
de 131 et de 150 à 160, ce qui démontre combien la fertilisation minérale est
avantageuse.
AUG. DE VILLÈLE.
(1) Pour cet essai le témoin n'a vraiment pas reçu d'engrais.
parcelles du Réduit, d'où on a supprimé systématiquement un des trois principes
fertilisants; ces parcelles étaient de composition inférieure et, ayant été l'objet
de déprédation de la part des rongeurs, ne peuvent nous apporter un témoignage
certain, c'est donc intentionnellement que nous avons écarté leurs résultats de
notre tableau où ils n'auraient figuré que pour les deux premières colonnes,
puisqu'à Saint-Félix et à Vauban, propriétés où M. Bonâme a fait ses autres
essais, les mêmes formules incomplètes n'ont pas été employées.
Valeur des formes et cruantités d'engrais employées.
Trois Une coupe Deux coupes Une coupe Moyenne
coupes r"T ne coupe Port Maay Port-Makay de
Louzier ~,H, ~a\
Louzier pLit et Louzier et Louzier huit coupeg
Réduit (1) Rédmt St-Félix (3) Vauban hUIt coupes
Mélange. 100 100 100 100 100
Azote organique - 92 92 100 103 97
- ammoniacaL" 94 99 102 103 99
- nitrique. 96 OU 91 93 ;5
Lesuperphosphate. 95 105 94 108 100
Phosphate précipité. 104 10H 94 104 102
Guano phosphaté. 99 102 95 102 99-
Supplément de potasse. 99 -93 106 106 101
- d'acide phosphorique. 98 85 97 102 98
- d'azote., 95 15 97 106 93.
Engrais supplémentaire. , 98 , 88 — 111 99
(1) Réduit.
(a2) Saint-Félix.
(3) Vauban.
Nous résumons notre examendes essais d'engrais de la canne à sucre pour-
suivis à Maurice par M. Bonâme par une des phrases mêmes de son rapport :
« Les différentes formes sous lesquelles on utilise l'acide phosphorique et l'azote
ne paraissent donc pas avoir l'importance qu'on leur attribue généralement. »
Ajoutons pour les engrais azotés, après les travaux de M. Mazé, que l'état de
concentration où se trouve l'azote ammoniacal dans le sol a une grande impor-
tance sur les effets qu'il produira. Ce sel agit mieux quand il est employé, sur-
tout à dose élevée, dans les sols humides que dans ceux qui sont secs, parce que
sa solution est moins concentrée et par conséquent moins nocive; par ce fait, il
convient mieux aux terres fortes qu'aux terres légères parce que les premières
retiennent plus d'eau: c'est d'ailleurs à cette conclusion que M. Déhérain était
arrivé d'après son expérience. Il y a*donc à examiner pour l'emploi de sels ammo-
niacaux l'état climatérique où l'on se trouve et la composition physique du sol.
Nous avons dit qu'à Maurice les témoins réels sont rares parce qu'il n'y a plus
à faire voir que l'apport des engrais augmente la récolte d'une manière sensible;
comme à la Réunion, cette vérité (du moins pour l'emploi des engrais en terres
faibles ou moyennes) n'est pas encore acceptée, nous terminons notre article en
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l'engrais complet et plantées en Big Tanna (1) et celle de la parcelle témoin sont.
de 131 et de 150 à 160, ce qui démontre combien la fertilisation minérale est
avantageuse.
AUG. DE VILLÈLE.
(1) Pour cet essai le témoin n'a vraiment pas reçu d'engrais.
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