Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-12-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 décembre 1900 05 décembre 1900
Description : 1900/12/05 (A4,N66,T7). 1900/12/05 (A4,N66,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k63783701
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS "725
A partir de ce moment, on peut utiliser le champ comme pâturage, et si quel-
ques souches d'Opuntias ont échappé partiellement à la combustion et repous-
sent, on s'en débarrassera facilement en les incendiant une troisième fois à
l'aide des mêmes dolwhos, qui les auront envahis de nouveau.
Si l'on veut transformer ces terrains en prairies, — et ces sortes de terrains
s'y prêtent particulièrement, — on pourra, après la première incinération,
semer dans les endroits libres d'Opuntias de l'herbe de Guinée (Pan-icurn aUiss-i-
mum), qui est dans les terrains secs infestés d'Opuntias, la graminée se dévelop-
pant le mieux, formant, à très peu de frais, les meilleures prairies et les plus
faciles à entretenir.
CHARLES PATIN.
Bruxelles, le 3 novembre 1900.
-
RAPPORT DE LA STATION AGRONOMIQUE DE MAURICE
POUR 1898-99
Nous empruntons à la Revue cicjvicole de Ici Réunion l'intéressant article que
notre excellent confrère M. A. de Villèle y consacre au rapport du savant Direc-
teur de la station agronomique du Réduit, M. Bonàme. Ce rapport vient de
paraître, après une année d'interruption, pour la période biennale 1898-99.
Le savant directeur du Réduit a réuni, comme cela se fait souvent dans les
Stations américaines, dans la même publication les observations et les comptes
rendus de tous les travaux exécutés depuis 1897.
Nous sommes loin de regretter cet arrangement, puisqu'il nous permet pour la
question des essais d'engrais d'embrasser une période plus longue et de tirer
des conclusions d'essais plus nombreux Il nous est agréable de .savoir que l'en-
seignement expérimental donné à Maurice profite à nos compatriotes qui ont
avec raison confiance dans la science du directeur de la Station du Réduit si
connu dans le monde où l'on cultive la canne à sucre qu'il y fait autorité.
Le rapport qui vient de nous arriver comprend plusieurs divisions ; nous ne
nous occuperons aujourd'hui que des essais d'engrais, de la nilrification et des
cultures intercalaires, et du pois d'Achery, comme.fourrage et engrais vert.
Disons toutefois que M. Bonâme, en constatant que les analyses de terres et de
fourrages ont été moins nombreuses que les années précédentes, écrit que ces
deux séries d'analyses « étaient demandées principalement de la Réunion où l'on
paraît se préoccuper beaucoup plus qu'à Maurice de l'alimentation rationnelle
des animaux et où l'on cherche d'avantage à utiliser toutes les ressources four-
ragères fournies par la culture et la végétation locales.» La cause première de
la diminution d'analyses de terres demandées au Réduit en 1899 a été l'absence
momentanée de M. Bonâme, ce qui nous a obligé de faire expédier les échantil-
lons des agriculteurs à Arras. Pour cette année, les difficultés de communication,
grâce aux précautions ridicules de Maurice contre la peste, en sont la raison.
La Revue Agricole est heureuse de constater que les agriculteurs de la Réunion
sont jugés comme s'intéressant plus que ceux de Maurice aux problèmes de l'ali-
mentation de leurs animaux et de la fertilisation de leurs terres; puisque c'est
elle qui les a fait adresser à la Station Agronomique que nous consultons nous-
même et où nous sommes sûr de rencontrer toujours la compétence la plus sûre
et l'obligeance la plus grande.
A partir de ce moment, on peut utiliser le champ comme pâturage, et si quel-
ques souches d'Opuntias ont échappé partiellement à la combustion et repous-
sent, on s'en débarrassera facilement en les incendiant une troisième fois à
l'aide des mêmes dolwhos, qui les auront envahis de nouveau.
Si l'on veut transformer ces terrains en prairies, — et ces sortes de terrains
s'y prêtent particulièrement, — on pourra, après la première incinération,
semer dans les endroits libres d'Opuntias de l'herbe de Guinée (Pan-icurn aUiss-i-
mum), qui est dans les terrains secs infestés d'Opuntias, la graminée se dévelop-
pant le mieux, formant, à très peu de frais, les meilleures prairies et les plus
faciles à entretenir.
CHARLES PATIN.
Bruxelles, le 3 novembre 1900.
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RAPPORT DE LA STATION AGRONOMIQUE DE MAURICE
POUR 1898-99
Nous empruntons à la Revue cicjvicole de Ici Réunion l'intéressant article que
notre excellent confrère M. A. de Villèle y consacre au rapport du savant Direc-
teur de la station agronomique du Réduit, M. Bonàme. Ce rapport vient de
paraître, après une année d'interruption, pour la période biennale 1898-99.
Le savant directeur du Réduit a réuni, comme cela se fait souvent dans les
Stations américaines, dans la même publication les observations et les comptes
rendus de tous les travaux exécutés depuis 1897.
Nous sommes loin de regretter cet arrangement, puisqu'il nous permet pour la
question des essais d'engrais d'embrasser une période plus longue et de tirer
des conclusions d'essais plus nombreux Il nous est agréable de .savoir que l'en-
seignement expérimental donné à Maurice profite à nos compatriotes qui ont
avec raison confiance dans la science du directeur de la Station du Réduit si
connu dans le monde où l'on cultive la canne à sucre qu'il y fait autorité.
Le rapport qui vient de nous arriver comprend plusieurs divisions ; nous ne
nous occuperons aujourd'hui que des essais d'engrais, de la nilrification et des
cultures intercalaires, et du pois d'Achery, comme.fourrage et engrais vert.
Disons toutefois que M. Bonâme, en constatant que les analyses de terres et de
fourrages ont été moins nombreuses que les années précédentes, écrit que ces
deux séries d'analyses « étaient demandées principalement de la Réunion où l'on
paraît se préoccuper beaucoup plus qu'à Maurice de l'alimentation rationnelle
des animaux et où l'on cherche d'avantage à utiliser toutes les ressources four-
ragères fournies par la culture et la végétation locales.» La cause première de
la diminution d'analyses de terres demandées au Réduit en 1899 a été l'absence
momentanée de M. Bonâme, ce qui nous a obligé de faire expédier les échantil-
lons des agriculteurs à Arras. Pour cette année, les difficultés de communication,
grâce aux précautions ridicules de Maurice contre la peste, en sont la raison.
La Revue Agricole est heureuse de constater que les agriculteurs de la Réunion
sont jugés comme s'intéressant plus que ceux de Maurice aux problèmes de l'ali-
mentation de leurs animaux et de la fertilisation de leurs terres; puisque c'est
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