Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1900 20 novembre 1900
Description : 1900/11/20 (A4,N65,T7). 1900/11/20 (A4,N65,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378369c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
678 REVUE DES CULTURES COLONIALES
désordre règne non seulement dans la nomenclature des unités biologiques, c'est
à-dire la nomenclature de la' végétation même, groupée de diverses manières,
suivant les conditions de climat, de milieu, etc., mais encore dans la désigna-
tion et la subordination de groupes géographiques tels que district, région,
province, mots qui ont tous un sens imprécis, étant empruntés à des divisions
politiques variables d'un pays à l'autre.
M. Flahaut, le savant professeur de l'Université de Montpellier, à qui ces
questions sont familières, b'est appliqué à mettre de l'ordre là où existait la
confusion. Il demande qu'une entente intervienne entre botanistes et géographes
pour qu'une série de termes phytogéographiques à signification bien précise
soit arrêtée avec concordance dans les principales langues d'Europe. Il propose
donc au Congrès de Botanique de nommer une commission chargée d'élaborer,
avec la commission désignée en 1899 par la Société de géographie de Berlin dans
le même but, cette nomenclature.
M. Flahaut est désigné par acclamation pour constituer cette commission.
La communication de M. Flahaut met en relief l'avantage que présentera
l'emploi de termes précis par les explorateurs pour faire connaître la végéta-
tion de nos colonies.
Les noms des stations, par exemple, ont souvent un sens confus. « La notion
de Savane, dit l'orateur, telle qu'elle a été adoptée et vulgarisée par nos voya-
geurs, comprend, paraît-il, des stations variées que, seule, l'ignorance de la
géographie .botanique a fait confondre. » a
Nous ajouterons qu'on pourrait en dire autant de la notion de Brousse; rien
qu'au Soudan, elle comprend plus de cinq stations différentes.
M. Flahaut est donc d'avis que l'on garde les noms indigènes, lorsqu'il n'est
pas reconnu qu'ils ont leur synonyme exact dans la langue que nous parlons.
D'accord avec M. Engler, il désire que l'on constitue des albums de photogra-
phies représentant les principales stations et les divers aspects de végétation.
Ces photographies serviraient d'étalons aux voyageurs et leur permettraient
de rapporter plus facilement des notions exactes sur la géographie botanique
des pays qu'ils auraient parcourus.
(A suivre. ) A. CHEVALIER.
VARIÉTÉS
LA GUTTA-PERCHA (1)
HISTORIQUE
L'année 1847 restera mémorable dans les annales de l'industrie de la gutta-
percha. C'est dans le courant de cette année que la plante dont on tire cet utile
produit fut nommée et déterminée par sir William Jackson Hooker, directeur
(1) Extrait du Bulletin de la Soc. d'études coloniales de Bruxelles. La rédaction de cet excellent
périodique a puisé à son tour dans OBACH et dans SEMLER. « Cet article », dit-elle, « est tiré de la
savante communication sur la gutta-percha faite par le Dr Eugène Obach à la Society of Arts, de
Londres, qui a paru dans le journal de cette société en 1898. Nous nous sommes aussi servi de
l'excellent ouvrage du Dr Semler, Die tropische Agricultur, pour compléter certains chapitres de
notre article, notamment ceux où il est question de la propagation de la gutta-percha, de l'extrac-
tion de ce produit des feuilles de l'arbre à gutta-percha et du succédané naturel de la gutta-percha,
la Balata. Nous rappelons aussi que la Société d'Études coloniales a déjà publié précédemment
un article sur la gutta-balata (Voir Bulletin, 1895. p. 206). »
désordre règne non seulement dans la nomenclature des unités biologiques, c'est
à-dire la nomenclature de la' végétation même, groupée de diverses manières,
suivant les conditions de climat, de milieu, etc., mais encore dans la désigna-
tion et la subordination de groupes géographiques tels que district, région,
province, mots qui ont tous un sens imprécis, étant empruntés à des divisions
politiques variables d'un pays à l'autre.
M. Flahaut, le savant professeur de l'Université de Montpellier, à qui ces
questions sont familières, b'est appliqué à mettre de l'ordre là où existait la
confusion. Il demande qu'une entente intervienne entre botanistes et géographes
pour qu'une série de termes phytogéographiques à signification bien précise
soit arrêtée avec concordance dans les principales langues d'Europe. Il propose
donc au Congrès de Botanique de nommer une commission chargée d'élaborer,
avec la commission désignée en 1899 par la Société de géographie de Berlin dans
le même but, cette nomenclature.
M. Flahaut est désigné par acclamation pour constituer cette commission.
La communication de M. Flahaut met en relief l'avantage que présentera
l'emploi de termes précis par les explorateurs pour faire connaître la végéta-
tion de nos colonies.
Les noms des stations, par exemple, ont souvent un sens confus. « La notion
de Savane, dit l'orateur, telle qu'elle a été adoptée et vulgarisée par nos voya-
geurs, comprend, paraît-il, des stations variées que, seule, l'ignorance de la
géographie .botanique a fait confondre. » a
Nous ajouterons qu'on pourrait en dire autant de la notion de Brousse; rien
qu'au Soudan, elle comprend plus de cinq stations différentes.
M. Flahaut est donc d'avis que l'on garde les noms indigènes, lorsqu'il n'est
pas reconnu qu'ils ont leur synonyme exact dans la langue que nous parlons.
D'accord avec M. Engler, il désire que l'on constitue des albums de photogra-
phies représentant les principales stations et les divers aspects de végétation.
Ces photographies serviraient d'étalons aux voyageurs et leur permettraient
de rapporter plus facilement des notions exactes sur la géographie botanique
des pays qu'ils auraient parcourus.
(A suivre. ) A. CHEVALIER.
VARIÉTÉS
LA GUTTA-PERCHA (1)
HISTORIQUE
L'année 1847 restera mémorable dans les annales de l'industrie de la gutta-
percha. C'est dans le courant de cette année que la plante dont on tire cet utile
produit fut nommée et déterminée par sir William Jackson Hooker, directeur
(1) Extrait du Bulletin de la Soc. d'études coloniales de Bruxelles. La rédaction de cet excellent
périodique a puisé à son tour dans OBACH et dans SEMLER. « Cet article », dit-elle, « est tiré de la
savante communication sur la gutta-percha faite par le Dr Eugène Obach à la Society of Arts, de
Londres, qui a paru dans le journal de cette société en 1898. Nous nous sommes aussi servi de
l'excellent ouvrage du Dr Semler, Die tropische Agricultur, pour compléter certains chapitres de
notre article, notamment ceux où il est question de la propagation de la gutta-percha, de l'extrac-
tion de ce produit des feuilles de l'arbre à gutta-percha et du succédané naturel de la gutta-percha,
la Balata. Nous rappelons aussi que la Société d'Études coloniales a déjà publié précédemment
un article sur la gutta-balata (Voir Bulletin, 1895. p. 206). »
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