Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1900 05 novembre 1900
Description : 1900/11/05 (A4,N64,T7). 1900/11/05 (A4,N64,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378368z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
64G REVUE DES CULTURES COLONIALES
qui ne donne de résultats qu'après la deuxième année et l'achat du matériel
mécanique.
Les avances de culture se trouveront récupérées par la suite, car les souches
auront besoin d'être divisées de temps à autre et donneront des rhizomes qui
pourront ou être vendus ou servir à l'augmentation de l'exploitation.
Reste l'amortissement du matériel.
Le capital engagé par les machines sera, d'une part :
2.500 fr. pour décortiqueuses;
2.200 fr. pour moteur;
300 fr. pour transmission,
et 1.000 fr. pour transport et divers.
TOTAL. 6.000 fr.
Rappelons que ce matériel pour l'exploitation d'un hectare ne fonctionnera
que 60 jours.
Avec 2 hectares il travaillerait 4 mois, et c'est sur cette base qu'il faut compter
pour l'amortissement qui peut alors être évalué à 300 francs par an et par hec-
tare.
Il convient de noter ici que l'étêtage des tiges de Ramie donnera des feuilles
très pures qui pourront être utilisées pour la nourriture du bétail.
Les débris seront utilisés comme fumure; ils forment environ 90 du poids
des tiges vertes. -
Enfin, les déchets filasses, si on dispose d'un cours d'eau pour les épurer et
dégommer en partie, donneront un certain bénéfice.
Toutes choses considérées, on peut, sans témérité, admettre que le chiffre
d'amortissement de 300 francs peut être réduit à 200 francs, la différence com-
prenant les profits que nous venons de signaler.
Sur le produit total de 1.000 francs, le cultivateur peut donc compter sur un
bénéfice net de 800 francs.
Nous nous demandons quelle est la culture qui peut lui donner un pareil
bénéfice.
Nous sommes néanmoins loin des calculs fantaisistes qui ont fait tant de mal à
la question Ramie.
On voudra bien reconnaître que les chiffres que nous exposons sont conscien-
cieusement établis et que suivant toutes probabilités le résultat final ne pourra
qu'être augmenté.
Mais le résultat dût-il éprouver une variante de 30 en raison de la fluctua-
tion des cours qu'il serait encore fort convenable.
Les pays qui donneront plus de 3 coupes se trouveront dans des conditions
plus avantageuses et, s'il est vrai que dans certaines régions le rendement
atteint 800 à 1.200 kilos de lanières sèches par hectare et par coupe, il sera facile
de compter la plus-value des bénéfices.
« Après cette lecture, poursuit M. Faure, vous devez, Messieurs, être suffi-
samment édifiés sur l'avenir de la question Ramie.
« On objectera sans doute que la production de 30 kilos est faible et que
l'idéal serait d'avoir une machine produisant des centaines de kilos.
qui ne donne de résultats qu'après la deuxième année et l'achat du matériel
mécanique.
Les avances de culture se trouveront récupérées par la suite, car les souches
auront besoin d'être divisées de temps à autre et donneront des rhizomes qui
pourront ou être vendus ou servir à l'augmentation de l'exploitation.
Reste l'amortissement du matériel.
Le capital engagé par les machines sera, d'une part :
2.500 fr. pour décortiqueuses;
2.200 fr. pour moteur;
300 fr. pour transmission,
et 1.000 fr. pour transport et divers.
TOTAL. 6.000 fr.
Rappelons que ce matériel pour l'exploitation d'un hectare ne fonctionnera
que 60 jours.
Avec 2 hectares il travaillerait 4 mois, et c'est sur cette base qu'il faut compter
pour l'amortissement qui peut alors être évalué à 300 francs par an et par hec-
tare.
Il convient de noter ici que l'étêtage des tiges de Ramie donnera des feuilles
très pures qui pourront être utilisées pour la nourriture du bétail.
Les débris seront utilisés comme fumure; ils forment environ 90 du poids
des tiges vertes. -
Enfin, les déchets filasses, si on dispose d'un cours d'eau pour les épurer et
dégommer en partie, donneront un certain bénéfice.
Toutes choses considérées, on peut, sans témérité, admettre que le chiffre
d'amortissement de 300 francs peut être réduit à 200 francs, la différence com-
prenant les profits que nous venons de signaler.
Sur le produit total de 1.000 francs, le cultivateur peut donc compter sur un
bénéfice net de 800 francs.
Nous nous demandons quelle est la culture qui peut lui donner un pareil
bénéfice.
Nous sommes néanmoins loin des calculs fantaisistes qui ont fait tant de mal à
la question Ramie.
On voudra bien reconnaître que les chiffres que nous exposons sont conscien-
cieusement établis et que suivant toutes probabilités le résultat final ne pourra
qu'être augmenté.
Mais le résultat dût-il éprouver une variante de 30 en raison de la fluctua-
tion des cours qu'il serait encore fort convenable.
Les pays qui donneront plus de 3 coupes se trouveront dans des conditions
plus avantageuses et, s'il est vrai que dans certaines régions le rendement
atteint 800 à 1.200 kilos de lanières sèches par hectare et par coupe, il sera facile
de compter la plus-value des bénéfices.
« Après cette lecture, poursuit M. Faure, vous devez, Messieurs, être suffi-
samment édifiés sur l'avenir de la question Ramie.
« On objectera sans doute que la production de 30 kilos est faible et que
l'idéal serait d'avoir une machine produisant des centaines de kilos.
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