Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1900 20 novembre 1900
Description : 1900/11/20 (A4,N65,T7). 1900/11/20 (A4,N65,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378369c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
698 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Cette plante donne un coton blanc qui est employé spécialement pour la bon-
neterie.
La culture de la variété dite Coton blanc a considérablement diminué dans ce
pays, sa production ne dépasse jamais 300 tonnes.
Plusieurs autres variétés, telles que le Zal/ifi, l'Ablassi, ont été mises à l'essai
par plusieurs cultivateurs, mais elles n'ont pas donné jusqu'à présent des résul-
tats suffisants pour émettre une opinion sur leur valeur.
Le coton égyptien, quelle qu'en soit la variété, possède de bonnes qualités;
c'est pour cette raison qu'il est recherché par les manufacturiers européens et
américains.
Donc aucun coton, à l'exception du Sea Island dont la production est limitée et
le prix trop élevé pour être admis dans la consommation universelle, ne peut lui
être comparé tant pour la finesse, l'éclat nécessaire, dans les manufactures pour
la fabrication d'articles spéciaux.
On emploie les cotons égyptiens pour la fabrication du fil du numéro 60 à 150;
quant au coton indien, on en fait celui du numéro 5 à 18, l'américain sert pour
le fil de 20 à 50.
Les qualités du coton égyptien sont telles qu'il trouve toujours un débouché
sur les marchés européens, quel que soit le prix ou l'origine des autres.
Les informations suivantes concernant le cotonnier sont extraites du Journal
de la Société royale d'agriculture; elles renferment des notes sur l'emploi des engrais
pour l'augmentation du rendement des cultures du Nil.
C'est aux récoltes du coton dans le Delta que l'Égypte doit sa prospérité finan-
cière. Les plantations couvrent plus de la moitié de la superficie du Delta. Le
reste du terrain est asservi à la culture du maïs pendant les saisons pluvieuses.
Pendant l'hiver, la contrée est couverte par les cultures de froment, de seigle
et de trèfle.
On sème le coton en mars ; jusqu'en octobre il reste sur le sol; pendant ce laps
de temps, il est,utile de lui donner 14 arrosages, 9 pendant l'été.
Sa production est huit fois plus forte que celle du coton indien; son rapport est
de 500 livres de fil par acre (l'acre équivaut à 50 ares). Les cultures de trèfle et
de froment suivent la récolte du coton.
Le trèfle est semé entre les cotonniers, il produit cinq coupes qui sont faites
entre les mois de novembre et de juin.
Le maïs est semé après la crue du Nil; après le maïs vient le froment.
Pendant la crue suivante le maïs est de nouveau semé, le trèfle lui succède et
après deux coupes il est labouré pour faire place au coton.
Ainsi, en trois ans, le cultivateur récolte une coupe de coton, deux de maïs,
une de froment et sept de trèfle. ♦
Dans certains endroits, le coton est cultivé tous les trois ans ; les moissons inter-
médiaires dont nous faisons précédemment mention occupent le terrain pendant
le reste du temps.
Sur les grands domaines d'Ismaël Pacha, la culture du maïs est omise. On
laisse les terrains en jachère durant la crue.
Le sol qui reçoit le maïs est généralement amendé. Le coton suit toujours la
culture des trèfles. 1
L'Administration a remarqué que, par l'emploi des engrais, le rendement était
augmenté de 200 livres par acre.
Cette plante donne un coton blanc qui est employé spécialement pour la bon-
neterie.
La culture de la variété dite Coton blanc a considérablement diminué dans ce
pays, sa production ne dépasse jamais 300 tonnes.
Plusieurs autres variétés, telles que le Zal/ifi, l'Ablassi, ont été mises à l'essai
par plusieurs cultivateurs, mais elles n'ont pas donné jusqu'à présent des résul-
tats suffisants pour émettre une opinion sur leur valeur.
Le coton égyptien, quelle qu'en soit la variété, possède de bonnes qualités;
c'est pour cette raison qu'il est recherché par les manufacturiers européens et
américains.
Donc aucun coton, à l'exception du Sea Island dont la production est limitée et
le prix trop élevé pour être admis dans la consommation universelle, ne peut lui
être comparé tant pour la finesse, l'éclat nécessaire, dans les manufactures pour
la fabrication d'articles spéciaux.
On emploie les cotons égyptiens pour la fabrication du fil du numéro 60 à 150;
quant au coton indien, on en fait celui du numéro 5 à 18, l'américain sert pour
le fil de 20 à 50.
Les qualités du coton égyptien sont telles qu'il trouve toujours un débouché
sur les marchés européens, quel que soit le prix ou l'origine des autres.
Les informations suivantes concernant le cotonnier sont extraites du Journal
de la Société royale d'agriculture; elles renferment des notes sur l'emploi des engrais
pour l'augmentation du rendement des cultures du Nil.
C'est aux récoltes du coton dans le Delta que l'Égypte doit sa prospérité finan-
cière. Les plantations couvrent plus de la moitié de la superficie du Delta. Le
reste du terrain est asservi à la culture du maïs pendant les saisons pluvieuses.
Pendant l'hiver, la contrée est couverte par les cultures de froment, de seigle
et de trèfle.
On sème le coton en mars ; jusqu'en octobre il reste sur le sol; pendant ce laps
de temps, il est,utile de lui donner 14 arrosages, 9 pendant l'été.
Sa production est huit fois plus forte que celle du coton indien; son rapport est
de 500 livres de fil par acre (l'acre équivaut à 50 ares). Les cultures de trèfle et
de froment suivent la récolte du coton.
Le trèfle est semé entre les cotonniers, il produit cinq coupes qui sont faites
entre les mois de novembre et de juin.
Le maïs est semé après la crue du Nil; après le maïs vient le froment.
Pendant la crue suivante le maïs est de nouveau semé, le trèfle lui succède et
après deux coupes il est labouré pour faire place au coton.
Ainsi, en trois ans, le cultivateur récolte une coupe de coton, deux de maïs,
une de froment et sept de trèfle. ♦
Dans certains endroits, le coton est cultivé tous les trois ans ; les moissons inter-
médiaires dont nous faisons précédemment mention occupent le terrain pendant
le reste du temps.
Sur les grands domaines d'Ismaël Pacha, la culture du maïs est omise. On
laisse les terrains en jachère durant la crue.
Le sol qui reçoit le maïs est généralement amendé. Le coton suit toujours la
culture des trèfles. 1
L'Administration a remarqué que, par l'emploi des engrais, le rendement était
augmenté de 200 livres par acre.
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