Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 novembre 1900 20 novembre 1900
Description : 1900/11/20 (A4,N65,T7). 1900/11/20 (A4,N65,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378369c
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
690 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Compagnies indiquées plus haut, représentent donc environ le douzième de la
surface totale. >
Si l'on passe, d'autre part, au rendement général en produit traité de la récolte
1899, il est difficile d'indiquer d'une façon précise les chiffres globaux ; nous
nous bornerons donc à donner le total des exportations du port de Colombo que
la Chambre de Commerce de cette ville estime à 58.437.000 kilos pour 1899. —
Les 6.737.946 kilos produits par les Compagnies comprises dans le tableau ci-
dessus constituent- donc près du neuvième de l'exportation générale.
On constate une tendance de plus en plus marquée à l'accaparement des petites
compagnies par les grandes. Ces dernières, ayant à leur disposition des manu-
factures comprenant un matériel important, ne trouvent plus dans leurs planta-
tions un aliment suffisant aux demandes qu'elles reçoivent de produit traité; elles
achètent à des producteurs moins puissants, planteurs ou compagnies, leur
récolte, la travaillent dans leurs usines et la vendent sous leur propre marque.
Ce sont de véritables compagnies industrielles et commerciales, en même temps
qu'agricoles; quelques-unes disposent de gros capitaux. (La Ceylon tea plantations
Co Ld a un capital social de plus de 6.000.000 de francs.)
Les données suivantes, se'rapportant aux Compagnies citées plus haut et pour
lesquelles il a été possible de recueillir des renseignements à peu près complets,
indiquent les dividendes fournis par chacune d'elles en 1898 et 1899, ainsi que la
marche financière de ces sociétés par le montant des sommes mises à l'amortis-
sement dans le courant des deux dernières années.
BÉNÉFICES NETS SOMMES MISES DIVIDENDE
K 0 M AVEC PAIEMENT A PAYÉ
DE L'INTÉRÊT L'AMORTISSEMENT AUX ACTIONNAIRES
DE LA COMPAGNIE - - -: - ------- -
1898 1899 1898 1899 1898 1899
fr. fr. fr. fr.
Alliancetea. 131.416 199.500 16.134 61.610 7 8
Cèylon proprietary 122.058 173.912 1.297 22.295 4 5
Ceylon tea plantations 1.044.810 1.213.565 252.500 232.oOu 15 18
Eastern produce and Estâtes. 194.844 821.922 254.197 289.844 1 1
Galaha tea Estâtes 212.201 226.461 25.351 84.562 4 1
Imperial Ceylon te a. 99.863 119.019 5.529 28.119 4 4
NuwaraEliya. 441.041 520.983 -91.01(; 101.858 6 1
ScottishCeylon. 106.908 115.114 12.498 35.552 10 12
Standard tea. 246.768 272.195 21.431 46.864 15 15
Soit un Soit un
w dividende dividende
moyen moyen
de 8 de 9.11
Il faut retenir de ces renseignements, d'une part, l'augmentation presque
générale du dividende distribué en 1899, par rapport à celui de 1898; de l'autre,
l'accroissement considérable des sommes mises au fonds d'amortissement. C'est
à cette dernière précaution qu'il convient d'attribuer une part importante de la
situation prospère du plus grand nombre de ces Compagnies.
Il y a lieu également de signaler l'avantage réel qui est resté acquis aux Com-
pagnies, et celles indiquées ci-dessus sont du nombre, qui, dès le début de leur
:'
Compagnies indiquées plus haut, représentent donc environ le douzième de la
surface totale. >
Si l'on passe, d'autre part, au rendement général en produit traité de la récolte
1899, il est difficile d'indiquer d'une façon précise les chiffres globaux ; nous
nous bornerons donc à donner le total des exportations du port de Colombo que
la Chambre de Commerce de cette ville estime à 58.437.000 kilos pour 1899. —
Les 6.737.946 kilos produits par les Compagnies comprises dans le tableau ci-
dessus constituent- donc près du neuvième de l'exportation générale.
On constate une tendance de plus en plus marquée à l'accaparement des petites
compagnies par les grandes. Ces dernières, ayant à leur disposition des manu-
factures comprenant un matériel important, ne trouvent plus dans leurs planta-
tions un aliment suffisant aux demandes qu'elles reçoivent de produit traité; elles
achètent à des producteurs moins puissants, planteurs ou compagnies, leur
récolte, la travaillent dans leurs usines et la vendent sous leur propre marque.
Ce sont de véritables compagnies industrielles et commerciales, en même temps
qu'agricoles; quelques-unes disposent de gros capitaux. (La Ceylon tea plantations
Co Ld a un capital social de plus de 6.000.000 de francs.)
Les données suivantes, se'rapportant aux Compagnies citées plus haut et pour
lesquelles il a été possible de recueillir des renseignements à peu près complets,
indiquent les dividendes fournis par chacune d'elles en 1898 et 1899, ainsi que la
marche financière de ces sociétés par le montant des sommes mises à l'amortis-
sement dans le courant des deux dernières années.
BÉNÉFICES NETS SOMMES MISES DIVIDENDE
K 0 M AVEC PAIEMENT A PAYÉ
DE L'INTÉRÊT L'AMORTISSEMENT AUX ACTIONNAIRES
DE LA COMPAGNIE - - -: - ------- -
1898 1899 1898 1899 1898 1899
fr. fr. fr. fr.
Alliancetea. 131.416 199.500 16.134 61.610 7 8
Cèylon proprietary 122.058 173.912 1.297 22.295 4 5
Ceylon tea plantations 1.044.810 1.213.565 252.500 232.oOu 15 18
Eastern produce and Estâtes. 194.844 821.922 254.197 289.844 1 1
Galaha tea Estâtes 212.201 226.461 25.351 84.562 4 1
Imperial Ceylon te a. 99.863 119.019 5.529 28.119 4 4
NuwaraEliya. 441.041 520.983 -91.01(; 101.858 6 1
ScottishCeylon. 106.908 115.114 12.498 35.552 10 12
Standard tea. 246.768 272.195 21.431 46.864 15 15
Soit un Soit un
w dividende dividende
moyen moyen
de 8 de 9.11
Il faut retenir de ces renseignements, d'une part, l'augmentation presque
générale du dividende distribué en 1899, par rapport à celui de 1898; de l'autre,
l'accroissement considérable des sommes mises au fonds d'amortissement. C'est
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