Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1900 05 novembre 1900
Description : 1900/11/05 (A4,N64,T7). 1900/11/05 (A4,N64,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378368z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VAIIIÉTÉS 663
« Le Congrès international de la Ramie constatant, à la suite des expériences
qui ont eu lieu pendant sa seconde session, qu'un pas considérable a été fait; se
félicitant des progrès accomplis et des résultats acquis tant au point de vue
agricole qu'au point de vue industriel; enregistrant les demandes de l'industrie
qui, en présence de la crise linière, estime que la Ramie peut remplacer le lin et
se prête même dans certains cas à la fabrication d'articles plus beaux et plus
résistants,
« Émet le vœu :
« Que l'agriculture exotique s'adonne à la culture de la Ramie, dont elle trou- -
vera un bon placement;
« Que les gouvernements l'encouragent dans la mesure du possible et prennent
l'initiative d'essais en grand qui permettent de faire marcher les machines pen-
dant plusieurs jours et procurent aux inventeurs les moyens de compléter leurs
expériences. »
Ce vœu final mis aux voix est acloptè à l'unanimité.
M. Faure tient, avant que la séance soit levée, à remercier M. Rivière du
concours qu'il lui a toujours prêté dans ses travaux sur la Ramie, concours qu'il
a d'ailleurs prêté à tous ceux qui s'occupaient de cette question.
M. Rivière, rapporteur général : Messieurs, je suis très sensible aux paroles
que vient de prononcer M. Faure, se faisant l'interprète de beaucoup. Notre
honorable collègue veut bien reconnaître que depuis trente ans je me suis
toujours mis au service de chacun, qu'il veuille travailler en sec ou en vert, et
cela gracieusement et sans parti pris. Je n'ai fait que mon devoir. Les inven-
teurs ont trouvé au Jardin d'Essai d'Alger 'toutes facilités pour leurs travaux et
ils peuvent les y continuer.
Je suis heureux de constater qu'après tant de labeurs le moment arrive où la
Ramie sous ses deux formes doit trouver une place dans l'industrie, qui utilisera
ainsi les produits de notre agriculture coloniale.
Les opinions émises et les ofl'res faites par les filateurs du Nord principale-
ment ne laissent plus d'équivoques : la Ramie correspond à un besoin qui
pourrait s'accroître avec la crise du lin. Dans un avenir très prochain, sans doute,
agriculteurs et industriels trouveront leur compte dans la production et l'utilisa-
tion de ce précieux textile : l'industrie tend la main à l'agriculture, l'une pré-
cise à l'autre ses besoins, et elles s'entendent toutes deux pour y suffire.
C'est là, Messieurs, le résultat le plus tangible de ce Congrès : le contact
amiable, mais heureusement intéressé, de l'industrie et de l'agriculture. (Appro-
bation unanime.) - -,
M. le Président : Messieurs, personne ne demande plus la parole?
Je déclare close la seconde session du Congrès international de la Ramie.
, VARIÉTÉS
LA CANNE A SUCRE DE CHINE OU SORGHO SUCRÉ -
- (Suite et fin.)
10 octobre. J'ai fait monter une petite machine qui sert à battre les céréales
et après quelques essais infructueux, le résultat a été satisfaisant. Pour bien
opérer, il faut prendre les hampes par poignées, égaliser les panicules par de
« Le Congrès international de la Ramie constatant, à la suite des expériences
qui ont eu lieu pendant sa seconde session, qu'un pas considérable a été fait; se
félicitant des progrès accomplis et des résultats acquis tant au point de vue
agricole qu'au point de vue industriel; enregistrant les demandes de l'industrie
qui, en présence de la crise linière, estime que la Ramie peut remplacer le lin et
se prête même dans certains cas à la fabrication d'articles plus beaux et plus
résistants,
« Émet le vœu :
« Que l'agriculture exotique s'adonne à la culture de la Ramie, dont elle trou- -
vera un bon placement;
« Que les gouvernements l'encouragent dans la mesure du possible et prennent
l'initiative d'essais en grand qui permettent de faire marcher les machines pen-
dant plusieurs jours et procurent aux inventeurs les moyens de compléter leurs
expériences. »
Ce vœu final mis aux voix est acloptè à l'unanimité.
M. Faure tient, avant que la séance soit levée, à remercier M. Rivière du
concours qu'il lui a toujours prêté dans ses travaux sur la Ramie, concours qu'il
a d'ailleurs prêté à tous ceux qui s'occupaient de cette question.
M. Rivière, rapporteur général : Messieurs, je suis très sensible aux paroles
que vient de prononcer M. Faure, se faisant l'interprète de beaucoup. Notre
honorable collègue veut bien reconnaître que depuis trente ans je me suis
toujours mis au service de chacun, qu'il veuille travailler en sec ou en vert, et
cela gracieusement et sans parti pris. Je n'ai fait que mon devoir. Les inven-
teurs ont trouvé au Jardin d'Essai d'Alger 'toutes facilités pour leurs travaux et
ils peuvent les y continuer.
Je suis heureux de constater qu'après tant de labeurs le moment arrive où la
Ramie sous ses deux formes doit trouver une place dans l'industrie, qui utilisera
ainsi les produits de notre agriculture coloniale.
Les opinions émises et les ofl'res faites par les filateurs du Nord principale-
ment ne laissent plus d'équivoques : la Ramie correspond à un besoin qui
pourrait s'accroître avec la crise du lin. Dans un avenir très prochain, sans doute,
agriculteurs et industriels trouveront leur compte dans la production et l'utilisa-
tion de ce précieux textile : l'industrie tend la main à l'agriculture, l'une pré-
cise à l'autre ses besoins, et elles s'entendent toutes deux pour y suffire.
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Je déclare close la seconde session du Congrès international de la Ramie.
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LA CANNE A SUCRE DE CHINE OU SORGHO SUCRÉ -
- (Suite et fin.)
10 octobre. J'ai fait monter une petite machine qui sert à battre les céréales
et après quelques essais infructueux, le résultat a été satisfaisant. Pour bien
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