Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1900-11-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 novembre 1900 05 novembre 1900

Description : 1900/11/05 (A4,N64,T7). 1900/11/05 (A4,N64,T7).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378368z

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

662 REVUE DES CULTURES COLONIALES

auraient aussi permis, par une extension rapide, de suffire aux premiers besoins
d'une industrie.

Au début de la question qui rentre enfin dans une voie pratique, il ne faut pas
oublier qu'il y a une partie de la France, une région particulièrement indiquée
pour ces premiers essais: c'est l'Algérie littorale de l'Ouest, mais cela n'exclut
pas en même temps toutes tentatives de culture dans l'Indo-Chine, qui
sera un des pays de grande production de la Ramie, pour ne parler que des
possessions françaises.

Cette esquisse de plan général d'exploitation de la Ramie s'applique égale-
ment aux pays étrangers qui s'intéressent si vivement aux précieux textiles, si
nous en jugeons par la présence des hautes personnalités à ce Congrès.

M. le Rapporteur général conclut donc que la question a fait un pas considé-
rable du moment que l'industrie admet que la Ramie, telle qu'elle est présentée
par de nombreux échantillons que nous avons sous les yeux, peut déjà trouver
son emploi dans la filature, à côté des beaux lins.

Ce résumé reçoit l'approbatioh unanime du Congrès.

M. le Président : Le Congrès est-il assez édifié sur l'état d'avancement de la
question ou pense-t-il recommencer l'an prochain, avec les installations faites
au milieu des champs et pendant plus longtemps, les expériences faites cette
année?

M. Michotte : Si nous prenons cette décision, on dira que la question Ramie n'a
pas fait un pas.

M. le Président : Mais on ne pensait pas qu'on pouvait obtenir du China-grass
et on en a obtenu.

Ce qu'il faudrait voir, c'est comment se comportent les machines en travaillant
pendant huit ou dix heures par jour pendant deux ou trois jours. M. Michotte
lui-même aurait intérêt à ce qu'on fit de bonnes expériences.

Je vous propose d'émettre un vœu dans ce sens. (Approbation unanime.)
M. Faure : Messieurs, je propose mon propre champ d'expérience. Si l'on veut
nommer une commission qui veuille venir expérimenter pendant tout le temps
qu'elle le désirera, à une époque favorable, des machines à décortiquer, je suis
prêt à la recevoir.

M. le Président : Il est certain que nous avons constaté cette année le manque
de Ramie et qu'il serait bon d'encourager, du même coup, la culture à s'adonner
à sa production.

M. Rivière ne se rallie à cette proposition que si elle n'infirme pas les résul-
tats obtenus actuellement et si elle n'est considérée que comme un perfectionne-
ment à poursuivre dans cette industrie comme dans d'autres.

M. Estienne dit que, pour la production de la Ramie, il vient de se fonder en
Algérie une société familiale qui s'adonnera à la culture de la Ramie, et que la
même idée est préconisée dans d'autres pays.

M. Milhe-Poutingon rappelle les difficultés qu'a éprouvées la commission d'or-
ganisation pour se procurer de la Ramie à l'état frais.

Plusieurs membres profitent de l'occasion pour solliciter des remerciements
en faveur du Comice agricole d'Alger qui a fait une très remarquable exposition
de Ramie à laquelle ont pris part tous les intéressés, agriculteurs et industriels.

Ces remerciements sont votés à l'unanimité.

M. le Président met aux voix le vœu qui doit terminer les opérations du
Congrès international de la Ramie :

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