Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1900-11-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 novembre 1900 05 novembre 1900
Description : 1900/11/05 (A4,N64,T7). 1900/11/05 (A4,N64,T7).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6378368z
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CONGRÈS INTERNATIONAL ET CONCOURS DE LA RAMIE 657
présènt nous vivions sur l'idée que la Ramie en vert était la seule utilisable.
Les industriels nous demandent de la Ramie en sec, il faut chercher à leur en
procurer, puisqu'il y a déjà des indications qui permettent de l'obtenir assez
facilement.
M. le Président : Il est certain, Messieurs, qu'il y a dans la question Ramie
un renouveau dont nous devons tenir grand compte.
M. Faure : Comme affirmations. mais pas comme fait.
M. Marcou : Comment ! il n'y a pas de faits? Mais, Messieurs, vous avez vu nos
machines présenter des produits que l'industrie déclare immédiatement utilisa-
bles ; il me semble que c'est un fait, cela ! M. Faure qui est intéressé dans la
question prétend qu'il ne peut pas se prononcer, que le Congrès n'a pas les
éléments suffisants. ; moi je pense'qu'il les a! -
M. Rivière :jVoyons, Monsieur Marcou, pensez-vous que votre système appliqué
en grand puisse vous donner les mêmes résultats comme produit? Actuellement,
vous devez en convenir vous-même, le rendement est trop faible. Votre machine
est une indication, pouvez-vous la transformer en outil industriel?
M. Marcou : M. le Rapporteur général emploie la formule exacte, mais je puis
répondre ccci : quel que soit l'état actuel de production, le principe mécanique
est établi. et il ne l'était pas jusqu'à ce jour. --
M. le Président : On pourrait se mettre d'accord sur un point. Un poids trop
faible a été soumis aux expériences. Il faudrait les recommencer sur des poids
considérables. Nous pourrions les tenter l'an prochain, en saison convenable,
en plein champ, à pied d'œuvre, sans être gênés par le public. On pourrait
demander au Ministre du Commerce de faire renouveler les essais, avec une
publicité plus grande. D'ici là la machine Marcou pourrait être perfectionnée et
donner, en grand, les résultats qu'elle ne fait qu'indiquer actuellement.
M. Estienne croit que M. Marcou arrivera à traiter en grand la Ramie décorti-
quée en sec, mais il craint que le produit ne soit énervé.
M. le Président : Il serait désirable, en effet, qu'on arrivât avec des pièces
d'étoffes toutes faites en Ramie décortiquée en sec pour compléter pratiquement
les affirmations de M. Gavelle-Brière et des industriels.
M. Faure : Je constate dans tous les cas qu'au lieu de nous trouver en face
d'expériences concluantes, industrielles, nous n'avons trouvé qu'un appareil de
démonstration.
Je souhaite, d'ailleurs, que les résultats dans l'avenir soient plus heureux.
M. Marcou : M. le Président demande à voir des pièces d'étoffes toutes faites
en Ramie sèche. M. Lacôte a un gilet en Ramie sèche. Avec nos machines tra-
vaillant en grand, nous avons fait une filasse et un tissu qui ontpermis d'établir
ce gilet ; on peut faire plus.
M. Rivière : Des industriels du Nord ont déjà examiné ces produits par la
machine sans dégommage et ils ont déclaré qu'ils refusent absolument le vert,
que le sec est seul acceptable pour leurs industries qui peuvent le transformer en
fils n° 40 et même 45, avec des habiletés de filature.
M. le Président : C'est véritablement là le fait nouveau. C'est la question du
lin et de la Ramie, et comme on dit vulgairement, bien que l'expression puisse
être renversée puisque la Ramie est supérieure aulin, - faute de grives on prend
des merles.
M. Estienne proteste au nom du travail en vert et reprend la comparaison entre
la situation il y a vingt ans et la situation d'aujourd'hui.
présènt nous vivions sur l'idée que la Ramie en vert était la seule utilisable.
Les industriels nous demandent de la Ramie en sec, il faut chercher à leur en
procurer, puisqu'il y a déjà des indications qui permettent de l'obtenir assez
facilement.
M. le Président : Il est certain, Messieurs, qu'il y a dans la question Ramie
un renouveau dont nous devons tenir grand compte.
M. Faure : Comme affirmations. mais pas comme fait.
M. Marcou : Comment ! il n'y a pas de faits? Mais, Messieurs, vous avez vu nos
machines présenter des produits que l'industrie déclare immédiatement utilisa-
bles ; il me semble que c'est un fait, cela ! M. Faure qui est intéressé dans la
question prétend qu'il ne peut pas se prononcer, que le Congrès n'a pas les
éléments suffisants. ; moi je pense'qu'il les a! -
M. Rivière :jVoyons, Monsieur Marcou, pensez-vous que votre système appliqué
en grand puisse vous donner les mêmes résultats comme produit? Actuellement,
vous devez en convenir vous-même, le rendement est trop faible. Votre machine
est une indication, pouvez-vous la transformer en outil industriel?
M. Marcou : M. le Rapporteur général emploie la formule exacte, mais je puis
répondre ccci : quel que soit l'état actuel de production, le principe mécanique
est établi. et il ne l'était pas jusqu'à ce jour. --
M. le Président : On pourrait se mettre d'accord sur un point. Un poids trop
faible a été soumis aux expériences. Il faudrait les recommencer sur des poids
considérables. Nous pourrions les tenter l'an prochain, en saison convenable,
en plein champ, à pied d'œuvre, sans être gênés par le public. On pourrait
demander au Ministre du Commerce de faire renouveler les essais, avec une
publicité plus grande. D'ici là la machine Marcou pourrait être perfectionnée et
donner, en grand, les résultats qu'elle ne fait qu'indiquer actuellement.
M. Estienne croit que M. Marcou arrivera à traiter en grand la Ramie décorti-
quée en sec, mais il craint que le produit ne soit énervé.
M. le Président : Il serait désirable, en effet, qu'on arrivât avec des pièces
d'étoffes toutes faites en Ramie décortiquée en sec pour compléter pratiquement
les affirmations de M. Gavelle-Brière et des industriels.
M. Faure : Je constate dans tous les cas qu'au lieu de nous trouver en face
d'expériences concluantes, industrielles, nous n'avons trouvé qu'un appareil de
démonstration.
Je souhaite, d'ailleurs, que les résultats dans l'avenir soient plus heureux.
M. Marcou : M. le Président demande à voir des pièces d'étoffes toutes faites
en Ramie sèche. M. Lacôte a un gilet en Ramie sèche. Avec nos machines tra-
vaillant en grand, nous avons fait une filasse et un tissu qui ontpermis d'établir
ce gilet ; on peut faire plus.
M. Rivière : Des industriels du Nord ont déjà examiné ces produits par la
machine sans dégommage et ils ont déclaré qu'ils refusent absolument le vert,
que le sec est seul acceptable pour leurs industries qui peuvent le transformer en
fils n° 40 et même 45, avec des habiletés de filature.
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